Que pensent les éditeurs américains et allemands du crowdfunding ? 27/07/2016
Que pensent les éditeurs américains et allemands du crowdfunding ? C'est l'objet de cette vidéo Casus TV exceptionnelle.
En effet, nos équipes sont allées rencontrer les acteurs majeurs du jeu de rôle aux Etats-Unis et en Allemagne pour leur demander ce qu'il pensait du phénomène crowdfunding, et notamment de son impact dans le réseau classique des boutiques.
A visionner d'urgence pour continuer de faire évoluer les mentalités !
Commentaires 29
le 30/11/2016 à 16h56
le 24/08/2016 à 17h43
le 24/08/2016 à 15h23
Je vais prendre les deux financement auxquels j'ai participé.
- Symbaroum
- Le règne de l'hiver
Quand on regarde les différences de prix/contenu elles sont énormes pour le contenu que l'ont peut y trouver.
Que dire si ce n'est que BBE est très très chère sur les participatifs à coté des autres.
A part cela je suis très content des participatifs et je suivrai de près tous ceux qui se rajouterons.
le 24/08/2016 à 11h13
le 24/08/2016 à 08h28
le 23/08/2016 à 22h02
Ce sont 2 choses différentes.
Les préco. participatives sont les fameux crowdfunding où tu participes au financement du produit et suivant le montant, tu débloques des paliers avec divers ajouts (je ne m'étends pas là dessus)
Les préco. "classiques" sont juste des précommandes pour lesquels tu as également droit au pdf en plus.
Concernant Eclipse Phase, je ne sais pas si on peut dire que c'est une grosse licence (d'un point de vu français) vu que la gamme a failli être stoppée et qu'une précommande participatives a permis de "sauver" la gamme et de financer le supplément Rimward.
En tout cas, je l'interprete comme ça suite à la communication de BBE sur le sujet.
le 22/08/2016 à 14h05
Il apparaît que le crowdfunding ne laisse pas indifférent. Pour ma part j'ai participé deux fois sur One % et Symbaroum et même si je n'ai toujours pas reçu ma précommande (et c'est tout à fait normal car les délais ne sont pas atteinds) cela a été jusqu'à présent une expérience très intéressante. Ce fut un réel plaisir de permettre la réalisation de projets ambitieux, et aussi de faire en sorte que la qualité de la gamme puisse être supérieure à ce qu'elle aurait dû être sans ce financement participatif. Même si je pense qu'un jeu comme Symbaroum, qui est la traduction française d'un jeu qui cartonne déjà en Suède, serait sorti à la vente avec ou sans ma participation, je n'en dirai pas autant de One % qui est un jeu beaucoup plus confidentiel sur les bikers criminels, et qui touche un public beaucoup moins large que l'heroic fantasy. Je pense que pour ce dernier projet le crowdfunding a été important car il n'aurait peut être même pas vu le jour sans cela. J'ai vraiment eu l'impression de participer au développement du jeu de rôle en France en permettant aux éditeurs de ne pas prendre autant de risques sur leur trésorerie et de permettre d'aboutir à un produit de meilleur qualité dont les créateurs, illustrateurs et traducteurs seraient également mieux rémunérés grâce aux différent palliers bonus dédiés spécifiquement à cela. Les palliers sociaux ont permis également de faire parler du jeu sur les réseaux et assurent également une communication gratuite, ce qui n'est pas négligeable pour le suivi de la gamme une fois le jeu sorti en boutique.
En gros je suis assez d'accord avec les avis de David BBE, Damien C et Julien Dutel. Cependant je constate que cela peut devenir une solution de facilité pour les éditeurs, certains jeu n'ont vraiment pas besoin de cela et se vendent tout seul, le meilleur exemple étant Pathfinder. Je trouve un peu abusé que chaque ouvrage paru en français fasse l'objet d'une précommande alors que vous savez très bien que cela se vend comme des petits pains et que chaque campagne de Pathfinder rapporte au minimum 40 000 euros, soit près de deux fois plus que des campagnes de financement de jeu inconnus. Là je trouve cela un peu facile de systématiquement passer par de la précommande participative pour Pathfinder. J'ai l'impression qu'il y a là une forme de dérive qui peut avoir un effet négatif, et qui syphonne un peu la trésorerie des crowdfunders qui sont globalement les mêmes sur les différents projets. Notez bien que je n'ai rien contre ce jeu car j'y joue assez régulièrement en ce moment. Je veux juste pointer du doigt le fait de systématiquement passer par de la précommande participative pour vos jeux Black Book, sachant que vous avez des grosses licences comme Pathfinder, Shadowrun, Polaris, Eclipse Phase, bref des jeux qui se vendent bien en boutique, fait forcément un peu de mal au boutiques classiques. C'est ce qui fait que beaucoup vous jalousent et vous critiquent pour cela. Et cela explique le fait que lorsque vous avez lancé votre projet de précommande participative spécial boutique pour Beasts and Barbarian beaucoup de boutiques n'ont même pas voulu en entendre parler, alors que vous avez essayé de remettre la boutique de jdr au centre du phénomène de crowdfunding. J'ai bien vu des commentaires sur des réactions assez stupides de certaines boutiques, mais essayez de vous demander qu'est ce qui a poussé ces boutiques à avoir cette réaction épidermique alors que pour une fois vous aviez fait quelque chose qui serait directement bénéfiques pour elles. Par ailleurs je salue votre initiative sur ce projet ambitieux et j'espère que vous ne resterez pas sur ce résultat en demi teinte et que vous persévèrerez à renouer le dialogue avec les boutiques. Si je dis ça c'est qu'en règle général lorsque je parle de crowdfunding avec les boutiquiers de jdr leurs avis sont souvent négatifs sur le sujet, ils ont l'impression de ne pas profiter des bénéfices de ce phénomène pourtant majeur dans le monde du jeu de rôle.
le 17/08/2016 à 12h19
Pour revenir à la dernière intervention de Julien Dutel, je ne suis pas d’accord avec toi, la précommande n’est pas la même chose qu’un financement participatif, on ne peut les confondre.
D’abord une pré-commande on sait ce que l’on aura et on est sûr d’avoir le produit ; Dans un financement participatif on ne sait pas ce que l’on aura au final, et on n’est pas sûr qu’il soit financé et que le produit existera au final.
Une pré-commande n’incite pas les gens à participer car il peut attendre la sortie en boutique de plus s’il pré-commande le client gagne au plus un poster où le PDF, là dans un financement participatif il gagne des goodies dans les différents paliers s’ils sont franchis, cela incite bien sûr à la consommation.
ET enfin, il existe dans le financement participatif des produits uniques qui ne sortiront que lors de ce financement or ce n’est pas du tout le cas pour une pré-commande.
Niveau législation, là encore, le système français n’incite pas du tout à ce que des personnes puissent se regrouper pour aller en justice contre un éditeur, les embuches découragent les playniants, d’ailleurs j’ai pu constater certains sur une plateforme bien connue qui ont abandonné les poursuites car ils se sont vite aperçu qu’ils ne pouvaient rien faire. Donc oui niveau législatif le financement participatif est un élément juridique sibyllin malgré ce que tu peux en dire.
Je comprends que vous défendiez cette vidéo qui encense le financement participatif mais pour moi il ne s’agit ni plus ni moins qu’une vidéo de propagande sur un système économique qui devient malheureusement majoritaire.
le 08/08/2016 à 08h17
Pour en revenir à notre sujet principal "Que pensez-vous des financements participatifs dans les JdR", je voudrais dire que l'analyse partielle qui est faite ici, et sans concession. En effet, me semble-t-il, le fait de poser une question et de n'avoir qu'un type de réponse, est pour le moins fallacieux. Il aurait été plus sincère de nommer cet article « en quoi le financement participatif est un avantage indéniable » car pour le coup, la vidéo répond pleinement à l’énoncé. Ici, on attend l’antithèse, mais rien ne vient.
Me concernant, j’en ai assez des financements participatifs. Je considère que cela est une chance pour de jeunes entrepreneurs ou de jeunes auteurs voulant se faire connaître, mais pour les boîtes ayant plus de volume, pourquoi ne fonctionne-t-on pas comme avant ? Il n’existe plus aujourd’hui de risque éditorial, au sens où la facilité veut que nous vous vendions des produits que vous avez déjà payés. Sans compter que cela démuni les étals des boutiques, toujours moins nombreuses en France, puisque les exemplaires sont tous « produits-vendus ».
Comment fait-on pour voir si le JdR va nous plaire ? Devons-nous juste nous fier à un bref résumé et à quelques images libres de droit. Où est passé le plaisir d’entrer dans une boutique et de se dire « Tiens, j’ai lu un article sympa sur ce jeu, je vais le feuilleter et si ça me plaît, je le prendrais peut-être pour le tester avec mes potes » ?
Et que dire d’un système où celui qui donne le plus, se voit le mieux « doter » qu’un autre ? Quand a-t-on substitué le plaisir de découvrir un univers à celui d’obtenir le plus de goodies et autres objets « placardables », le Jdr à l’ère du consumérisme ?
Le financement participatif montre ses limites. Les jeux de rôle mettent du temps à sortir, c’est long et parfois on n’obtient pas ce que l’on a demandé. « Bonjour un sommier s’il vous plaît ? Oui, 150 €, vous pouvez donner plus si vous voulez le coussin et le matelas, par contre pas avant un an ou deux, le temps que l’on fabrique vos produits dont la trésorerie ne peut plus attendre… Mais ne vous plainiez pas, vous avez encore votre vieux lit… »
Bon, vous l’aurez compris, je ne suis pas convaincu. Mais je pense que mon avis avait sa place ici, car il apporte la contradiction à un article qui aurait été à sens unique.
Pr Glauss
le 01/08/2016 à 21h51
Oui, certains abusent de la situation. Il n'empêche que ça commence à bouger. J'ai déjà vu des pledgers commencer à évoquer de se rassembler pour, justement, obtenir justice. Mais dans tous les cas, ce n'est pas plus difficile d'obtenir justice, finalement, que lors d'une précommande normale. Et quoiqu'il en soit la loi est claire et les recours existent. La complexité des procédures ne change pas cela. (et pas non plus le fait que c'est une version améliorée de la précommande... précommande qui existe depuis bien avant les CF et était déjà utilisée par bien des entreprises. Et que le CF n'est pas plus sibyllin ou risqué qu'une précommande normale, que l'on ne dénonce pas en général pour ses dangers.).
Ajouter un commentaire
Vous devez être connecté pour pouvoir poster un commentaire.
Connexion au site
Fil d'infos CASUS
Boutique Boutique PDF Annuaire des associations
.