Les Chemins de la mémoire ! 22/01/2015
Casus Belli #13 est en phase de bouclage et le PDF ne devrait plus tarder pour les abonnés (vous n'êtes pas abonné ? Qu'attendez-vous pour bénéficier des avantages de notre formule abonnement ?). Alors pour patienter, voici quelques précisions de la rédaction à propos d'une grande campagne à paraître en 3 volets, Les Chemins de la mémoire.
Bienvenue dans une grande ville portuaire qui n’a pas de nom – et donc qui les a tous ! – et qui va devenir le théâtre pour trois numéros de la grande campagne Les Chemins de la mémoire. Casus renoue ainsi avec sa propre tradition de création française dans le genre fédérateur du médiéval-fantastique.
Cette campagne n’a pas été le fruit d’une commande mais une proposition. Les Chemins de la mémoire sont motorisés en Pathfinder. Déjà parce que c’était le choix de départ de Loïc Feitz, son auteur, et puis parce qu’une majorité de rôlistes est familière avec le corpus de règles hérité de D&D, sous toutes ses déclinaisons. Mais il serait dommage de la réduire à « du Pathfinder », ou même à « du Donj’ » tel qu’on a l’habitude d’en rencontrer. Cette campagne porte avant tout le label Casus.
Il s’agit d’un grand scénario urbain, qui prend les personnages dès le départ, à la sortie du processus de création, pour les plonger dans un contexte générique qui peut s’adapter sans difficulté à tous les univers et ambiances med-fan. Les règles existent mais elles sont secondaires par rapport au thème et à l’enjeu de la campagne : l’oubli, le « pourquoi », le « comment », le « qui » et les moyens de répondre à toutes ces épineuses questions.
« Vous vous réveillez avec la plus horrible des gueule de bois, sur un tas de poisson puant. Les mouettes semblent se rire de vous, le soleil vous martèle le crâne aussi sûrement que le feraient mille marteaux d’airain. Et vous ne vous souvenez de rien. Pour être précis, vous avez oublié les trois derniers mois de votre vie. Pas un, pas quatre mais trois mois… étrange. »
À partir de cette entrée en matière déconcertante mais pleine de promesses – la page blanche est angoissante mais qui n’a jamais rêvé d’un nouveau départ ? – c’est aussi la construction et la structure de l’intrigue et de l’enquête qui ont séduit la rédaction. La campagne se projette sur un temps long. En ce sens, elle est parfaitement réaliste, avec des commandes d’ingrédients qui prennent des semaines, des interlocuteurs qui ne sont pas toujours disponibles et un scénario qui offre tout loisir d’explorer les quêtes secondaires et les pistes nombreuses que proposent Les Chemins de la mémoire dans une ville qui prend corps et âme au fur et à mesure des rencontres. Cette façon de jouer fait tout le sel du jeu en campagne et propose un cadre idéal pour tout MJ imaginatif qui souhaiterait aménager ses propres interludes, ses rajouts maisons.
Difficile d'en dire plus pour l'instant. Tout reste à découvrir dans quelques jours tout au plus ! Nous espérons que cela vous plaira autant qu'à nous !
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