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gnoll au goût de safran (brûlé) 28/07/2016

Plus qu'une journée pour profiter du Pack Préco (précommande + PDF offert immédiatement) de Navires de la mer Intérieure, le formidable recueil de navires (les équipages, leur histoire, etc.) haut en couleurs de la gamme Pathfinder mensuel. Car demain, un autre ouvrage, Monstres marginaux revus et corrigés, prendra sa place !

Pour ce qui est donc notre dernière preview, nous vous reproposons ici celle publiée lors de la précommande participative Skull & Shackles.

Le Safran brûlé

En provenance du port d'Okeno en Katapesh, le Safran brûlé est une des galères d'esclaves les plus belliqueuses à voguer sur les océans.

D’après les histoires les plus répandues, le navire qui deviendra plus tard le Safran brûlé était avant la galère Aube blanche de Port jaune sur l’île de Pierrépine. Farzam Khorsheed, son capitaine, était un ancien pirate avide, originaire des Chaînes, qui a appris extrêmement vite qu’un équipage jeté en esclavage rapportait souvent plus que le pillage des cales d’un navire. En guise d’équipage, Khorsheed a rassemblé des indésirables qui approuvaient ces méthodes et l’Aube a pris la mer pour capturer l’équipage et les passagers de tous les navires croisés en mer.

Malgré les voiles jaunes vives du navire, nombre de marins ont pris la galère pour un simple navire marchand, sans jamais suspecter la nature de la cargaison. Trois ans après son voyage inaugural cependant, l’Aube blanche est parti du port thuvien de Mérab, les cales pleines d’esclaves. En partance pour Okéno, le navire a été pris dans une tempête qui a détruit ses mâts et ses rames et l’a obligé à dériver sur le territoire maritime de l’Andoran. Deux navires des Corsaires gris ont repéré l’Aube blanche en train de dériver et ont abordé le navire bloqué pour lui porter assistance. Quand les andorans ont découvert des esclaves à moitié morts toujours enchaînés aux rames détruites de l’Aube et entassés dans les cales, ils les ont libérés avant de se débarrasser du bateau en lançant plusieurs feux grégeois pour abréger les souffrances de l’équipage...

Les détails quant au destin de l’Aube blanche sont confus mais, en l’espace de quelques mois après sa supposée disparition, un navire correspondant à sa description a été vu aux alentours de l’île de Pierrépine. Toutefois, le blanc de la coque, des rames et des mâts avaient viré au noir de l’onyx. Ses voiles autrefois jaune vif s’étaient assombries pour prendre la teinte du safran, comme si l’étoffe était restée trop longtemps plongée dans la cuve de teinture. Les chanceux qui ont réussi à observer le navire d’assez près sans perdre la vie décrivent une coque noircie par le feu et non par la peinture ou le goudron.

Depuis la réapparition supposée de l’Aube blanche, plusieurs flottilles ont tenté de traquer et de couler le navire à présent baptisé le Safran brûlé. Certains pensent que le Safran n’est qu’un mythe : l’épouvantail pour marins que l’on évoque pour effrayer les matelots trop lâches. D’autres affirment que la galère brûlée du capitaine Varixio est un bateau fantôme réanimé par quelque pacte infernal pour jeter en esclavage les membres des équipages des flottes de la mer Intérieure.

...le fin mot de l'histoire vous sera révélé dans le supplément !

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