Augmentation des prix et PDF ? 63
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Hello, le prix du magazine va augmenter.
Celà ne serait-il pas le bon moment pour garder un abo Papier + PDF mais d'avoir aussi un abonnement PDF seul ?
Le PDF ne serait pas bradé bien sûr, pour rémunérer les contributeurs, mais cela permettrait aux abonnés de recevoir le PdF toujours en avant-première.
Roliste
Suggestion : Abo PdF à 75 % du prix actuel. Ou aligné sur le prix du PdF dans la bboutique CB mais pas 2 mois après.Comme nous avons régulièrement l'occasion de le rappeler, c'est exclu : un abonnement pur-PDF ne pourrait être proposé qu'au prix de la version papier, ce qui serait inacceptable pour le consommateur. Autrement, nous ne nous y retrouverions pas. Sachant qu'aujourd'hui, les abonnés reçoivent bien toujours le PDF en avant-première.
Skarn Ka
en parlant d'abonnement et de ré-abonnement : le bon d'achat de 20 euros (valable sur les pdfs) offert pour abo & ré-abo est maintenu ou est supprimé ?
je ne trouve pas de news officielle sur le site sur ce sujet précis.
- Alriad77
C'est vraiment dommage ça par contre. J'aimerai bien que ce bon d'achat soit remis en place. Autant je comprend bien que le prix du magazine augmente, autant je ne comprend pas pourquoi ce petit bonus disparait. Il permet souvent de découvrir des gammes que l'on ne connait pas et pour le coup, il ne coûte pas grand chose en matières premières.
- Ragnar
Plusieurs raisons amha, ce bon est un manque à gagner pour BBE donc perso je comprends qu'il puisse disparaitre même si pour les adeptes du pdf ça peut effectivement manquer.
Donc oui il ne côute pas grand chose en matière première mais concrètement c'est forcément des ventes en moins, n'oublions pas que c'était "cadeau".
Oui tu as sûrement raison.
Mais en même temps un "cadeau" c'est pas souvent une valeur ajoutée directe, donc bon. Et puis au delà de la décéption de pas pouvoir profiter du petit bonus de réabonnement, j'ai comme le sentiment de me faire avoir. Pendant des années on se réabonnne à un mag en se disant qu'on soutient une belle production, que l'on fait un effort pour la petite famille du jdr, que c'est pas trop grave s'il arrive un peu n'importe quand, etc... En échange on a le droit d'avoir un pdf, qui au début ne sert pas trop parce que les pdf c'est quand même vachement moins bien qu'un bon gros bouquin, puis qu'on fini par apprécier quand même pour d'autres qualités (hyper facile à ranger !).
Du coup, le "plus de cadeau" signifie-t'il qu'il n'y a plus besoin de se réabonner ? Que casus va s'en sortir même si je ne me réabonne pas ? Qu'en fait, maintenant c'est bon, plus besoin de réabonnement, on gère ! Bref, plus trop la famille pour le coup...
Mais je doit être un peu trop naïf, et effectivement, 20€ de pdf par abonnés ça ne doit plus être rentable aujourd'hui. Dommage.
Je peux comprendre la déception du bon cadeau pdf qui disparaît mais n'oublions pas que pour les éditeurs c'est dur dur actuellement (pénurie de papier et augmentation des coûts, délais d'impressions et de logistique de plus en plus compliqués) donc si un éditeur ou un magazine tente de trouver des solutions pour perdurer on peut pas leur reprocher. Si le mag' disparaît car pas viable on aura plus que nos yeux pour pleurer... donc que faire ?
- Ethariel
C'est une réalité que je conçois.
En même temps prendre en simultané une augmentation aussi importante et une perte du cadeau cela fait beaucoup.
La fréquence de sortie semblant se stabiliser il aurait été possible de mettre un bon à 10 euros cumulable pour plus ou moins retomber sur 20 euros sur une durée équivalente.
- Griffesapin
c'est sûr que cela renforce la sensation de se prendre une augmentation car on passe de ( environ ^^ )=
before : 55 euros pour 6 num + un bon d'achat de 20e donc en valeur absolue (même si ce raisonnement en hérisse certains tant pis) -> 55 - 20 = 35e / 6 = 5.8 euros le mag
à
now : 55 euros pour 4 numéros = 13.7 euros le mag
(pdf du mag toujours offert dans les deux cas)
De plus le bon de 20 euros était offert pour la valeur de 55 euros d'abo/ré abo, somme qui, elle, n'a pas changé : seul le nb de mag achetés avec cette somme a changé...
imagine, il y a une crise de la pâte à pizza, d'habitude tu paies ta grande pizza (6 parts) à 15 euros ET ton pizzaiolo t'offre le tiramisu mais maintenant pour 15 euros tu as une petite pizza pour 4 et finito le tiramisu... pas sûr que tu continues à manger de la pizza... sauf si tu es un fan absolu de la pizza de ton pizzaiolo
J'ai envie de dire c'est dur pour pas mal de monde en ce moment et l'abonnement Casus c'est pas vraiment essentiel pour ma part. J'étais abonné pour soutenir plus que pour lire, donc déjà borderline. Le petit cadeau de 20€ pour acheter un pdf que je n'aurais jamais acheté sinon c'était sympathique. Là tous les indicateurs sont au rouge chez moi, je passe mon tour.
Pour ma part, je ne suis pas surpris par la hausse, et pour être honnête, je la trouve acceptable. Ensuite c'est à chacun de faire son choix, selon son budget, ses priorités et ses envies.
Mais un magazine de cette qualité (pro, les textes, maquettes, etc...) de 250 pages, devenu régulier (4 numéros par an), qui n'avait pas augmenté depuis 11 ans ?!!! Alors que tout augmentait autour (inflation). C'était assez incompréhensible (et tant mieux pour notre portefeuille). Fallait forcément être rattrapé par la réalité à un moment.
Le papier a explosé, les transports aussi, les imprimeries en Ukraine sont HS, celles dans d'autres territoires plus loin mais qui faisaient transiter leurs impressions via les routes d'Ukraine sont aussi hors circuit pour l'heure, reportant tous les besoins sur moins de structures, donc qui ont davantage de demande = augmentation des coûts là aussi.
Plus une volonté d'un peu mieux rémunérer ses contributeurs.
Tout ça fait assez de raison pour expliquer la hausse du prix. Je ne suis pas choqué. J'aurais préféré éviter mais à choisir entre perte de qualité, voire, à terme, disparition de Casus, et devoir payer plus, j'ai fait mon choix. Je soutiens.
Pour ce qui est de faire une offre tout PDF, je comprends la réticence de BBE. Si les abonnements papiers venaient à s'effondrer, ils tireraient encore moins d'exemplaires, et donc le cout d'impression deviendrait encore plus élévé (puisque plus on tire plus le tarif à l'exemplaire baisse), menaçant à terme la survie économique du magazine imprimé. Et puis l'essence même d'une boite d'édition, c'est de publier en papier à la base, du moins encore aujourd'hui, c'est le nerf de la guerre économique. Le marché du dématérialisé, en lecture, reste trop petit. Casus est aussi un outil de com intéressant, pour le montrer lors de salon, etc... Pour ça faut pouvoir l'imprimer. Ne pas menacer cet aspect là est vital.
Après chacun en pense ce qu'il veut, mais je voulais l'écrire ici, je suis bien conscient des dynamiques économiques et productives de notre pays (et du monde) en ce moment, et même si ça me fait mal au compte en banque, j'apporte mon soutien aux gens qui bossent sur Casus Belli avec un tel enthousiasme et une telle qualité, et à BBE qui oeuvre derrière pour que ça continue d'exister. Rappelons que la marge ne doit pas être grande, loin de là, et qu'on parle d'un marché de niche, donc de pas grand-chose à la fin de l'année. Faut beaucoup de volonté pour le faire.
Et, en dernier lieu, le plus important : même augmenté, vous en connaissez beaucoup vous, des propositions aussi riches en matière de JDR, aussi qualitatives, aussi variées, pour ce prix ? 250 pages, ça m'occupe bien, et si je devais diviser le prix du numéro par le nombre d'heures qui en découle, indexées au niveau de kif que j'éprouve à lire, je resterais gagnant.
GollumEt comme Casus Belli a déjà coulé deux fois par le passé, je souhaite pour ma part que cette nouvelle mouture perdure le plus possible. Alors je ferai l'effort qu'il faut pour que ce soit le cas. La qualité est vraiment trop au rendez-vous pour que je laisse tomber.
3 fois, celle-ci est la 4ème version du magazine !
Tout comme Gollum, je reste abonné à Casus Belli quoi qu'il arrive, bien que je n'ai plus joué depuis longtemps, car je veux que cette fenêtre qui contribue à faire vivre et connaître le loisir incroyable qu'est le jeu de rôle sur table continue d'exister. Et car j'ai toujours beaucoup de plaisir à découvrir les versions "modernisées" des vieux JdR auxquels j'ai joué, ainsi que les idées surprenantes développées dans de nouveaux jeux.
Les autres magazines que j'achète régulièrement ont augmentés également, parfois moins que Casus lorsque leur diffusion est plus large, parfois autant. Ils l'ont fait de manière régulière, alors c'est passé davantage inaperçu.
Concernant le bon d'achat de 20€, c'est un peu dommage. Dans mon cas, j'utilise ces bons pour obtenir les PDF de jeux qui m'intriguent, mais que je n'aurais en aucun cas acheté, cela ne constitue donc pas un manque à gagner pour l'éditeur.
Nous savons tous que l'on ne vit pas grâce à l'édition d'un magazine de jeux de rôles, mais nous ne pouvons attendre pour autant de l'équipe de rédaction et de l'éditeur qu'ils travaillent à perte. Je fais donc confiance à l'équipe pour nous proposer la solution "la moins mauvaise" dans la situation actuelle. Et si tout ça doit se terminer avec un magazine financé par crowdfunding et une périodicité aléatoire, je serai encore du lot des lecteurs.
Juste pour aider à contextualiser la décision de BBE et à titre d'illustration de ce qui se passe dans le milieu des petits gens de la presse indé :
https://www.canardpc.com/jeu-video/au-coin-du-jeu/canard-pc-perd-des-plumes
- Darky_
Je te remercie pour le lien, le texte est particulièrement limpide et carré.
C'est une une excellente synthèse qui pourrait être repris pour quasi tous les secteurs à quelques nuances près. Nombre d'éditeurs, et pas que JdR, voire certains libraires pourraient s'en inspirer.
L'inflation. Le numéro 1 de Casus Belli valait 9€50, comme le numéro 39, 11 ans plus tard. BBE n'a pas augmenté le prix du moindre centime jusqu'ici. Avec les nouveaux prix de tout (pas seulement du papier), BBE ne peut tout simplement plus se le permettre.
Gollum
Mouais, avec un IPC hors tabac passant de 93,92 en janvier 2010 à 107,03 en décembre 2021, on a 14% d'augmentation pour rattraper le niveau des prix hors envolée des prix des matières premières en 2021-2022. Il faut encore 34% pour arriver aux 52,7% d'augmentation du prix (4 numéros à 55€ au lieu dde 6 à 54€). Je veux bien que le papier et le transport fassent la moitié du prix à la production, mais dans ce cas, comme dit plus haut, l'argument pour l'alignement des prix du pdf et du papier ne tient pas vraiment la route :
soit la matérialisation du magazine livré représente une part majeure du prix, soit elle en représente une part négligeable, mais pas les deux en même temps.
Pour ce qui est de faire une offre tout PDF, je comprends la réticence de BBE. Si les abonnements papiers venaient à s'effondrer, ils tireraient encore moins d'exemplaires, et donc le cout d'impression deviendrait encore plus élévé (puisque plus on tire plus le tarif à l'exemplaire baisse), menaçant à terme la survie économique du magazine imprimé. Et puis l'essence même d'une boite d'édition, c'est de publier en papier à la base, du moins encore aujourd'hui, c'est le nerf de la guerre économique. Le marché du dématérialisé, en lecture, reste trop petit. Casus est aussi un outil de com intéressant, pour le montrer lors de salon, etc... Pour ça faut pouvoir l'imprimer. Ne pas menacer cet aspect là est vital.
Autre scénario : l'augmentation du prix au numéro décourage une partie des réabonnements (d'autant que les lecteurs ne roulant pas sur l'or doivent par ailleurs faire face à d'autres augmentations de prix, donc peuvent être amenés à faire des arbitrages). Le volume imprimé diminue quand même et le prix de l'impression unitaire augmente en conséquence. On n'a rien évité. Comme l'effet volume du papier n'est pas rattrapé par des abonnements ".pdf seul" moins chers, les coûts fixes de production hors impresssion doivent de surcroît être répartis entre moins d'acheteurs, ce qui crée un nouveau déséquilibre. Donc c'est encore pire ?
Sur l'étroitesse du lectorat en démat. Pour le livre "classique" sans doute : la référence reste l'achat chez le libraire ou assimilé. Idem pour la grosse presse quotidienne ou magazine avec forte présence en kiosque. Pour un magazine de JdR, dont une partie des lecteurs achète des jeux en .pdf seul sur certaines plateformes ; dont présence en kiosque est pour le moins discrète ; et dont le plus gros des acheteurs est sans doute constitué de gens qui se sont abonnés par internet et ont déjà l'habitude de compulser le .pdf ; je pense que ça se regarde.
Tout ça pour dire que je suis sceptique sur le choix du papier avant tout dans ce contexte, qui invite plutôt au virage au moins partiel vers la dématérialisation.
Mais après tout, je me mêle de ce qui ne me regarde pas Et je me suis réabonné quand même...
- le ronchon
En plus on est en train de dire qu'il faut limiter les émissions de gaz à effet de serre et que l'industrie du papier y contribue bien (même avec du bois issu de forêts gérées durablement, la transformation est très consommatrice en énergie, de ce que je lis dans l'article de Canard PC).
Comme l'alternative proposée n'est pas [papier vs .pdf] mais [papier + .pdf vs .pdf seul] proposer un abonnement .pdf seul va indéniablement dans le sens de moindres émissions, sans qu'il soit besoin de comparer les bilans des deux supports. C'est pas grand chose, mais c'est déjà ça.
L'inflation. Le numéro 1 de Casus Belli valait 9€50, comme le numéro 39, 11 ans plus tard. BBE n'a pas augmenté le prix du moindre centime jusqu'ici. Avec les nouveaux prix de tout (pas seulement du papier), BBE ne peut tout simplement plus se le permettre.
GollumMouais, avec un IPC hors tabac passant de 93,92 en janvier 2010 à 107,03 en décembre 2021, on a 14% d'augmentation pour rattraper le niveau des prix hors envolée des prix des matières premières en 2021-2022. Il faut encore 34% pour arriver aux 52,7% d'augmentation du prix (4 numéros à 55€ au lieu dde 6 à 54€). Je veux bien que le papier et le transport fassent la moitié du prix à la production, mais dans ce cas, comme dit plus haut, l'argument pour l'alignement des prix du pdf et du papier ne tient pas vraiment la route :
soit la matérialisation du magazine livré représente une part majeure du prix, soit elle en représente une part négligeable, mais pas les deux en même temps.
No.oB-42132
Il faut comparer ce qui est comparable. Si on se base sur l'IPC hors tabac, évidemment, on trouve ça très cher. Mais ce sera le cas pour de nombreux autres produits "non essentiels". On parle d'une revue de loisirs et l'inflation doit donc être comparée aux autres revues de loisir pour savoir si c'est légitime.
Canard PC est passé de 4,9 à 7,9 € dans cette période, ce qui fait 61,22% d'augmentation. Cela nous amènerait Casus Belli à 15 € 31 le numéro.
Que ceux qui ont d'autres abonnements de longue date (ce n'est pas mon cas) fassent les comparaisons. C'est le seul moyen de savoir si cette augmentation est exagérée ou non. Et d'après Canard PC, il semble que non.
En plus on est en train de dire qu'il faut limiter les émissions de gaz à effet de serre et que l'industrie du papier y contribue bien (même avec du bois issu de forêts gérées durablement, la transformation est très consommatrice en énergie, de ce que je lis dans l'article de Canard PC).
Comme l'alternative proposée n'est pas [papier vs .pdf] mais [papier + .pdf vs .pdf seul] proposer un abonnement .pdf seul va indéniablement dans le sens de moindres émissions, sans qu'il soit besoin de comparer les bilans des deux supports. C'est pas grand chose, mais c'est déjà ça.
No.oB-42132
Oui, alors là, ce n'est pas certain du tout... Pour rappel, un mail consomme l'équivalent carbone de 5 lettres papier. Notre dématérialisation prétendue écologique consomme énormément en énegie et en refroidissement des serveurs qui stockent et permettent de transmettre tout ça.
C'est un peu comme les voitures électriques. La solution est apparemment miracle parce qu'il n'y a plus de pot déchappement. Oui, mais quid des métaux rares qu'il faut trouver pour fabriquer les batteries (souvent en allant racler le fond des océans) et de leur recyclage (ils sont extrêmement polluants) ? Tant qu'il y a peu de voitures électriques, on ne le voit pas. Mais dans cinquante ans, quand elles le seront toutes, on risque de déchanter grave.
Essayons de penser avec le grand bout de la lorgnette plutôt qu'avec le petit.
C'était la minute politico-philosophico-scientifique du professeur Gollum.