[Souvenirs] Sombre Cauchemar et Enfer & Damnation (années 90) 5
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Salut à tous. Je suis tombé sur mes vieux jeux de rôle, je partage donc ici un peu de nostalgie & de curiosité rôlistique !
A la fin des années 80/début 90, j'ai créé trois mini jeux de rôle:
- Sombre Cauchemar
- Sombre Cauchemar II
- Enfer & Damnation
Le 1er était un recto-verso distributé gratuitement. Il suffisait de m'envoyer une enveloppe timbrée à votre adresse pour le recevoir. J'en ai distributé 1500 grâce à un article paru dans Jeux & Stratégie (qui était très lu à l'époque). Pour avoir le 2e, un livret A5 de 16 pages, il fallait débourser 15 francs (de mémoire) port compris.
Le 3e, Enfer & Damnation, de loin le plus abouti, a été fabriqué à environ 10 exemplaires, envoyé à la presse (Casus Belli) et à quelques créateurs que j'appréciais à l'époque: Jean Balczesak, Tristan Lhomme, Denis Beck, Pierre Rosenthal. Ce dernier en a fait une mini critique dans Casus Belli 56 (ancienne époque).
Une version réduite d'Enfer & Damnation a été publiée en encart dans Jeux & Stratégie numéro 4 nouvelle formule. Ils ont massacré les illustrations noir & blanc en mettant du rouge n'importe comment.
Ah et le thème d'Enfer & Damnation ? Les joueurs sont des agents du Paradis et luttent sur terre contre les agents et créatures de l'Enfer, mais en mode fun & comédie. A noter que le jeu est paru en même temps qu'In Nomine Satanis, je réfute donc toute déclaration de plagiat de thème 
J'ajoute encore un détail pour l'anecdote: Denis Beck et Tristant Lhomme ont écrit 2 mini scénarios pour Enfer & Damnation
Quelques photos:
Résumé du système de règle d'Enfer & Damnation (1989):
- chaque perso. dispose de 4 caractéristiques notées entre 1 (faible) et 3 (fort): Habileté, Astuce, Volonté, Baraka.
- l'état de santé est représenté dans une grille : OK, sonné, blessé, K-O, mort
- pour résoudre une action, le MM (Maître du Monde) détermine la difficulté entre 4 (facile) et 6 (difficile), ainsi que la cacactéristique impliquée. Le joueur lance autant de dés que la valeur de sa faculté, et ne retient que le chiffre le plus élevé. Ce chiffre doit être supérieur ou égal à la difficulté pour réussir le test.
- pour les oppositions, le principe est le même mais au lieu de battre une difficulté, il faut battre le score obtenu par l'opposant.
- pour les combats, originalité: au début du combat, chaque joueur constitue une pioche de 6 pions symbolisant la force des coups qu'il peut porter (prenant en compte son habileté et l'arme utilisée). A chaque tour, il *choisit* la force du coup qu'il pourrait infliger (en gros faible, moyen ou fort). On fait un test en opposition et si le joueur gagne, il applique le niveau de blessure à l'opposant. Le jeton choisi est alors laissé de côté, que le coup ait porté ou pas. Les choix deviennent donc de plus en plus restreints. Au bout de 6 tours, tous les jetons sont à nouveau disponibles.
- HENAULT
Bonjour Paparoliste,
J'ai lu cette critique de Pierre Rosenthal dans cet ancien numéro de Casus Belli.
Et ce jeu de rôles me faisait furieusement envie !
Je m'étais dit : "Super, un jeu qui n'a pas l'air compliqué (pour le système de jeu) et rigolo ! ".
Avez-vous pensé à mettre ces jeux en pdf et en téléchargment gratuit ? Ou non ? Vous intéressez-vous encore au jeu de rôles ?
Bonne journée !
Oui je m'y intéresse toujours, je suis d'ailleurs toujours abonné à CB.
J'envisage peut-être de ressortir Enfer & Damnation sous une forme ou une autre. En tous cas une forme très compacte. A suivre...
