oblis : les races dans ma version du jeu [WIP] 1
Forums > Magazine & Site Internet > Parlons du magazine
Nains
Peu de nains sont visibles dans le monde. Vu comme des curiosités, les rares qui s’aventurent finissent le plus souvent par se regrouper pour former des communautés solides dans les villes majoritairement humaines.
Les nains sont bien connus depuis longtemps, possédant des comptoirs dans les très grandes cités. Ils se sont installés profitant de leur sens du commerce et de leurs compétences métallurgiques pour se faire un nom. Chaque grande cité possède un quartier nain qui a sa propre vie.
Les nains sont naturellement bons en forge, commerce et bagarre ; bien que courts sur pattes, ils savent et aiment se battre, profitant de leur petite taille et forte constitution pour tenir face à des adversaires en majorité plus grands qu’eux. Par contre, on ne les rencontre que très rarement en tant qu’aventuriers ; ne courant pas vite et n’étant pas agiles, ils sont de piètres compagnons de route.
Cette situation change depuis environ 30 ans : on trouve de plus en plus de nains dans les troupes de tout poil, parfois même des troupes naines qui sillonnent les routes. La raison est secrète même dans le peuple : leur havre principal est sur le point d’être détruit par un volcan souterrain. Les grandes familles nobles ont envoyé partout des gens de confiance trouver d’autres refuges pour leur peuple. Toute place forte sera bonne à prendre, tant qu’elle peut accueillir et protéger un million d’âmes. Pour le moment deux options ont été retenues : une ville humaine accrochée dans une montagne et un havre elfique dans une forêt d’altitude. Evidemment, les nains sont conscients des conséquences de tels choix, mais la situation devient de plus en plus critique.
Les nains sont connus pour être de bons compagnons : bons vivants, amateur de bagarre, un peu grognons mais très souvent fidèles en amitié. Toutefois ils sont connus aussi pour une particularité : on n’a jamais vu de lanceur de sort nain qui soit réellement doué, à croire que la magie les boude.
Ce handicap est largement compensé pour la défense de leur territoire par leur paranoïa naturelle et leur combativité. Mais les nains cherchent activement à avoir des lanceurs de sorts dignes de ce nom ou à trouver un moyen de contrecarrer cette « malédiction ».
Elfes
Les elfes sont aux yeux des humains une énigme. Difficiles à différencier pour les non-initiés. Deux elfes auront toujours des rapports cordiaux et distants, qu’ils s’aiment ou qu’ils soient sur le point de s’entretuer. Les elfes sont connus pour deux choses : ne pas aimer parler de leur ancienne communauté elfique et ne pas tenir l’alcool.
La réalité est complexe : les clans elfiques sont embourbés dans une guerre qui dure depuis des siècles et dont personne ne voit l’issue. Le peuple tout entier souffre de cette situation, lassé des folies de la noblesse, mais n’arrive pas à remettre leur système féodal en question. Les nobles de chaque clan vivent de plus en plus dans une chimère où la grandeur elfique est toujours d’actualité. Dans les faits, les clans sont séparés, certains étant retournés à un mode de vie sauvage et primitif, d’autres ont simplement disparu sans laisser de traces. Et la guerre continue, discrètement, souvent par des escarmouches plus que par des mouvements de troupes ; la fertilité elfique ne suffit plus depuis longtemps à combler les pertes et c’est un peuple entier qui agonise dans une guerre sans fin.
Les elfes vivent généralement reclus dans leurs forêts. Ultimes prédateurs dans ce milieu, ils sont habitués à être respectés et craints.
Contrairement à la légende urbaine, les elfes ne sont pas immortels ; ils vivent souvent très vieux dans leur habitat, mais sont aussi mortels que les humains en dehors. Simplement, ils ne vieillissent plus physiquement après leurs 30 ans.
L’exode des elfes a commencé il y a plus de 150 ans : ce peuple, qu’on ne connaissait que pour défendre farouchement certaines forêts et ne jamais en sortir, a vu des individus isolés se mêler petit à petit à la population urbaine. Doucement, ces êtres isolés se sont révélés être de plus en plus nombreux et maintenant ils sont tolérés dans la plupart des villes.
L’attitude de l’elfe moyen en dehors de son clan ou de sa forêt est assez déroutant pour les humains : ils paraissent froids, orgueilleux, introvertis et peu loquaces. En fait les elfes sont tiraillés entre le respect de leur mode de vie et la tristesse de l’exil. Car celui qui quitte son clan ne pourra jamais revenir dans le monde elfique. Tous les elfes que l’on peut rencontrer sont des exilés involontaires, qui furent chassés ou qui ont tout perdu.
On retrouve plusieurs types d’elfes en dehors des forêts :
• Les primitifs : les plus rares, qui ne parviennent jamais à s’adapter vraiment à cette vie si différente au milieu des humains et qui finissent le plus souvent avec une lame enfoncée dans le dos ou morts de faim sur un bord de route.
• Les chimériques : c’est ainsi que les elfes surnomment entre eux ceux qui refusent de reconnaître la situation actuelle et qui continue à croire que l’empire elfique est toujours une réalité. Souvent, ils cherchent querelle aux elfes des clans ennemis et regardent avec mépris les humains. C’est en groupe qu’ils sont les plus dangereux.
• Les oubliés : la majorité des elfes que l’on rencontre font partie de cette catégorie. C’est les elfes qui tentent de survivre, comme ils peuvent, dans ce monde qui n’est pas le leur.
Les elfes sont aussi connus pour un terrible travers : ils adorent l’alcool mais ne le supporte pas. Un elfe est bourré en moins de 4 choppes, et ils ont l’alcool très mauvais. Les elfes alcooliques ne survivent pas longtemps, souvent tués dans une bagarre de taverne qui tourne mal ou finissant ivre mort et sans le sou dans un caniveau. Les elfes qui survivent le plus longtemps refusent souvent de boire le moindre verre.
Il n’y a pas de communauté elfique dans les cités ; les différences entre chaque elfe les empêchent de créer les mêmes groupes que les autres races.
Petits gens
Sous ce nom on trouve tout ce que l’on peut compter comme gnome, hobbit ou halefing. Leur histoire est bien triste : on raconte qu’à une époque ils avaient leurs propres royaumes qui vivaient en paix avec ceux des autres races. Mais, pour une raison que l’histoire a oubliée, ils se sont fait attaquer et n’ayant pas d’avantage particulier, ils se sont fait rapidement envahir et asservir.
On retrouve des petites gens un peu partout de nos jours, avec une unique constante : ils occupent les tâches ingrates ou sont des esclaves. Ils sont une composante essentielle des basses classes, des reclus ou des mendiants.
Le petit peuple a une situation immobile : tout le monde est habitué à les utiliser comme esclaves ou servants, donc leurs chances d’évoluer sont minimes. Les rares qui arrivent à se faire affranchir sont mal vu, victimes des remontrances et haines de tous, y compris de leur peuple. Ils finissent souvent par se réfugier hors des villes en espérant ne pas tomber sur des pillards.
Le petit peuple subit la même malédiction que les nains : ils ne sont pas des lanceurs de sort. Leur seul véritable avantage reste leur capacité à se reproduire rapidement, les femmes accouchant en 4 mois et toujours des jumeaux ou des triplés.
Le rapport entre les jumeaux du petit peuple est très puissant ; ils possèdent un lien télépathique fort, leur permettant de pouvoir échanger des informations ou des visions de ce que fait l’autre aisément et très discrètement. Ils font d’excellents espions, mais les humains ont découvert qu’ils privilégient les liens familiaux bien avant la loyauté avec leur employeur.
Car le petit peuple a une haine tenace envers les grandes jambes, qui est maintenue de génération en génération par les traditions orales et la misère de leur existence. Faire confiance à une petite gens est une erreur qui a coûté la vie à nombre de personnes…