Sondage : ouvrage de jeu de rôle, primauté de la rapidité de livraison ou de la qualité de relecture ? 105
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[...]3. Il ne faut pas de contrepartie
4. Il ne faut pas que cela enchérisse la valeur d'un produit3: donc pas d'ouvrage gratuit (physique ou pdf), pas de nom dans les remerciements
4: Est-ce qu'un livre sans faute/avec beaucoup moins de fautes/avec moins de fautes a-t-il plus de valeur qu'un produit avec des fautes? En valeur faciale, non. En valeur commercial pour un éditeur qui ne perdra peut-être pas de clients dû à l'orthographe approximative de ces ouvrages, la question peut être posée
Jeremy7435
Un nom dans les remerciements ça n'est pas une contrepartie. Ça n'a pas de prix (de valeur marchande).
Enchérir la valeur d'un produit veut dire augmenter son prix a la vente. Donc tant que l'éditeur ne profite pas du travail d'un bénévole pour vendre son produit plus cher c'est bon.
Parfois, l'éditeur rémunère le relecteur avec des exemplaires, ce qui ne lui coûte pas grand chose, et le relecteur est content. Sauf que ça n'est pas très légal, c'est un avantage en nature non déclaré. Le seul statut légal c'est auto-entrepreneur, avec des galères administratives et des taxes après la première année, plus élevées que ce qu'aura gagné le relecteur. Ou bien salarié, et plus aucun éditeur ne salarie de relecteur.
Je dirais que le coeur du problème est là. L'éditeur s'expose à des risques en s'adressant à des gens qui ne sont pas de son équipe. Risque qualitatif, risque professionnel, risque juridique... Parce qu'on en a pas parlé, mais il peut aussi tomber sur un relecteur avec qui il va s'embrouiller et qui va raconter un peu partout sur le net les secrets internes de l'éditeur.
La question est quand même étrange à la base. Préférez-vous recevoir le produit que vous avez payé avec du retard ou avec une qualité moindre ?
Ben la seule réponse qui me vient c'est "Dans les délais et avec la qualité optimale". Pourquoi les acheteurs devraient avoir à choisir via sondage ou IRL entre les deux ?
Et puis d'un autre côté, pour les auteurs/éditeurs/maquettistes/etc. j'ai la faiblesse de penser que dans leur grande majorité ils font ce qu'ils peuvent pour que le produit sorte rapidement et avec le maximum de qualité. Et si jamais se trouve sur le marché un éditeur/auteur/etc. qui s'en tape réellement de la qualité de relecture, je ne pense pas que 2 mois ou 2 ans de plus changeront son point de vue.
Quant à résoudre le problème du coût par l'utilisation industrialisée des bénévoles, je ne suis pas certain que les relecteurs pro qui essaient de vivre de leur métier apprécient la chose, et que les entreprises qui le feraient ne se retrouvent pas dans une zone grise de la légalité du travail déclaré.
Merci, tu as fait ma journée!!!!
Alors, revenons au côté "juriste" d'Edwin :
1. Il ne faut pas de lien de subordination
2. Il ne faut pas de contrat
3. Il ne faut pas de contrepartie
4. Il ne faut pas que cela enchérisse la valeur d'un produit
5. Cela doit être ponctuel et de courte durée
6. Cela ne doit pas se faire à la place d'une personne qu'on aurait normalement embauchée. A la limite, ce serait le seul point qu'on pourrait opposer. Toutefois, vu le peu d'argent pour la relecture, et les capacités financières d'un éditeur de jdr, ça m'étonnerait qu'un juge le retienne. Surtout si l'éditeur a pour habitude de faire relire en interne.
1/ Ici, rien à dire pour moi.
2/ Les bénévoles n'ont (normalement) pas besoin de contrat.
3/ Pas de contrepartie : Ok, donc, remerciements dans le livre oui; un exemplaire du livre (PDF ou pas) non; une rémunération non.
4/Tant que l'éditeur ne se sert pas du travail de ses bénévoles en augmentant le prix de l'ouvrage...
5/ Alors, je pense à certains livres de jdr qui doivent faire plusieurs centaines de pages... Donc là, à moins de s'y mettre à beaucoup de bénévoles, OU d'être un relecteur pro (auquel cas il se ferait certainement payer), ce ne sera pas un travail court. Comment faire alors ? Faire appel à de nombreux relecteurs qui n'auront pas les mêmes idées, la même façon de tourner telle ou telle phrase ? Ou faire appel à un relecteur pro qui accepterait de venir gratuitement ? Ou alors, selon Edwin, ne pas se considérérer comme bénévole ? Donc être payé ?
6/Donc, cela ne se fait tout simplement pas, car on pourrait embaucher un relecteur pro plutôt que de faire appels aux bénévoles (selon Edwin) ?
My two cents,
- JM MJ
My two cents à moi en tant que chef de projet sur Laelith sont sur l'autre post consacré au sujet. Mais je suis raccord avec toi.
[citation supprimée]Celle là je l'ai envoyé à mon beauf et à ma frangine, qui n'arrive plus vraiment à vivre de leur métier de correcteur depuis une dizaine d'année... 
Après leur avoir expliqué la discussion bien sur... La gueule qu'ils ont fait ! Toutefois vous m'excuserez, je l'espère, de ne pas vous faire part de la réflexion que ça leur a inspiré...
.L'esprit du sondage est : êtes-vous prêt à patienter un peu plus pour qu'on vous livre un ouvrage sans coquille ou préferez-vous l'avoir le plus tôt possible au risque d'avoir des coquilles ?
Bon, ça c'est l'esprit.. Et donc, que comptes tu faire des résultats ? Parce que si c'est juste pour lancer un débat, je l'ai déjà vu passer sur un autre fil non ?
Je ne comptais plus écrire dans ce fil puisque je n'arrête pas de devoir réexpliquer encore et encore les mêmes choses.
Et à toutes les dernières questions qui ont été posées, la réponse se trouve déjà dans ce fil, il suffit de lire les commentaires dans leur entièreté.
Peut-être tes réponses ne convainquent pas les gens, peut-être même avons-nous raison de ne pas être convaincus. Qui sait ?
Je vais toutefois reprendre ces dernières une enième fois car la façon dont mes réponses sont déformées n'est pas très honorable.
1. Oui, il existe déjà des erratas chez BBE (par exemple, mais le sujet s'adresse à tous les éditeurs) mais l'accès aux outils qui permettent de les faire remonter (pdf) est strictement limité aux contributeurs. Et parmi les contributeurs, selon la pp, il n'est pas dit qu'il y ait énormément de relecteurs pro ou d'amateurs doués qui aient envie de faire la relecture bénévolement.
L'idée est donc d'ouvrir la possibilité de correction à tous les relecteurs pro ou amateurs doués qui auraient envie de se lancer là dedans.
Ok, donc on cherche un relecteur pro, assez hypé par un jeu pour bosser gratuitement pour ce jeu mais pas assez pour l'acheter. A mes yeux ça ne tient pas la route, ce n'est même plus l'aiguille dans la botte de foin que tu cherches, c'est la vie sur mars.
5. Enfin, le sondage, et je remercie les participants (je vais le laisser le temps que tous ceux qui souhaitent y participer le puisse), dans l'idéal, pourra être remonté aux éditeurs. [...].
Il semble que l'on ne répétera jamais assez que l'idée que les utilisateurs actifs de ce forum puissent etre représentatifs des consommateurs de JdR est à oublier. Du coup je ne vois pas ce qu'un éditeur pourrait faire du résultat de ce sondage qui a autant de valeur qu'une série de 'like' sur une page Facebook.
Ensuite en lisant en diagonal le fil intitial sur le sujet, il me semble que des personnes parties prenantes dans le domaine ont apporté des réponses factuelles ramenant aux moyens financiers la problématique, liée au marché de niche qu'est le JdR. Il se peut que la réponse ne plaise pas.... Mais :
- Il y a un moment où un débat doit s'arreter, quitte à convenir d'un désaccord. Il faut savoir le faire en tout cas pour ne pas donner l'impression de parler dans le vide. Faut pas confondre pousser une reflexion jusqu'au bout et épiloguer sans fin....
Je dis ça sans chercher à agresser, sincèrement. 
Sinon, oui, des personnes, parties prenantes ont participé, les réponses ne furent toutefois pas factuelles mais surtout généralistes, plus des opinions ou parfois une volonté de défendre ses intérêts.
Non. Et ça, c'est un procès d'intention.
Et j'ai déjà apporté une réponse à cela.
Et ça ne change pas la réponse. Si tu veux aider, proposes. Si tu attends qu'on te demande, tu attendras longtemps. Les éditeurs ont d'autres choses (beaucoup) à faire que de venir chercher les gens sur les forums.
[citation supprimée]Je pense que tu te trompes, tu n'as pas besoin de réexpliquer, c'est un discour de politicien ça : "mon auditoire n'est pas d'accord parce qu'ils n'ont pas compris, je vais leur réexpliquer"... Des acteurs du milieu t'ont répondu très clairement, relis leurs posts, c'est assez bien expliqué.
Beaucoup t'ont aussi répondus, que ton sondage n'a aucune valeur pour personne, parce que tu ne t'adresses pas un échantillon représentatif des gens qui achètent des jeux de rôle et que tes questions induisent les réponses ("peut être" parce tu n'es pas un pro, faire un sondage valable ce n'est pas inné, ça s'apprend, et même des pros ne peuvent qu'estimer une fourchette... en fait c'est un métier quoi ! )
Il t'a été expliqué aussi que correcteur est un métier, ce n'est pas une question de surdoué, ce n'est pas de la relecture, c'est de la correction, il y une formation pour cela c'est un métier du livre !
Et faire du bénévolat pour une entreprise commerciale c'est prendre du travail à quelqu'un, et non je suis désolé, dire que les entreprises en questions ne peuvent pas payer de correcteur professionnel donc ça ne prend le travail de personne, ce n'est pas un argument. Si les boîtes n'ont pas les moyens de le faire, elles doivent soit accepter que leurs produits sortent sans correction, soit faire payer plus cher ce produit pour pouvoir payer un professionnel. Les éditeurs de jdr ne sont pas des société a but non lucratif.
