A quand un grand JDR français ? 685

A mon avis, tu te trompes totalement.

Ton sujet ici fait plus café du commerce qu'autre chose en plus de ne pas spécialement être intéressant, encore une fois, quel intérêt y-a-t-il à vouloir exporter des jeux français ? Pour moi, il y a bien assez de diversité dans le monde rôliste et ce genre de questionnement me fait plus penser à une certaine vision du colonialisme culturel à la française.

Si tu veux des vrais données et compagnie, démarche plutôt les éditeurs à travers Casus Belli, JDR mag ou même Di6dent, mais tu n'auras clairement rien de pertinent en postant sur un forum.

Ensuite, je ne vois pas ce que les chiffres t'apporteront quant à la problématique de base et encore moins ce que t'apportera une comparaison entre les différents marchés nationaux.

Pour conclure, la problématique de base ne me paraît pas pertinente, la manière de faire ne me semble pas efficace et enfin, je ne vois pas spécialement le lien entre les données que tu cherches et une solution à ta problématique.

J'ai perdu l'enjeu du fil.....

Qu'est-ce qui manque donc à la France pour faire un grand jdr qui s'impose au côté des 4 références ? Pourquoi toutes les tentatives ont été des échecs ?

J'en reviens donc à ma question, pourquoi cet échec français à se hisser au niveau des 4 références (pérénnité, nombre de joueurs et suivi de la gamme) ? Question de moyens financiers ? D'idées ? De compétences ? Ou alors est-ce juste que les 3 n'ont jamais pu être réunis pour le même jdr ?

Déjà à l 'époque les français voulaient ils sortir un jdr pour atteindre ce niveau là?

Je crois que les auteurs de l'époque étaient plus sous le charme qu autre chose.

C'était l'époque des jeux de stratégies, des soldats de plombs et des maquettes et je ne parle pas du reste niveau français.

A part le nucléaire et nos missiles Exocet donc notre savoir militaire et technique, nos gauloises et nos gitanes, qu avions nous à exporter? ( j ai bien quelques réponses mais je les garderai pour moi)

Y a t il eu des tentavives?

Je ne sais pas. En tout cas, je vois plein de gens ici qui disent avoir acheté H&D et du coup ne pas vouloir acheter D&D5 car ils préfèrent "la version française". Et j'ai plusieurs amis qui ont fait de même. Je ne connais pas la proportion, mais de fait, ça a forcément diluer les ventes de D&D5. La puissance de la dilution est inconnue par contre.

AMTHA c'est anecodtique pour le coup. Peut-être un peu plus grande qu'ailleurs parce que le CF de H&D a eu lieu avant la sortie de la VF de D&D5. Mais sinon c'est à mon avis à la marge.

Fantasy Craft et 13e Age ne sont pas "D&D" comme H&D ou Dragons qui eux sont basés à 100% sur le SRD et l'incluent intégralement. Pas comparable AMHA. Par contre, tu pourrais dire Pathfinder pour D&D3.X, là on est sur le même type.

Geraud myvyrrian G

Oui sauf que ce sont deux époques différentes dans ce cas là. (Pathfinder a récupéré les mécontents de D&D4)

Avec son 45T des satelittes et son célèbre PNJ/Monstre : le "jeuderoleu"!

Je crois qu'il n'y'a pas eu de volonté de "conquerir le monde", dans un contexte ou l'on pensait surtout marché domestique. Les jeux qui sortaient avaient pour but de faire le "complément" quand tu jouais pas à DD ou cthulhu, plutôt que de les remplacer. L'ambition et la volonté n'était pas là,et le public jouait au grand ancien (DD), jouait ses lectures et le cinema (Hawkmoon, Cthulhu, Stormbringer, star wars, james bond, conan), tentait Runequest pour jouer à DD au D100, a tenter l'experience le jeu de plateau warhammer en version jdr, et a découvert le cyberpunk avec le jeu du même nom et shadowrun.

le JDR français n'a existé que par des Ovni qui venaient se glisser

Knight va résoudre ce problème

Je croyais qu’on parlait jdr et pas meuble?

J'avais cru comprendre que le debat portais sur un jeu reference francais et qu'il avait pris l'exemple de l' ON qui en allemagne enterre tout le reste.

Quelque part la france se distingue par sa creation assez vivace je trouve ( ne connaissant pas les autres marchés je ne fait que supputer) plutot que par une grosse reference.

Tout est lié. Le regain du JDR en France et dans le monde n'est pas innocent dans la relance de la commercialisation des bibliothèques ... et là les suedois sont devant les allemands ...

[message supprimé]

du talent ?

La vache... Je sais pas si y'a moyen d'être plus insultant que ça?

Vis à vis des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs français qui ont accouché de très bons produits et de très bonnes gammes.

Doit-on en conclure que tout ce qui se consomme en masse est forcément mieux?

Donc on se demande pourquoi le JdR français n'a pas l'équivalent de son Johny Halliday pour le rock ? Super .

En attendant, Johny ou pas, ça n'a pas empêché les amateurs de musique amplifiée d'avoir des scènes Iinde riches made in France ou pas, d'avoir Bashung ou Téléphone. Donc en s'en fiche un peu non ?Sauf à être animé d'un bon degré de chauvinisme.

Pour revenir au JdR, on se fiche un peu du marché allemand et la comparaison me semble ridicule. On refait la petite histoire de l'édition sur des hypothèses infondée, on papote sur du vide.

Une loco, c'est comme Johny, ce n'est pas une nécessité ou d'un interet particulier quand on a accès a une prod de qualité, locale ou pas. Il me semble que c'est le cas. Le block buster viendra (ou pas) quand le marché le permettra et permettra de consolider la professionnalisation des acteurs. Il n'y a pas d'échec là où pour absence d'intérêt il n'y a pas eu d'essai ou d'intention. On en est au bel âge ou il semble que les auteurs français se soucient plus de la qualité que de produire en masse ou chercher à court terme poule aux œufs d'or au détriment de ce qui les anime.

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T'as sincèrement l'impression d'avoir avancé sur quelque chose là ?

Quand je lis tes conclusions, et quand je lis ce que les gens t'ont répondu, j'ai vraiment l'impression de voir deux choses qui n'ont rien à voir.

On a tout de même en France des éditeurs de jdr qui font faillites, d'autres qui vivotent, des joueurs qui n'ont plus de matériel après les livres de base et un ou deux suppléments (parfois même pas). La situation n'est pas très saine.

Question choix, en VF, je vis effectivement mal la situation, car il Y EN A TROP !

La qualité des contenus et des contenant n'a fait que s'améliorier ces 10 dernières années. Les financements participatifs ont dynamisé le secteu,r avec quelques revers à la marge, mais dont les bénéfices sont évidement dans un marché de niche. La contrepartie est que l'exigence des clients a augmenté, en raison de la transparence que permet ce type de financement et la communication directe avec les acteurs (editeurs/auteurs) facilitées par les outils d'aujourd'hui. Il y a 20 ans on faisait sa vie de rôliste avec une boite et un mag qui sortait tous les 2 mois. Aujourd'hui on veut des supléments mensuels, et c'est une bonne chose car c'est ce qui maintient et peux developper le marché. Nous sommes donc dans une dynamique positive il me semble.

On ne peut pas decemment prétendre que la majorité des joueurs, majorité qui ne fréquente pas ce forum, vit dans la frustration permanente.

Et je ne sais pas où la situation n'est pas très saine, en tout cas toujours pas pour les clients. Peut-être pour les auteurs qui aspireraient en plus grand nombre à en vivre correctement. Mais c'est le jeu actuel de l'édition que l'on peut étendre à la BD, littérature, musique, voir le sport, tous ces secteurs qui connaissent des activités de niche investies par des passionnés. La promotion, la diffusion, les activités de club, le developpement des jeux de sociétés "modernes", et notre carte bleue sont les meilleurs outils. Si on ne parle que de BBE, quand je vois leur investissement dans les manifestations s'accentuer au fil du temps, j'ai tendance à penser que nous sommes sur le bon chemin.

Au final je crois que ta perception de la pratique et du marché est un peu faussée par un appriori injustifié (si je peux me permettre) et que du coup la question inititale n'est pas la bonne.

Je ne crois pas que ce soit "pourquoi nous n'avons pas Johnny", mais plutot "pourquoi nous n'avons pas les Stones ou les beattles". A savoir un JDR Français moteur connu internationalement et qui perdure dans le temps.

c'est pas incompatible avec d'autres JDR ou d'autres création.

Il y a une question de volonté de la part des éditeurs à prendre en compte. C'est déjà pas facile de sortir un truc en France, le penser à l'international ça devient un peu effrayant...

Des produits français ayant une certaine notoriété à l'étranger ça existe. Les produits 7e Cercle (Qin, Yggdrasil) ont de la notoriété (et je pense que d'une certaine façon ont influencé l'image de ce qu'est un jdr français à l'international). Mais 7C eu la bonne idée de faire ça en partenariat avec un éditeur us ayant déjà pignon sur rue. BBE a tenté l'expérience avec Polaris (qui semble un choix judicieux : grosse gamme, plusieurs éditions, système de jeu dense) mais a tenté l'aventure en solo - probablement parce qu'un partenariat n'était pas intéressant financièrement - et n'a pas réussi à trouver une fanbase...

Aujourd'hui je pense qu'il n'y a qu'un jeu qui pourrait véritablement cartonner aux states (sous réserve d'une bonne com) : Pavillon noir. Un jeu qui a ZÉRO concurrent (non 7th Sea n'est pas un concurrent), beau, documenté, un système poussé mais un charme "à la française", une référence sur un thème très populaire aux states, et une gamme qui possède déjà quelques ouvrages tout aussi canons. Si le jeu est lancé en partenariat avec un éditeur possédant une belle communauté (genre MCG qui a déjà des contacts avec BBE) je pense qu'il peut s'imposer comme nouvelle référence française...

Ok, j'avais mal compris. Je trouve cette question encore plus "étrange" et ouvre la porte a tous les lieux communs.en raison de son éloignement de la réalité du marché et de l'activité.

- l'invention et le savoir faire ont été pendant longtemps localisés dans le pays d'origine. L'appropriation de ce savoir en local par les acteurs demande du temp. Édit : et il faut du talent à tous les niveaux.

-l'activite de niche locale ne permet pas de développer la puissance nécessaire pour s'imposer a l'extérier, sur des marchés déjà bien fournis

- le grand consommateur US n'est peut être pas le plus facile a convaincre en terme d'ouverture culturelle

- il faut des personnes intéressées par l'objectif en local et/ou a l'extérieur.