Discussion générale sur la gamme 6681
Forums > Jeux de rôle > JdR Black Book > Oeil Noir
Comme déjà indiqué de nombreuse fois sur le forum, il n'y pas 36.000 choix:
- Soit BBE n'indique pas de date et des souscripteurs ne sont pas contents.
- Soit BBE indique une date.S'ils sont en retard, les souscripteurs ne sont pas contents.
- Soit BBE prévoie large et les souscripteurs ne sont pas contents car BBE ne prévoie pas de timing réaliste.
Donc au final, les souscripteurs râlent.
Une seule chose est acceptable, recevoir le colis tant attendu.
Alors d'une ça n'était pas juste une question sur la date de livraison, et deux la réponse de David se justifie : si il y a mécontentement réel, il reste la possibilité de se faire rembourser.
Maintenant pas la peine de revenir sans cesse sur ces deux posts à l'avenir.
PS: Et quand est-ce qu'on obligera les forumeurs à avoir un VRAI PSEUDO IDENTIFIABLE pour avoir le droit de poster sur le forum? S'il vous plaît? J'en peux plus de tous ces anonymes, je sais jamais qui je lis
LeoDanto
Ah ça ^^
- Judge Ju
par contre judge ju ne fais pas avocat dans la vie tes arguments (ils sont toujours du retard, ils sont pas dans le rythme etc...) n'est pas super pour leur défense
Je fais juste un constat. BBE a marché fort l'année dernière avec 70 nouveautés et des PPs de folie. Par contre, ils ont du retard sur les dates annoncées sur la plupart des PPs, même le Casus 20 s'est fait attendre. Pour moi les deux sont liés, car même si chaque projet est mené par des équipes différentes de traducteurs/auteurs/relecteurs, la gestion du projet, de l'édition des boîtes, des négociations pour de nouvelles gammes... ben çà prend aussi beaucoup de temps !
BBE est en phase de croissance soutenue et comme pour toute entreprise c'est pas forcément simple à gérer et çà peut générer des retards dans les projets.
Après, on peut voir le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide. Perso je suis d'un naturel optimiste et le fait que BBE marche bien et qu'ils lancent des super projets c'est une bénédiction pour nous rôlistes. Après des années de vaches maigres, on voit le bout du tunnel avec des trucs super enthousiasmants, H&D, l'Oeil Noir... Je préfère donc les encourager à continuer et apporter mon aide dans la mesure du possible (relecture) plutôt que de râler. Mais rien n'empêche effectivement quelqu'un qui n'est pas dans cette optique de se plaindre et de se faire rembourser s'il le souhaite. Sauf que çà ne fera pas sortir les livres plus vite...
- vilxav
- et
- N Letteron
c'etait pour la blague judge ju (l'avocat tout ça pour détendre l'atmosphère ) je ne vais pas non plus m'en faire un ulcère de cette histoire au pire je me défoulerai sur la pauvre tribu de gob du coin
NoOb30577
NOOONN ! Pas sur des gobs ! Ils ne sont pas méchants
Pendant 2 ans de campagne de l'Oeil Noir, mon perso a eu le même serviteur gob qui l'a accompagné dans tous les scénarios. Je ne peux pas dire qu'il fut un fidèle serviteur, il était lâche et cupide mais il a bien servi au MJ pour animer les parties.
- vilxav
je n'ai ni dis qu'ils etaient méchants, et encore moins que j'étais gentil...
Bonjour,
alors, déclaration de conflit d'intérêt : j'ai traduit un chapitre et deux scénars. Mais en dehors de ça je ne suis pas dans les petits papiers de l'éditeur (bon, plus que vous forcément sur le présent sujet).
Donc : concernant la critique, en fait, on reproche simplement un manque de professionnalisme, que ce soit en terme de délais, de communication et de qualité de relecture initiale.
Et je suis assez d'accord avec ça.
Je me tire un balle dans le pied ? Peut-être. Mais : le marché du JdR est très spécifique, un gros éditeur français c'est 2 permanents et une flopée de pigistes. Le plus gros éditeur mondial de JdR c'est une dizaine de permanents et une flopée de pigistes. Adossé à un géantissime du jeu certes, mais 10 personnes pour le plus gros JdR.
Tout ça pour sortir des bouquins de 400 p. illustrés tout en couleur avec une mise en page faite avec autre chose que Microsoft Word. Pour 50 EUR. Pour un tirage microscopique (500 à 5 000 exemplaires selon le succès attendu).
Ceux qui achètent des bouquins à titre professionnel savent combien coûte un livre de 400 p. en petit tirage typographié avec les pieds et en N&B. On est plus proche du 150 EUR.
Donc : les éditeurs de JdR sont largement sous-dimensionnés, ce qui cause des couacs réguliers. Ils tentent de donner des délais réaliste mais le moindre grain de sable vient gripper le tout et on se prend facilement 3 mois de retard. L'éditeur allemand sort des errata une 2nde édition corrigée, on veut les intégrer : retard. En relisant on s'aperçoit d'une incertitude dans la VO (le –2 à l'esquive pour les armes de jets il est enlevé avant ou après avoir diviser la valeur par 2 en raison de la réussite critique ?), on demande confirmation à l'éditeur, + 1 semaine.
Ce genre de choses.
Donc : sous-dimensionnement = sensibilité extrême aux aléas = en dessous des attentes que l'on a d'une entreprise commerciale sur un secteur concurrentiel. Et donc vous avez raison de râler.
- JyVSutekh
Comme déjà indiqué de nombreuse fois sur le forum, il n'y pas 36.000 choix:
- Soit BBE n'indique pas de date et des souscripteurs ne sont pas contents.
- Soit BBE indique une date.S'ils sont en retard, les souscripteurs ne sont pas contents.
- Soit BBE prévoie large et les souscripteurs ne sont pas contents car BBE ne prévoie pas de timing réaliste.
Donc au final, les souscripteurs râlent.
Une seule chose est acceptable, recevoir le colis tant attendu.
Daemon
Bonjour et bonne année à tous !
C'est étonnant que tu écartes d'emblée la solution pourtant la plus logique à savoir:
BBE indique une date de sortie et s'y tient !
C'est ce que sont supposées faire les entreprises non ?
Une commande participative revient à avancer de l'argent à taux zéro et à favoriser certaines facilitées (abattements sur certaines taxes, etc) pour ces entreprises. Autant je suis content d'y participer pour faire vivre notre hobby, autant je demande juste à savoir combien de temps ce prêt va durer. Donc une communication claire sur les engagements. Après je me doute qu'effectivement ils font leur possible pour tenir les délais, mais plus qu'une obligation de moyen, il faudrait que ce soit une obligation de résultat. Gageons que des directives européenes ne vont pas tarder à organiser un peu mieux le cadre juridique des CF qui ont connus une augmentation de 100% ces dernières années.
- Ethariel
- ,
- Emmanuel Deloget
- et
- cdang
Une belle présentation factuelle qui met en avant un ecueil avéré : bravo ! 😉
Et si pour aller plus loin que le constat, on essayait de trouver des solutions ? Comment les membres de la communauté de vos clients (et qui le souhaitent évidemment) peuvent ils vous aider ?
Imaginons un rôle de "relais de la communauté" qui prendrait sur son temps libre pour appeler un fois toutes les deux semaines (ou n'importe quelle fréquence réaliste) les bureaux de BBE afin d'avoir des infos sur l'avancement d'un projet (comme l'oeil noir) et prendrais de son temps libre pour partager ces infos via ce forum (ou autre).Qu'en pensez-vous ?
Le principe de ce post est de partager des idées en toute bienveillance, merci de ne pas laisser aller à des jugements valeurs intempestifs ! 😆
JyV
C'est étonnant que tu écartes d'emblée la solution pourtant la plus logique à savoir:
BBE indique une date de sortie et s'y tient !
Je pense que cette solution est comprise dans le:
Soit BBE prévoie large et les souscripteurs ne sont pas contents car BBE ne prévoie pas de timing réaliste.
Une autre possibilité serait aussi de supprimer tous les paliers bonus qui font perdre du temps, mais je pense que les souscripteurs râleraient encore plus.
Alors autant je suis déçu, voire limite rageur, quand les délais ne sont pas tenus, autant je pars aussi du principe que c'est le risque sur un FP. Avoir une législation qui impose (donc juridiquement opposable, avec dommages et intérêts, procès et tout le toutim) un respect 100% du délai sur un projet de ce type ne pourra, IMHO, avoir que deux résultats :
L'éditeur annonce des délais avec toutes les marges imaginables, et personne ou presque ne souscrira (puisque 12 mois n'est pas suffisant comme marge sur un très gros projet, surtout avec un risque de procès). Qui va dire ok je pars pour 24 ou 36 mois d'attente avant livraison ? Je ne dis pas que ce genre de retard n'arrive pas déjà, mais qui va signer pour ce délai dès le début ?
L'éditeur sort un produit dans les temps, quitte à sacrifier les bonus, les relectures, les erratas, les illustrations pas livrées à temps, etc. N'importe quoi pourvu que cela sorte avant la date pour éviter un recours en justice.
Alors oui pour des dates plus réalistes, des dérapages plus contrôlés, la comm, etc (je ne reprends pas les listes habituelles), mais l'apprentissage réciproque (notre patience, leurs délais) me parait préférable à la législation. La législation n'apporte que rarement autant de bien que l'entente amiable.
My two cents.
Oui et non très cher Judge Ju.
Je travaille dans l'informatique avec des deadlines fixées et calculées selon des abaques de calcul. Bref, l'erreur, la qualité, les impondérables sont des éléments chiffrables et parfaitement maîtrisables. Quand j'ai un client, un contrat avec lui, le moindre retard nous coûte des milliers d'euros. Sans aller jusque là, nous sommes ici dans une "Précommande" participative et donc une date à +/- 2 mois (ce qui est colossale en terme de deadline) est parfaitement suffisante. Annoncer "Printemps 2017", laisse un mou de 3 mois. Soit l'éditeur est naïf, soit il joue tout simplement sur la fibre "ne vous inquiétez pas, donnez nous de l'argent, vous l'aurez vite". Et de mon point de vue, quoi qu'en dise les optimistes, c'est bien la notion de profit qui tire son épingle du jeu dans votre argumentaire. La société grandie, elle veut s'étendre, donc faire plus de profits et au détriment non forcément de la qualité mais de l'organisation. Elle garde tout à fait sa qualité, mais rogne par précipitation sur l'organisationnel, le reporting et la communication. C'est ce qui, au final, est perçu par certains. Je ne suis ni optimiste, ni pessimiste, quand on m'annonce une plage de date, je n'ai aucun soucis. Quand on prend 2 mois, 3 mois, 4 mois et plus de retard, et bien je suis comme tout "client" : j'ai la sensation qu'on me prend pour une vache à lait sur un investissement qu'on n'est pas capable de prendre et de calculer. Pour un amateur, ça ne pose aucun soucis, pour des professionnels : si et c'est l'image générale que j'ai depuis quelques temps. Je ne participe et n'investit donc pas dans des projets qui n'ont pas une rigueur totale. Peu importe la qualité produite, l'édition, la traduction, la communication, les annonces, la progression, la fourchette de livraison etc. sont d'une grande importance pour l'image et le client. La satisfaction ne se mesure pas qu'à la qualité d'un livre édité mais aussi au parcours pour l'obtenir dans un cadre de "financement participatif".
La phrase que je lis :
- Soit BBE n'indique pas de date et des souscripteurs ne sont pas contents.
- Soit BBE indique une date.S'ils sont en retard, les souscripteurs ne sont pas contents.
- Soit BBE prévoie large et les souscripteurs ne sont pas contents car BBE ne prévoie pas de timing réaliste.
me paraît étonnante et très simpliste. Non. BBE peut aussi indiquer une date, une progression et apprendre à faire de l'édition dans les temps de ce qui est annoncé. Personne ne les critiquera. Un "timing" réaliste c'est aussi ça être un professionnel de l'édition. J'ai parfois l'impression qu'une touche d'amateurisme subsiste. Elle est certes aussi un avantage, peu importe, mais elle explique grandement beaucoup de retards, de lacunes dans la gestion du temps. Je ne critique pas le travail effectué, ou la réalisation, je critique plutôt l'organisation qui est selon moi le premier responsable et la volonté de produire (même de la qualité) en oubliant juste des contraintes aussi simple que la gestion du temps.
Alors oui, on voit fleurir des articles de ci de là pour apaiser ou pour produire de l'intérêt dans le cadre de l'attente, on voit fleurir un argumentaire qui dit qu'on veut de la qualité bref... De la communication pure et dure. Moi aussi quand je travaille j'essaie de produire toujours de la meilleure qualité, tout le monde essaie, c'est le fondement même d'un travail bien fait et c'est une contrainte que le client considère comme acquise car naturel. J'investis de l'argent pour un projet qui me semble justement de qualité. Il n'y a rien de "complexe" à découper un projet, d'indiquer tous les vendredis midi l'évolution. Bref... Je suis dans des méthodes de travail très agiles, très éprouvés et étudiés - reporting, communication, production - et par déformation professionnelle quand une entreprise m'indique des éléments j'aime que ce soit carré, surtout quand on se prétend "méticuleux" et "perfectionniste". Quand je lis une communication qui m'indique ça, je rappelle hein, c'est un communiquant de BBE qui affirme qu'ils font de la "supermegaqualité irréprochable et 100% réussis", je m'attends à autant de précision dans le calcul des délais, dans le reporting qu'on pourrait me faire. Pour moi, un type qui me sort ça et qui a 4 mois de retard, c'est un guignol qui se paie ma tête.
"+ de temps = + de qualité" c'est la plus franche rigolade que je me sois payé depuis quelques mois. Vous vous rendez compte ? Bonjour je m'appelle truc, on est hyper précis, hyper qualité, super bien, tout est aux petits oignons mais en fait, on a 4 mois de retard parce qu'on sait pas gérer notre temps et qu'on a vu trop court. Et bien quand on me sort ça, je vais répéter, on est un gros guignol. Alors j'ose espérer que celui qui a pondu cette communication se rend bien compte du paradoxe qu'il nous a lancé à la figure et de l'effet sur les gens avec même un peu d'intelligence. Moi l'impression qu'il en ressort, c'est "bonjour je t'embobine, attends, on est grave à la bourre parce qu'on a super mal organisé notre truc et qu'on est dépassé par les événements mais on a besoin de ton argent pour faire vivre le truc donc reste".
Je caricature et je ne pense pas un mot du "guignol" mais c'est l'effet produit. Et il serait tant de s'en rendre compte. Tout à fait personnellement, j'abuse un peu sur le ton (je le reconnais volontiers), je m'en fiche, je ne suis pas consumériste même du jeu de rôles et je produis souvent moi même. Je participe de temps à autres à des projets qui m'intéressent et qui me paraissent sérieux et originaux. Je ne suis ni pressé, ni râleur mais je trouve les remarques de certains dont noob, plutôt justes tout autant que celles de Judge Ju. Je pense, à la vue des derniers messages, qu'il y a vraiment des éléments possibles d'amélioration qui pourraient contenter tout le monde.
- Barre de progression en mode projet
- Reporting des travaux tous les vendredi midi par exemple
- Livraison du matériel à des créneaux différents (matériel bonus en décalé par exemple)
etc.
Bien que BBE ait fait de très nombreux progrès (je le reconnais tout à fait) dans la communication et qu'ils éditent une qualité qui me plait, je pinaille pour pinailler, j'aime "être au courant" de ce à quoi sert l'argent que je donne. Un courriel hebdomadaire ? Bref. Je me fiche qu'ils aient du retard, j'aime juste "savoir" et "comprendre" mes investissements (comme tout le monde je pense).
En tout cas, quand même, pour finir sur une note sympathique, bonne année et bon courage à notre éditeur préféré (qui aime bien, châtie bien).
- Judge Ju
Entièrement d'accord avec Jérémy et et Ethariel ci-dessus. Il y a qu'à voir ce qui s'est passé pour la precommande laelith. Ils ont prévu un délai d'un an, ce qui est énorme par rapport aux habitudes qui sont plutôt de 6 à 9 mois, je pense qu'ils ont voulu essayer de donner quelque chose le plus réaliste possible. Cependant avec un projet d'une telle ampleur, ce n'est quand même pas une garantie absolue d'être dans les temps. Résultats du côté des rolistes : ils se sont pris une volée de bois vert par toute une frange de personnes potentiellement intéressées qui ont râlé contre ce délai "démentiel"... Donc comme déjà dit plus haut, effectivement ils n'ont aucune bonne solution dans le choix de la durée, cela fera presque tout le temps des mécontents. La seule possibilité c'est de mettre un délai volontairement très très juste , et de n'avoir strictement aucun grain de sable qui vient provoquer ne serait-ce que quelques semaines de délai. Ça leur arrive parfois, ça a été le cas de mémoire sur numenera et anathazerïn, mais ça ne peut pas marcher à tous les coups.
Encore une fois, les PP de BBE (et en fait, celles de tous les éditeurs) ne sont pas des CF, ce sont des souscriptions, et le cadre légal est très bien défini depuis des dizaines et des dizaines d'années.
Quand à donner une date exacte de sortie : les entreprises font ça ? Ah bon ? Parce que moi, ce que j'entends, c'est régulièrement le mot "retard sur tel ou tel projet". Enfin, ça se passe comme ça dans le monde dans lequel je vis.
Les entreprises capables de définir une date de sortie pour leur produit ne le font que lorsqu'ils sont capable d'assurer cette date de sortie, jamais au début d'un projet. Ce n'est qu'une fois la production des iPhone bien lancée, des stocks déjà effectués qu'Apple communique une date de sortie. BBE peut le faire -- une fois que les livres sont chez l'imprimeur. Avant, ça me parait complexe -- voire impossible.
Bien sûr, je prends toute référence sur une entreprise précisant dès le lancement du projet, à la semaine près une date de sortie. C'est tout simplement impossible dès lors que la charge s'approche de quelques années/homme -- sans même parler du fait qu'une grosse partie du travail est de la création artistique. Espérer que les auteurs vont avoir le même niveau d'excellence dans leur travail sur une longue période, ça revient à mettre la lune dans un sac sans fond (indice : les sacs sans fond n'existent pas pour de vrai).
- El Roukmoute
- et
- Judge Ju
Sans compter que c'est compliqué d'annoncer une date en début de PP alors que tu ne sais pas encore ce que tu vas te retrouver à produire au final.