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Bon j'ai raté une demi-journée de débat mais c'était assez passionnant
Je retiens des échanges que s'il est pertinent de donner des conseils - qui peuvent être source d'amélioration ou générateurs de motivation - le jugement l'est nettement moins.
Parce que ceux qui jugent ne disposent pas des cartes ni des éléments pour juger - ce qui génèrent des propos néfastes et une levée de bouclier ('pi après y'a des noms d'oiseaux qui volent toussa).
Ca revient un peu à enfoncer des portes ouvertes, mais ça fait 7 ou 8 pages (je compte les pages du précédent fil - par contre je n'inclus pas celles-ci) qu'on paraphrase ça.
PS: bisous lhommesinge :p
Mais a la base les CF et autres kickstarter ont été créées pour que de petites structures et/ou indépendant puissent lancer des projets qui n'auraient jamais pu voir le jour a cause justement de plus grosses structures qui balaient d'un revers de main des maquettes soit disant invendables (et ça vaut aussi pour la musique, secteur que je connais bien).
C'est vrai. Maintenant il est quand même important de garder à l'esprit que lorsqu'on parle du financement participatif du jdr d'un éditeur français, même le plus gros, c'est pas comme si on parlait d'Activision faisant un KS pour financer le prochain Call of Duty quoi...
Evidemment comparer un acteur important comme BBE à un nouveau venu comme AKA Games peut donner l'impression de comparer la World Company avec un petit artisan local... mais faut garder à l'esprit la réalité du marché.
Là encore, ce que tu décris est un modèle que je ne comprends pas. On est pas dans un univers ultra concurentielle, mais de niche et surtout les clients ne reviennent pas pour racheter le même produit deux/dix fois fois. BBE ne vend pas des cartouches nespresso. Donc cela doit être rentable dès le premier livre vendu. Donc même si bénéfice moindre, c'est forcément rentable. S'ils vendent 1000 ouvrages en tout et que déjà 300 sont à bénéfice 0, c'est pas top comme modèle.
Je ne connais pas un seul produit qui est rentable dès le premier exemplaire vendu. Quel que soit le produit, quel que soit le secteur d'activité.
Un produit nécessite un développement, et ce développement n'est pas gratuit parce que son résultat n'est pas immédiat. Puis il nécessite une production, qui demande un investissement parce que tout produit nécessite ses outils propres, des tests, etc. Ensuite, on paye une partie de la production avant de vendre le produit - sous la forme d'un acompte.
Bref : il faut bien vendre un nombre minimum d'exemplaire avant de commencer à faire des bénéfices.
Evidemment comparer un acteur important comme BBE à un nouveau venu comme AKA Games peut donner l'impression de comparer la World Company avec un petit artisan local... mais faut garder à l'esprit la réalité du marché.
AKA Games, c'est le 7ème Cercle. C'est pas non plus un tout, tout petit éditeur artisanal.
Ceci étant dit, ni BBE ni AKA ne peuvent être considérés comme de gros éditeurs.
AKA Games, c'est le 7ème Cercle. C'est pas non plus un tout, tout petit éditeur artisanal.
Je n'ai pas bien saisi les liens entre AKA et 7ème Cercle mais ce sont deux sociétés différentes. Il me semble juste que certains membres d'AKA étaient chez 7ème Cercle avant et que ces derniers vont distribuer les jeux AKA mais ça s'arrête là.
Après j'aurais pu prendre une autre comparaison, c'est juste que sur la plateforme de BBE, j'ai voulus comparer celui qui avait le plus de projet en CF (donc BBE) avec l'éditeur le plus récemment créé (donc AKA).
Pour le reste,ma comparaison visait à mette en évidence que même le plus gros des éditeurs de jdr français avec la meilleure santé financière possible ne pouvait être assimilé à une entreprise à l'abri de risques financiers.
"Petites structures", je crois que BBE a un nombre de salariés qui se compte sur les doigts d'une main.
Oui en France, els gros éditeurs de JDR sont de petites PME, voire parfois n'ont pas un seul employé à plein temps.
@Leo: oui Aka Games = 7ème cercle
@ Poliakhoff: donc si je suis ton raisonnement ou celui de tes boutiques, elles ne vendent pas de Zombicide ( 3 ou 4 impressions en France), les boutiques en général (aux US surtout) ne vendent pas de "cards against humanity" (un des best seller de ces dernières années en...boutiques) ou blancmangercoco en France, pas plus qu'elles ne vendront du Conan jdp quand il sortira...
Et sinon pourquoi elles ne proposent pas tout simplement à leur client de payer chez elles et de commander les produits via le CF quand c'est possible ? Parce qu'elles sont "contre" ? Il vaudrait quand même mieux qu'elles s'adaptent par ce que dans le jdp/jdr, ce n'est pas prêt de s'arrêter.
Mais c'est rare que les boutiques puissent participer aux PP, CF et autres KS. Donc juste de dire "qu'elles s'adaptent" quand c'est inexistant (ou presque), c'est pas cool.
Il faut distinguer à mon avis deux cas de figures:
1°) les boutiques qui n'ont pas les moyens de participer à un CF
2°) les boutiques qui ne veulent pas participer à un CF
Dans le premier cas de figure, c'est moche pour elles. Mais s'il n'est pas possible de bloquer avec 8 mois d'avance un budget de 100 à 500 € qui leur rapportera rapidement le double, je pense que les CF doivent être le cadet de leurs soucis.
Dans le second cas, elles sont juste à côté de la plaque. Parce que les lots achetés lors des CF sont des collectors encore plus collectors que des collectors. C'est à dire que pour un prix fixe, ces lots sont fournis (en général, il faudra trier dans les CF) avec une quantité de matériel en plus qui en font des objets assez uniques et très recherchés.
Il suffit de voir la vitesse à laquelle ces lots disparaissent des circuits de distribution. Par exemple à peine un mois après la livraison de l'AdC V7, les éditions prestiges étaient introuvables! (bon y'a eu la réimpression en court de route mais quand même).
Après, y'a des boutiques qui refusent tout simplement de rentrer dans les 21ème siècle. Pas de site internet, pas d'envois postaux, pas de boutique en ligne, etc. Là encore, je pense que pour ces dernières les CF ne sont pas le coeur du problème.
Même pour une société installée, il serait stupide de se passer de FP. Cela permet de disposer de trésorerie, le nerf de la guerre pour une entreprise, je tiens à le rappeler (sans tréso t'es mort), et de ne pas avoir à s'endetter pour financer un projet. C'est par ailleurs un outil de marketing direct formidable, permettant de toucher et d'échanger directement avec ses clients, tout en créant du buzz à moindre frais. Pouvoir obtenir le même effet par des moyens "traditionnels" demanderait des moyens énormes ! Il serait donc stupide de s'en passer.
Judge JuQuestion de point de vue... Je ne dis pas que tu as tort attention
Ce n'est pas une question de point de vue c'est juste une question de bon sens économique !
Ce qui est une question de point de vue, par contre, c'est qu'est ce qu'est un gros ou un petit ? Quel est le référentiel utilisé ? Le CA, le nombre de jeux édités dans l'année, le nombre de salariés ? Là on est dans le subjectif pur car chacun aura son idée. Mais encore une fois le débat ne doit pas se réduire à cette donnée. Comme je l'ai indiqué le FP a ouvert une possibilité nouvelle en terme de financement, et au vue des avantages, pourquoi s'en passer ? Quand tu es chef d'entreprise, il faut être pragmatique et trouver le meilleur moyen de faire tourner ton business. Point.
Après le FP n'est pas utilisé par tout le monde. Les poids lourds du secteur du jeu, Asmodée, Edge, FFG, par exemple, ne l'utilise pas. Sûrement car ce n'est pas pertinent vis à vis de leur modèle économique. Au global, le marché du jeu de société (et du jdr) explose ces dernières années. Et le FP est un des éléments, mais pas le seul, de cette embellie car il permet de voir sortir des jeux qui n'auraient pas vu le jour sans ce nouvel outil de financement.
Quand à la concurrence des "gros" projets, je ne partage pas ton analyse. Les gros projets sont des vitrines qui attirent le consommateur. Plus tu as de monde, plus tu as de visites, plus tu as de gens qui participent aux FPs, plus tu as de potentiel de voir quelqu'un découvrir ton projet, et, s'il est bien monté, d'être un soutien. Donc, ces gros projets participent au dynamisme de ce mode de financement. Donc, je ne considère pas çà comme un problème. Après va t'on avoir un phénomène de saturation ? Possible, mais je pense que le potentiel reste énorme. Cela signifiera alors juste qu'il faudra que les projets montent en qualité, que ce soit au niveau du contenu et du professionnalisme. Mais je pense de toute manière que "l'âme" première du FP qui était justement de permettre à de petits projets de voir le jour ne disparaîtra pas.
On a d'ailleurs un exemple juste sous notre nez. La plate forme de BBE n'est pas exclusive à BBE. Je pense d'ailleurs qu'on peut féliciter BBE pour çà, car finalement ils aident des concurrents... Sauf qu'ils ont un intérêt à cela car quand un marché est dynamique, tout le monde en bénéficie. Ainsi on voit One%, Symbaroun, Hellywood qui ont pu être financé via le FP, ce qui permet à leurs auteurs de lancer sereinement leur projet. Ce sont des projets de "petits" (ou en tout cas de moins "gros" que BBE) qui profite de la communauté qui s'est constitué autour des PPs pour lever leur financement. Et tous sont des succès, donc ils n'ont pas eu à souffrir de l'ombre du "gros", mais on plutôt profité de son aura (punaise, elle est belle cette phrase...).
Pour conclure, on peut avoir un débat éthique pour savoir si les FPs sont bien ou non, sur le fait de donner de l'argent sans avoir le produit sous les yeux... A chacun de juger ensuite en fonction de son ressenti, mais personne n'est forcé de participer à un FP de toute façon. Par contre, si on se place sous l'angle pur de pragmatisme, le FP offre une nouvelle opportunité de financement pour les entreprises. Ils seraient donc stupides de s'en passer. Surtout que çà marche, donc finalement il y a beaucoup de consommateurs qui s'y retrouvent.
Enfin en petit aparté, je trouve que la stratégie globale de BBE est vraiment très très bonne. Bravo les gars et continuez !
Tu oublies le 3eme cas et c'est celui que j'ai cité, le fait d'être contre le kickstarter pour la simple raison ça tue le principe même du KS avec l'arrivée de mastodonte, éclipsant par la même occasion ce pour quoi le KS a existé au départ. empêchant les indépendant de sortir des projets que les "gros" ne veulent pas voir sur le marché et ou pensent pas rentable.
Donc ça se respecte. Balayer ce genre d'idéaux d'un revers de la main avec un "a coté de la plaque" c'est dur.
Moi je trouve ca louable...
Poliakhoff
Oui et c'est là qu'on te disait qu'il n'existe pas de mastodonte sur le marché du jdr français.
Que même le plus gros des éditeurs, il a qu'une (toute) petite poignée de salariés.
Que les auteurs (et éditeurs) de jdr sont payés avec les moyens du bord et souvent bien en dessous de leur investissement personnel.
Et surtout, pour le dirigeant d'une boutique c'est ne pas s'insérer dans une nouvelle dynamique intéressante et vertueuse d'un marché dont il est censé être un acteur.
A partir de là, non je ne vois pas ce qu'il y a de louable à cette troisième option.
Concernant les bonus utiles et inutiles, je vais aussi y aller de mon petit commentaire...
Déjà premier point, considérer qu'un bonus est utile ou pas, c'est purement subjectif. Perso un poster avec une carte çà me fait triper par exemple. Ca me rappelle quand j'avais la carte des ROs au mur à côté de Pamela en maillot de bain rouge dans ma chambre... Bon j'avoue je matais plus Pamela que les ROs, mais bon...
Blague à part, restons encore une fois pragmatique. Les bonus et les paliers sont un aspect incontournable du modèle des financements participatifs. Dans la mesure où on a démontré que les FPs étaient intéressants pour les entreprises, l'objectif est qu'il soit financé. Or, bonus et paliers sont un des facteurs de succès important d'une campagne, il faut donc en passer par là. Il n'y a quoi voir les commentaires qui réclament les paliers suivants, ou plus de bonus, ou qui les critiquent pour comprendre que c'est un élément fondamental d'un FP. Pour maximiser les chances de succès il faut donc en passer par là. C'est aussi simple que çà.
Concernant le fait que les soutiens devraient être plus écouté car il donne son argent sans rien avoir rapidement en retour. On se heurte là en fait à un problème de temps. Une campagne de financement est courte. Il faut donc que tout soit prêt avant de la lancer, et donc notamment avoir une bonne idée des paliers. Improviser durant une campagne n'est pas bon, car il y a déjà beaucoup de choses à faire, car c'est une période très chronophage pour le porteur de projet. Et puis, demander durant la campagne quels bonus on voudrait entre le dé vert ou le dé rouge risque de casser la dynamique d'une campagne. On a aussi le risque de paraître comme mal préparé ou amateurs (il suffit de voir les commentaires sur la projet Dragons d'Agate pour s'en convaincre), ou d'avoir des gens qui râlent parce qu'ils ont pas eu le temps de voter... On pourrait imaginer faire une consultation AVANT un projet pour tâter le terrain, mais on peut déjà faire cette analyse de ce qui plaît ou ce qui ne plaît pas en regardant les projets existants. Encore une fois un FP se prépare et regarder ce qui plaît aux soutiens est important pour bien dimensionner sa campagne.
En fait pour moi il s'agit surtout d'un argument lorsqu'on est réfractaire à ce mode de financement. Mais le succès des FPs montre que cela ne freine pas son développement.
Anecdote
Après pour la petite histoire, je n'ai pas toujours eu un regard bienveillant sur les CF.
En effet, quand la pratique a commencé à vraiment émerger, qu'elle s'est professionnalisée, je me suis dit que c'était une bonne idée pour permettre à des gammes moribondes de continuer à publier ou aux plus petits éditeurs de publier quand même leurs projets sans devoir y laisser leur chemise.
Puis il y a eu le CF sur la V7 de l'Appel de Cthulhu.
Là je l'ai eu mauvaise. De me dire qu'un des plus gros éditeurs du marché ait recours à un CF pour publier la dernière édition d'un des jdr les plus populaires en France, j'ai trouvé que c'était trahir la philosophie du CF.
Avec le recul, je me dis que la démarche n'était pas si mauvaise (même si je continue à être blasé - cf plus bas) parce que ça a permis de produire des lots vraiment intéressants: pour le consommateur, il était possible d'acheter cette édition avec en prime trois suppléments vraiment sympas, donc une bonne affaire. Quand les produits sont arrivés sur le marché, les boutiques qui avaient commandé leurs V7 ont vu leur stock fondre comme neige au soleil.
Finalement, tout le monde était gagnant.
Et je n'ai à ce jour pas l'impression que les projets plus modestes peinent à trouver preneur sur les plateformes de financement.
Après, c'est comme pour tout: il faut rester vigilant et lucide, ne pas gober tout ce qui passe et garder notre sens critique. Les CF sont une bonne chose pour l'industrie mais ne mettent pas à l'abri d'accidents, même s'ils sont souvent involontaires.
Pour la V7, je trouve vraiment dommage qu'avec le financement initial (et la qualité des illustrations commandés, vraiment magnifiques), il n'ait pas été possible de produire des livres en couleur par exemple (d'où le fait que j'ai encore un regard amer sur ce CF). Et je ne veux pas entrer dans les polémiques mais le dernier CF livré par SD, sur les 5 Supplices, a été entaché d'un scandale qu'on aurait franchement pu éviter et qui ne fait pas honneur à cette pratique commerciale.
Je vois un certain nombre de personnes qui disent ne pas aimer le principe du CF alors que leurs arguments ne sont que des critiques de projets en particulier.
Evidemment (pour moi) le fait de passer par un CF ne garantit en rien que le produit sera bon, qu'il sera bien mené, qu'il aura un bon rapport qualité / prix, que ce ne sera pas une arnaque, etc. D'ailleurs on peut trouver des exemples dans le JdR et au dehors.
Mais tous ces travers ne sont pas le propre du CF : on a eu des livres pourris, mauvais, trop chers, des arnaques, etc. bien avant le CF (et on continuera à en avoir une fois que le CF aura été remplacé par autre chose).
Donner son avis et critiquer le principe du CF en général, ou une campagne en particulier sont tout autant légitimes et potentiellement pertinents, mais je pense qu'il faut faire attention à ne pas mélanger les deux : ce n'est pas parce qu'un CF est mal mené (retard, bonus qui ne plaisent pas, etc.) que le principe du CF est à jeter. Ce n'est pas non plus parce que quelqu'un un jour a fait une campagne super que tous les CF seront de la balle !
@ Poliakhoff: donc si je suis ton raisonnement ou celui de tes boutiques, elles ne vendent pas de Zombicide ( 3 ou 4 impressions en France), les boutiques en général (aux US surtout) ne vendent pas de "cards against humanity" (un des best seller de ces dernières années en...boutiques) ou blancmangercoco en France, pas plus qu'elles ne vendront du Conan jdp quand il sortira...
David.BBE
blancmangercoco est un best-seller en France ? Je dois avouer que je comprend parfaitement pourquoi.... C'est méchamment viral. Heu... Pas du tout mon genre, évidemment.
Après, c'est comme pour tout: il faut rester vigilant et lucide, ne pas gober tout ce qui passe et garder notre sens critique. Les CF sont une bonne chose pour l'industrie mais ne mettent pas à l'abri d'accidents, même s'ils sont souvent involontaires.
LeoDantoMince, encore une fois je n'ai été ni vigilant, ni lucide... Purée, encore une fois tu as le dernier mot, je m'incline, tu as encore raison.... Trop fort.
;)
Poliakhoff
Je ne crois pas avoir rien dit de tel.
Je ne fais que signaler que si les CF sont une pratique commerciale que j'estime intéressante pour tout le monde (de l'éditeur au consommateur en passant par les revendeurs), ça n'en fait pas pourtant le truc ultime qui justifie qu'on ferme les yeux sur tout.
Au passage, l'anecdote avait aussi pour but de montrer à quel point je peux comprendre ton ressenti sur la situation pour avoir eu le même à un moment donné.
Maintenant si chaque fois que je viens argumenter tu penses que je me place en donneur de leçon, on va vite arrêter là. Bonne journée
Après, c'est comme pour tout: il faut rester vigilant et lucide, ne pas gober tout ce qui passe et garder notre sens critique. Les CF sont une bonne chose pour l'industrie mais ne mettent pas à l'abri d'accidents, même s'ils sont souvent involontaires.
Tout à fait. Mais cela est valable pour toutes les pratiques commerciales. Ce n'est pas propre aux FPs.
Par contre, il faut quand même que les acteurs de ce nouveau mode de financement fassent attention à ne pas dégoûter les consommateurs par des "scandales" qui peuvent porter un coup dur aux FPs. J'ai souvenir d'un gros financement qui a capoté, le gars se barrant en Australie avec des centaines de milliers d'euros et laissant sur le carreau tous les mecs qui avaient pledgé. C'est le genre de mauvaises pubs qui ont un impact négatif. Je suis d'ailleurs très surpris que les plate-formes de financement participatif ne soient pas plus vigilantes, car ce sont elles les premières bénéficiaires de cette nouvelle pratique.
Et je ne veux pas entrer dans les polémiques mais le dernier CF livré par SD, sur les 5 Supplices, a été entaché d'un scandale qu'on aurait franchement pu éviter et qui ne fait pas honneur à cette pratique commerciale.LeoDanto
C'est quoi, ce scandale, en deux mots ? (éventuellement par MP si tu crains que ça lance un débat hors de propos et plein d'animosité)
- LeoDanto