Division du butin 32
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J'en profite pour demander une précision sur un point qui m'échappe au sujet de la valeur des cargaisons :
Pour des vivres (15j/H), les prix sont de 1/5 en pénurie, 1/10 en cours normal et 1/20 en excès. Je ne comprends pas ces valeurs.
Quelu'un peut-il m'éclairer svp ?
- Ombreloup
C'est la valeur en pièces de huit. Un cinquième de pièce de huit, un dixième, un vingtième.
Typiquement pour nourrir 10 hommes durant 15 jours au cours normal cela coûte une pièce de huit. Ce qui fait pas bien cher quand on y pense, 4,5 fois moins cher que 15 repas pouilleux...
Page 308 de la Révolte pour DSC1978.
Merci chef. Oui ça paraît pas cher quand on avait regardé les prix par personne sur la route en France. Après, la tambouille sur un bateau, c'était pas non plus du Michelin (ou alors le côté pneu).
Pour le partage du butin, la solution simple est de prendre les règles exposées dans La Révolte aux pages 249-250 (et pour les flibustiers, 256). Donc : 1/3 pour l'Etat, 1/3 pour l'armateur et le reste divisé entre les membres de l'équipage en suivant les règles de la chasse-partie. Souvent chez les corsaires, le capitaine s'octroie plus que 2 parts de prise.
Très simple, ça facilite les calculs. Tu fais souvent tes courses pour un grand groupe de membres d'équipage, et pour un grand nombre de jours en mer. Il sera plus rapide de retirer une fraction (/5, /10 ou /20) que de multiplier par des 0,2, des 0,1 ou des 0,05. Enfin je trouve.
Flibustier, corsaire... c'est pareil à mon humble avis, du point de vue du partage du butin.
Peut-être que des flibustiers n'ont pas de vraie lettre de marque, mais alors tu leur fais payer 1/3 en "taxes" directement dans la caisse du gouverneur. Mais non, c'est pas des pots de vin, c'est comme ça que tout fonctionne à l'époque!
Cela dit, la répartition peut être différente pour des flibustiers, la pratique étant moins réglementée. Ils pourraient même payer eux-mêmes leur navire (ou le capturer à l'ennemi) et se passer d'armateur, gardant ainsi les 2/3 du butin.
Les pirates gardent tout et se le partagent... mais ils doivent payer eux-mêmes les réparations de leur navire (et d'abord acquérir ce navire, parfois par mutinerie) et leur position leur permet rarement de revendre les navires pris (et certainement pas au prix du marché). Finalement, un pirate ne gagne peut-être pas plus qu'un libustier, à valeur de prise égale.