Question large, très très large ... 31
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Salut à tous et toutes,
Pour un besoin scénaristique de mon crû, je cherche une créature / monstres / PNJ / concept qui symbolise le paroxysme de la Violence.
Alors parmi votre culture exponentielle pétrie d'univers étendus rôlistiques (peu importe le cadre et l'univers), voyez-vous quelque chose qui symboliserait ceci. Quand je parle de Violence, c'est au sens large ... le plus large possible.
Et si possible, une ou deux lignes pour expliquer d'où vient cette créature / monstre etc ...
Merci par avance pour vos avis éclairés.
Dans un univers médiéval fantastique, je verrais plutôt un démon de la violence.
Dans un univers gothique, le loup-garou me semble pas mal non plus.
Dans un univers moderne, un psychopathe, évidemment.
Et dans un unviers SF, un prédateur du type Alien, véritable machine à tuer qui déchiquette tout ce qui bouge.
Désolé de ne rien avoir de plus original à l'esprit, mais ce sont les créarures les plus paroxistiques que je connaisse...
A tout bien réfléchir, je prendrais une foule d'humains en colère, partie lyncher un (ou une) dit "adversaire" qui n'a rien demandé.
Les recueils Uncaged sont très riches en scénarios qui mettent en scène les excès de la passion humaine et ses conséquences violentes parfois jusqu'à l'insoutenable.
Pourquoi pas imaginer une sorte de créature gangrenée par la violence sous une forme de cancer dévoreur : par exemple une créature qui verrait des excroissances sortir d'elle même, rattachées à elle et pourvues de membres qui attaqueraient cette même créature. Cette dernière pour survivre serait contrainte en permanence de se défendre, de frapper et dévorer ces extensions d'elle même, dans un cycle sans fin qui la rendrait folle. Qu'en penses-tu ?
- Gollum
Ce qui me vient tout de suite à l'esprit par rapport à la demande, c'est le "Buveur de Sang", démon majeur de Khorne dans le monde de Warhammer.
Pour moi, ils sont l'incarnation de la violence.
Après ils ressemblent beaucoup aux Balor de D&D et au Balrog de la Terre du milieu, mais le "Buveur de Sang" incarne mieux la violence selon moi.
Et le culte de Khorne en soi c'est tout pour la violence... "Du sang pour le Dieu du Sang. Des crânes pour le Trône de Crânes..."
Pour moi une épidémie d'origine inconnue qui se répendrait sans qu'on comprenne comment et dont l'unique symptome serait de pousser les victimes aux actes de violence les plus incontrôlés.
Un peu dans le genre 28 jours plus tard.
Une banque.
Dans un monde médiéval fantastique, les joueurs ne s'y attendent pas. Ses agents peuvent revêtir bien des aspects : mercenaires, magiciens, figures politiques corrompues, police secrète...
Cette organisation ne recule devant rien pour parvenir à ses fins et étend son réseau à l'Insu de tous. Qui se soucie de l'organisation commerciale des cités ? Qui prête attention à ces bâtiments qui fleurissent aux quatre coins des royaumes ?
Joe Abercrombie l'utilise à merveille dans la trilogie de la première loi.
- Jadawin
Yes. Comme Nago, le Dieu sanglier du début de Princesse Monoke. Très bien vu.
- Cindoc
Leather face et plus globalement le clan Sawyer
En concurrence Striker et sa jolie famille de "La Colline a des yeux"
La violence froide incarnée, brutale, impitoyable, sanglante, gore, efficace, inexorable, inconcevable, inépuisable, sans limite, injustifiable, incompréhensible et fascinante ! issue d'un milieu effroyable mais restant de nature humaine, dans la nature humaine... Et tout ça en famille.
Lethear Face : Ce personnage s’inspire du véritable tueur en série, Ed Gein, profanateurs de tombes et tueurs de femmes.
La colline a des yeux : je cite wiki :
Le film s'inspire de l'histoire controversée de Sawney Bean et de sa famille (une femme, huit fils, six filles et d'innombrables petits-enfants), un clan sauvage qui errait, selon le Newgate Calendar, dans la région montagneuse de l'est de l'Écosse, près d'Édimbourg, au début des années 1600. Ils auraient finalement été capturés sur ordre du roi Jacques Ier d'Angleterre, tenus pour fous et exécutés sans procès.
[EDIT]
Et du coup pour une réponse plus "rôlistique" :
La famille GRAUL dans l'AP de Pathfinder : Le massacre de la montagne crochue, tranposition med fan des Sawyer et compagnie avec l'oscar attribué à Mama Graul
Et par extension au classique des bestaires : L'ogre
Histoire a voir dans le Wiki avec ce petit détail :
Le discours psychanalytique a tenté d'interpréter la figure de l'Ogre. Pour les disciples de Freud, il constitue l'image inversée et cauchemardesque du père, ce dernier ayant chez le conteur un rôle presque toujours extrêmement négatif. Aux yeux des mêmes interprètes, il s'agit du transparent symbole du retour au ventre maternel. La sauvagerie de l'Ogre serait une transposition symbolique de la violence affective contenue dans les rapports familiaux
Sinon la Tarrasque. Ou, d'une manière générale, un dragon. Brutal, primitif, violent, destructeur, impitoyable, sauvage.
Il s'éveille, ravage tout, dévore tout, et se retire pour quelques siècles. Ou pas.
Le mythe du dragon peut, en outre, être transposé dans tout les contextes et toutes les époques. Il ne s'appellera pas forcément "dragon" si ça pose un problème de mythe (un contexte estrème-oriental, par exemple), comme Tarrasque, Vouivre..., mais c'est toujours la même créature mythique, venue du fond des âges, et y retournant pour un temps.
Plsu axé sur le concept, tu as l'espèce de "brume de haine" introduit par Leiber dans le cycle des épées. Ses caractéristiques ont été données (pour AD&D 1ère édition) dans Deities & Demigods. il s'agit d'une entité ayant la forme d'une brume, qui s'empare des esprits des gens et les remplit de haine, après quoi ils s'attaquent à tout le monde. Si tu utilises ça en ville, tu pourrais donner un effet du genre "apocalypse zombie", à ceci près que tous les protagonistes sont encore vivants et qu'il y aura bien un ou deux membres du groupe de pj qui succombera à la haine.
L'horreur chasseresse de l'Appel de Cthulhu. Faite pour tuer, et elle le fait bien : une violence naturelle, sauvage, débarrassée de toute émotion.
Pour ce qui est de Joe Abercrombie, c'est plutôt qui a fait de la banque son outil...
Quelle trilogie épatante! (l'inquisiteur...)
- Nicomo Cosca