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Division du butin 32

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Ahoi à tous, c'est encore moi.

Je souhaiterai schématiser grossièrement la proportion des frais sur un butin pour me faciliter la tâche lors des prochaines prises.

En gros, pour un butin de 100%, il faut déjà déduire 10% pour le Roi (je joue à la période des flibustiers), 10% pour l'armateur (si armateur il y a) et ensuite, j'aimerai quantifier en pourcentage ce que représenteraient les réparations et entretien du navire, le réaprovisionnement, les contrepartie pour les blessés, les récompenses particulières, etc (j'oublie peut-être des choses) afin qu'il ne me reste au final qu'un certain pourcentage représentant les bénéfices net de l'équipage à répartir entre les membres qui le composent.

Evidemment, l'idée serait d'avoir une base à ajuster en fonction des situations, mais ça me permettrait d'y voir un peu plus clair en terme de proortion et d'être un peu plus efficace au moment de faire le tri dans les infos.

Merci d'aance pour vos conseils.

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Alors si il y a armateur, je pense que les frais lui incombent de réparation (mais je peux me planter). Je crois avoir lu quelque part à l'époque que sur un corsaire, après tous les frais déduits, il restait 1/3 pour l'équipage. Maintenant ça se doit être pour un navire marchand, vu que par exemple il y avait un tarif par canon pris. Faudrait creuser, parce que ça a beaucoup bougé au fil des siècles tout ça.

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Si je me souviens bien, les corsaires reversaient 1/3 au Roi et 1/3 à l'armateur (si armateur il y a), il restait donc bien 1/3 pour l'équipage, mais le fonctionnement n'était pas le même que sur un navire pirate/flibustier.

Donc les frais d'entretien et de réparation du navire sont à la charge de l'armateur et nn en sus de sa part ?

J'aimerai bien quand même parvenir à estimer les proportions moyenne de ces divers investissements.

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Sur wikipedia:

Le produit de la vente aux enchères des prises était alors partagé entre les personnes ayant collaboré à la capture de l'ennemi dans l'ordre des priorités :

  • L'État (Roi, République, Empereur) prenait entre 10 et 20 pour cent (c'est lui qui fournissait la lettre de marque).
  • Les frais (on payait la nourriture, la poudre, les munitions, ainsi que les réparations faites durant le voyage).
  • Les veuves et les blessés (les veuves prenaient deux fois la part de leurs défunts maris, et les blessés avaient une indemnité, fixée au départ en fonction de la partie du corps manquante, en plus de leur part).
  • L'armateur (ou le groupement d'armateurs lorsque les frais d'armement étaient importants) prenait ensuite 30 pour cent du reste.
  • Enfin, chaque homme avait sa part en fonction de sa place dans l'équipage (le mousse=demi-part, le capitaine=25 parts, le chirurgien=25 parts, etc.).

Donc c'est du brut d'apres cet article, avant la part de l'armateur et de l'équipage, mais apres que l'Etat ne se soit servi.

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C'est valable pour les corsaires mais pas forcément pour les flibustiers. Avant 1680 il semble qu'ils faisaient un peu ce qu'ils voulaient tant que leur cibles étaient espagnoles. Je ne suis pas sur qu'il y avait une part pour le roi prélevée sur le butin.
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Bien d'accord avec ça. Les flibustiers n'ayant pas de lettre de marque, je pense que rien ne revenait à la couronne. Sauf qu'au final il fallait bien racheter la marchandise, mouiller au port, etc., et la je pense que les envoyés de la couronne devaient bien se faire rincer. Donc je pense qu'on a au moins 1/3 voire plus pour l'armateur, pas loin de 10% en pots de vin divers et variés, plus lesdites taxes sur pots de vin. Le reste a l'équipage?

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Pour le moment, en terme de proportions moyennes j'ai établi le barême suivant, c'est assez arbitraire, dites moi s'il faut ajuster :

-10% pour le Roi (javais lu quelque part que c'était ce qui s'appliquait à l'époque de la flibuste).

-10% pour l'armateur (si armateur il y a).

-10% de pot de vin.

-30% de frais d'entretien et de réparation du navire et ravitaillement.

-10% de récompenses et contreparties.

-30% de bénéfice net à diviser entre les membres d'équipage.

-Est-ce que ça vous semble cohérent ?

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  • WolfRider4594
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Pas pour l'armateur. Les textes historiques et études que j'ai eu entre les mains tendent à prouver que l'armateur se faisait beaucoup d'argent. Mais ce qui est normal, vu qu'il fournissait le bateau, l'équipait, et s'occupait de recruter l'équipage et de le payer dans une certaine mesure. Il supporte le risque en cas de perte du bateau, et c'est son nom qui est enregistré, et c'est lui qui fournit le pavillon d'enregistrement (donc éventuellement sur lui que ça peut retomber). Je pense que l'armateur fait entre 30 à 50% au minimum, autrement c'est pas intéressant. Ou alors tu te retrouves avec un bateau minable, sous équipé, avec un équipage minable, qui risque de toute facon de te piquer le vaisseau ou de le laisser sombrer...

Sans armateur ça veut dire un bateau appartenant à tout l'équipage. Et dans ce cas là, tu augmentes les frais "administratifs": qui possède officiellement le bateau, qui va t'autoriser à naviguer sous un pavillon, la paperasse officielle? Ou alors tu es complètement dans l'illégalité, mais tu vas pas pouvoir rentrer dans un port...

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Dans La Révolte, on y lit que si les pirates étaient relativement attachés à leur navire, les flibustiers passaient facilement d'un navire à un autre, abandonnant le précédent pour un meilleur sans état d'âme. J'imagine que dans cette situation, ils n'avaient pas d'armateur à qui rendre des comptes, si ?

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Non effectivement. Mais du coup tu vas avoir des frais. Ça veut dire navire vole. Donc chaque fois que tu veux rentrer dans un port, ça veut dire graisser des pattes comme tous tes documents officiels vont être manquants. Ou alors payer un faussaire. Maintenant, l'une comme l'autre solution sera chère, vu que l'équipage n'aura pas le choix, et qu'ils risquent leur tête. Sauf à ne jamais faire relâche dans un port, mais du coup l'avitaillement sera compliqué, et l'équipage ne pourra jamais profiter de ses gains sauf quand il quitte le bateau pour se mettre au vert (et même la, le riche marin qui achète une terre et des terrains devra peut être expliquer la provenance de sa fortune, et s'acheter une protection).
Autre solution, les petits ports, ou alors les "repères" de canailles sans foi ni loi.
En gros, tout est possible, mais suivant le choix, faut pas s'attendre à pouvoir aller mouiller en rade de Brest - c'est ce que je voulais dire. Mais il y a effectivement plein d'exemples (Sainte Marie à Madagascar par exemple, ou Boston).

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Il m'avait semblé que les flibustiers étaient quand même plutôt accueillis à bras ouverts par leur nation tant leurs contributions étaient bénéfiniques à l'économie. Je ne m'étais pas attendu à ce que les dangers administratifs soit si lourds pour eux comme pour les pirates finalement, qui risquent tout dans chaque port.

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  • DSC1978
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Canard

Ca doit dependre des epoques, et de leurs activités, ainsi que de leur aire de jeu. Je ne prétends pas que tout ce que j'ai marqué plus haut soit 100% avéré. On voit effectivement des endroits ou des epoques ou l'accueil est plutot franc, vu que les flibustiers ou pirates participent finalement au commerce, et a l'économie locale (il y a des bateaux avec des équipages provenant d'une meme ville, ou des endroits ou les gouverneurs acceptaient les marins tres riches qui venaient prendre leur retraite et s'installer). Plus également toutes les fois ou le pouvoir en place ne pouvait pas empecher un équipage aguerri de débarquer sous peine de voir la ville a feu et a sang (le rapport de force n;est pas toujours en faveur du pouvoir). Donc a toi de voir je pense. Si les actions d'un flibustier ne font pas courir de risque a la ville, et qu'en plus elle s'enrichit, je pense effectivement que tes joueurs seront accueillis a bras ouverts.

Apres, le statut de flibustier n'existe pas vraiment hein... si tu n'es pas sous lettre de marque ou flotte officielle, ben, tu fais du banditisme...

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En effet, merci pour ces précisions.

Du coup, les bénéfices net (hors récompenses) d'un équipage pourraient être inférieur à 30% ? 20 ? 10 ?

Evidemment, c'est du cas par cas, mais définir une moyenne me servirait de base de réflexion.

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Ca va dépendre des vaisseaux mais ça pourrait être le cas. De tête (faudrait revérifier) mais je crois que chez Kidd c'était pas terrible (plus le fait que c'était à priori un sacré c#nn@rd 😁).
Apres, ce qu'il faut bien voir, c'est que 10% de 1 milliard c'est mieux que 100% de 1000 balles. Donc la valeur des prises reste quand même un élément déterminant dans l'enrichissement, et du coup de l'affection qu'un équipage va porter à son commandement. C'est pour ça que la piraterie dans l'Ocean Indien marchait bien également (vaisseaux chargés de très très grandes richesses et écoulement relativement facile des marchandises - meme si certains biens étaient revendus de l'autre côté du globe).

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Canard

Ton décompte est absurde. Il est strictement impossible de prévoir les frais de réparation d'un navire avant qu'il ai été endommagé. Ce n'est pas comme ammener sa caisse chez le garagiste qui fera un devis. Cela dépend de quel partrie du navire est endommagée et des possibilité d'acquérir les matières premières pour effectuer les réparations. Et le bon bois pour les mâts ou les coques manque dans la Caraïbe. Les colonies non-espagnoles sont très sous-dévellopées et ne possèdent pas les structures pour construire ou réparer une coque de navire, à l'époque de la flibuste dans la 2e moitiée du 17e siècle. Il y a aussi le manque de charpentiers naval quand même nécéssaire pour qu'une réparation soit plus que du rafistolage. Cela n'est plus vrai l'époque de la piraterie dans la 1e moitiée du 18e siècle.

Par contre l'avantage de l'époque de la flibuste c'est l'absence de tracasserie administrative. Les gouverneurs de la Tortue et de la Jamaïque accordent les lettres de marques à qui le demande. De toute façon les espagnols ne les reconnaissent pas, surement parce-qu'elles ne sont pas accordées au nom du roi mais du gouverneur qui la donne. Donc leur légalité est très sujette à caution, mais elles ne sont pas contests que ce soit en France ou en Angleterre. Par contre le flibustier qui opérerait sans une risque d ese faire confisquer son butin par l'un des gouverneurs.

Ama, c'est là l'origine des 10% pour le roi à l'époque de la flibuste.

Il n'est pas non plus possible de prévoir combien de membres de l'équipage seront tués ou mutilés. et c'est même stupoide le faire avant qu'aucun combat ai eu lieu.

Il n'y a pas d'armateurs à l'époque de la flibuste. Pas plus que pour les pirates. Ce sont les corsaires qui ont des armateurs et se font gruger de plus des 3 quarts de leur butin par eux et le roi.

Mais pourquoi vouloir définir une répartition standard du butin différente de ce qui est prévue dans la chasse-partie ? Celle-ci s'en charge très bien et fonctionne très bien à l'époque de la flibuste. En fait c'est eux qui inventent le principe qui sera repris par les pirates ensuite. Et si aucune chasse-partie ne prévoit des montants fixes pour les frais d'entretien, de réparations et de ravitaillement du navire, c'est justement parce-que ces frais sont très variables donc imprévisibles. Par contres les indemnités aux veuves et mutilés elles sont prévues sous forme de parts du butin suplémentaires. Ce qui permet de prévoir sans alouer une somme prédéfinie.

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Perso j'utilise ce fichier excel pour me faciliter le travail. Les valeurs sont celles que mes joueurs ont détérminées lors de la Chasse Partie.

Je mets des blessés au doigt mouillé suivant le nombre de blessé de l'assaut dans l'équipage, et ce dont je me souviens des blessures précédentes, La réserve social est une réserve que l'équipage remplie au fur et à mesure pour les blessés, des fois qu'ils en aient après une prise particulièrement pauvre, ou en absence de prise. La cagnotte d'attaque est là pour payer les boulets et la poudre, et la cagnotte de subsistance pour la nourriture, le rhum et le bois.

La réserve sociale correspond à un pourcentage des gains qui est toujours prélevé, ce qui n'est pas dépensé sur les blessés du jour va dans ce qui a déjà été accumulé. Pour les deux réserves on comble l'écart par rapport à une certaine somme qui doit toujours être provisionnée.

Ensuite les primes d'efficacité (pour qui a repéré le navire, les moucheurs, le médecin de bord, etc).

Et puis après on calcul ce qui reste, le nombre de part, et on divise.

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Merci Ombreloup pour ton fichier, ça va pas mal m'aider.

WolfRider4594, comme je l'ai déjà dit, ce n'est qu'une base de réflexion. Evidemment que ça ne prend pas en compte les détails, mais c'est justement le but, avoir au besoin un comptage facile quand je n'ai pas le temps ou l'envie de faire tous les calculs. J'ai une approche plus narativiste que simulationiste, j'ai décidé de ne pas m'encombrer d'un certain nombre de règles et particularités pour privilégier l'histoire, les personnage et les enjeux.

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  • WolfRider4594
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Canard

Ce n'est pas au mj de faire les calculs mais aux pjs. C'est eux qui font parti de l'équipage et la répartition du butin se fait en assemblée pleinière de l'équipe. Donc avec possibilités de contestation, discussion et duspites à régler. Réduire cela à une feuille excel c'est absurde dans un jdr sur table. Au contraire c'est un moment idéal pour le role play ou chaque pj peut s'exprimer et le mj fait s'exprimer les pnjs.

Il y a une chasse-partie qui défini la répartition du butin en parts et le nombre total de celles-ci à attribuer. Cela inclue les indemnités et nonus divers prévus par la chasse-partie. Donc on commence par retirer du butin les frais d'entretien, de réparation et de ravitaillement du navire et de l'équipage. Ensuite on divise ce qui reste par le nombre total de parts pour avoir le montant de chaque part, puis on attribue celles-ci selon ce qui dit la chasse-partie. Répartition qui peut entrainer des contestation, disputes, etc...

Ou bien il y a des petits malins dans l'équipage qui s'arrange pour s'emparer du butin et se barrer avec. Comme l'a fait Morgan en entubant royalement tous le monde après Panama (il me semble que c'est Panama mais pas sur à 100%).

Franchement le coup d ela feuille excel me fait halluciner. On est dans un jdr pas à la compta d'une entreprise.

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C'est justement pour éviter que le JDR ne se transforme en session compta qu'un support de ce genre peut être utile. Je n'ai pas dit vouloir minimiser le jeu de conflits d'intérêts et de répartition, seulement d'avoir une base de réflexion synthétique si besoin plutot qu'à chaque fois devoir consulter le livre de règles et y perdre du temps entre des dizaines de tableaux en cours de partie (oui, même si ce sont les joueurs qui comptent, c'est bien moi qui ait accès aux tableaux).

Maintenant détendons nous, chacun a sa façon de jouer, personne n'a la science infuse. Et ce n'est d'ailleurs pas le sujet.

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Il est admis sous ses lattitudes que l'on doive donner un peu de mou lorsque Wolfrider s'exprime (autrement ca part rapido en sucette). Les deux positions se defendent - le partage peut effectivement donner lieu a des moments sympas dans le jeu, mais si c'est pas un truc qui interesse les joueurs, effectivement, autant leur donner rapidement une estimation de ce qu'ils peuvent esperer récupérer sur une prise. Meme en tant que MJ, il y a un interet a savoir rapido comment le butin va etre partager si on veut gagner du temps et un calcul fastidieux pendant la partie.