Ecryme revient ! 263
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Balade et ballade
Balade et ballade sont des homophones, c’est-à-dire des mots de même prononciation mais n’ayant pas le même sens.
Balade est un nom féminin désignant l’action de se promener. Le verbe se balader peut lui-même créer des homophones : je me balade, tu te balades, il se balade, etc. Baladeur est lui-même issu de balader.
Exemples :
- Ils effectuaient toujours la même balade le dimanche.
- Le vieux couple se balade chaque jour en compagnie d’un vieux labrador.
Ballade est aussi un nom féminin. Il s’agit d’une forme musicale ou poétique.
Exemples :
- Villon est reconnu depuis toujours pour sa Ballade des pendus.
- Il exprimait toute sa douleur et son mal de vivre dans cette ballade de Chopin.
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Donc je suis d'accord, j'aurais clairement pris plutot "Ballade" que "Balade"
- Ethariel
Apres communication avec Matagot sur FB, je confirme que les commandes via boutiques, même si en une fois, serait livré en dernier, surement courant semaine prochaine. Donc encore 15 jours d'attente pour nous.
Déjà qu'on a pas droit a la boite quand on passe par une boutique, en plus on les der'
Allez, courage, patience, on respire....
- Lord Orkan Von Deck
Je pense d'ailleurs que le monde de l'édition a quelques gros chantiers sur lesquels il devra travailler dans les années à venir :
- Apprendre à mieux collaborer avec les points de ventes, pour que le jdr ne devienne pas un produit uniquement accessible en ligne. Ce qui signifie bichonner les magasins, leur laisser une place de partenaire primordial dans les financements participatifs.
- Apprendre à faire de la véritable gestion de projet : ne pas risquer des retards dans la production parcequ'on a la fièvre du succès. Dans le cadre d'Ecryme, le véritable succès du financement a généré des ouvertures de paliers qui améliorait grandement la quantité ainsi que la qualité des produits. En tant que souscripteurs, je pense qu'on sera tous bluffés et très heureux d'obtenir cette gamme d'Ecyme, cela va sans dire. Par contre, cette qualité et cette quantité augmentée a provoquer des retards, une surcharge de travail, et très surement diminué le bénéfice économique de l'opération
- La communication : on voit ça absolument tout le temps, les éditeurs ont tendance à ne communiquer que lors du financement, et lors de la distribution. Or les souscripteurs attendent des informations régulières pendant la phase de production, et il est rare que l'éditeur prenne le temps de tenir informés les financeurs. Ce qui est bien dommage. Parfois même, c'est entre l'éditeur et l'auteur lui même que le canal de communication grésille. Nous sommes en 2019, à l'heure ou internet est la principale plateforme d'échange dans le monde roliste : on ne peut plus se permettre de rester silencieux ou de se contenter d'un "Soyez patients, ça arrive bientôt", car très vite, cette forme de communication lacunaire est ressentie comme un manque de respect, ou du "foutage de gueule". C'est dommage, car je suis sur que c'est exactement l'inverse de ce que l'éditeur veut. Après tout, s'il s'est lancé à corps perdu dans la production d'un jeu, c'est qu'il l'aime, et qu'il veut le partager avec un maximum de personnes.
Bref, ces 3 points marchent pour Ecryme comme pour tous les jeux de roles en général. Matagot fait du très bon travail, et tous ceux qui reçoivent leur colis en ce moment sont unanimes pour le reconnaitre. On voit partout que les passions s'échaudent lorsque les financements participatifs sont longs : argent, impatience, silence ... Tout cela fait un mauvais coktail, et les internautes ont tendance à vite râler et accuser l'éditeur sans que cela ne serve à rien.
Quand je vois comment les choses se passent actuellement avec les éditions sans détour, j'ai du mal à comprendre comment la sphère roliste (des geeks passionnés avec l'envie folle de partager leur hobby avec le reste du monde) est devenue si violente, si agressive dans les forums et réseaux sociaux. C'est extrêmement violent je trouve, et c'est une très mauvaise vitrine pour notre loisirs. Alors je vous le demande : Editeurs, soyez plus sincères, transparents, et prenez le temps de communiquer avec nous. Souscripteurs : soyez respectueux, tolérants et compréhensifs car il n'y a pas de "I want my money back" possible : vous êtes des financeurs et non des consommateurs.
- Dohnar
Oui oui, tout ça est bien beau, mais ce ne sera possible quand le jdr constituera un métier duquel on peut vivre à temps plein et non quelque chose qu'on fait sur son temps libre en plus d'une activité professionnelle permettant de faire vivre sa famille (ce qui est la situation de 95% des personnes dans le jdr en France).
- Lord Orkan Von Deck
Là Dohnar, tu soulèves un autre problème : même si on sait qu'on est une niche économique assez peu viable, il y a différents corps de métiers qui en vivent, du moins théoriquement. Certains éditeurs d'une part, certains illustrateurs d'autre part.
Le soucis, c'est que les auteurs passent à la trappe. C'est limite s'ils doivent investir de leur poche pour obtenir le droit, le privilège d'être édité.
Le soucis, c'est que des éditeurs ont un recours abusif au crowdfunding, alors que la précommande serait bien plus indiquée.
Le soucis c'est que certains d'entre eux engrangent de l'argent sur des projets (car ce ne sont pas des produits, mais des projets de produits) en utilisant allègrement des illustrations qui, parfois, ne seront payées qu'à la fin du processus.
J'aime beaucoup les boites d'édition amateurs, et j'aimerais bien qu'elles puissent avoir un peu plus de moyens, pour pouvoir consacrer plus de temps à leurs projets, ou pouvoir faire bosser des prestataires en free lance. Mais quand tu souscris à un crowdfunding avec un "pro" comme BBE, Sans détour, Edge ou Matagot (qui ont généralement d'autres activités que l'édition de jdr, ils sont pas fous), tu es en droit d'attendre une certaine rigueur et du professionalisme dans la communication et dans la tenue budgétaire du projet. (et en écrivant ça, je repense aux éditions sans détour ...)
- Dohnar
Ben c'est pour cela que j'aurais utilisé balade traversière (la promenade des traverses) et ballade d'un troubadour muet (le chant du silence).
- Pretre
Reçu ce matin, malgré l'absence de mail Déballage immédiat, évidemment.
Hé bé, comment dire... J'en ai fait des crowdfundings et des PP "version collector" ces dernières années, mais là, je suis subjugué
Souscripteurs : soyez respectueux, tolérants et compréhensifs car il n'y a pas de "I want my money back" possible : vous êtes des financeurs et non des consommateurs.
Lord Orkan Von Deck
Ah ? Ce n'est pas ce que dit la loi française en tout cas.
Thom'