[B&B] Notre Campagne toulousaine 2 11
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Hello les sauvages !
Vu que Maedh notre meneur rame un peu sur les compte-rendus de la Campagne toulousaine et que (SPOILER ALERT) elle s'est terminée horriblement par la mort innopinée de Neresh et Cléo, on en a commencé une nouvelle. Afin de soulager ce pauvre Maedh de la charge de travail inhérente à mener une campagne avec ses 5 boulets de joueurs, c'est moi qui me colle.
Le format change un peu du coup, puisque les compte-rendus seront sous la forme du journal de Celaena Sarkodien, mon personnage.
Bonne lecture, et n'hésitez pas à intervenir
Le monde a changé...
Evidemment, quand le Seigneur Kartas Sarkodien — mon oncle — nous avait placé dans le mausolée et fait ingérer de l'eau d'éternité, il ne pensait pas que la catastrophe serait de cette ampleur. Ce que les survivants ont appelé l'Étoile du Désastre a rayé l'Empire de Keron de la carte, y compris les domaines des Sarkodien. Fort heureusement pour moi, les épais murs souterrains du mausolée ont résisté, mais mon sommeil a duré plus de 2500 ans...
Se réveiller d'un si long sommeil n'a rien d'agréable, surtout quand la gueule de bois s'ajoute à l'irruption de pilleurs de tombe. Au meilleur de ma forme, j'aurai peut-être pu faire quelque chose, mais cette fois ci, j'ai opté sagement pour la fuite. Je pense qu'ils m'ont aperçu, qu'ils m'ont vu me redresser sur ma stèle, mais fort heureusement, la relique enchassée dans mon corps — la larme de ténèbres — remplissait toujours ses fonctions : j'ai pu disparaitre dans les ténèbres et sortir de la montagne.
Il y avait là plusieurs groupes dans les environs. Des humains qui avaient mis à profit les siècles et la disparition de Keron pour s'émanciper. Ils étaient là pour piller le mausolée, et je les ai laissé faire. De toute manière, ma famille n'existe plus, quelle importance peu bien revêtir ses possessions d'un autre âge. A part les larmes peut-être...
J'en ai appris un peu plus sur l'histoire, sur les balbultiements des civilisations humaines qui se sont succédé, Tricarnia, l'Empire de Fer, sa chute par les Valks, les royaumes actuels et les cités libres. Ca fait un an et demi maintenant que je me suis réveillé. J'ai croisé assez rapidement une grosse noble de Faberterra — Sabina — qui fuyait avec deux de ses serviteurs après avoir été dépossédée de ses terres, et le fait qu'elle parle tricarnien et ait des connaissances en Kéronien ancien nous a permi de faire connaissance. Elle a trouvé refuge dans la cité de Syranthia, et je l'ai suivi. A la grande bibliothèque, j'ai trouvé assez facilement un travail de traductrice et d'informatrice sur la période de l'Empire kéronnien, non sans avoir dû prouver ma bonne foi préalablement, évidement.
Et puis, ça me change agréablement de mon boulot précédent : moins de complots, d'intrigues, de coups bas...
5 Boulets à Beasts & Barbarians mais aussi 5 + 4 Boulets à Crystal Heart...
Eh beh, gros background !
Il a mis du temps à venir
J'ai même fait le statblock avec un background plus complet : CÉLAÉNA SARKODIEN
La larme de ténèbres. C'est une relique majeure qui fait les choses suivantes :
- Relique - Larme de ténèbres
- Invisibilité - Arcanes d8, 10PP
- 6ème sens (y compris la présence d'autres larmes à proximité)
- Vision nocturne (ignore les malus de Pénombre et d'Obscurité)
- Discrétion +2
- Résistance -1 (nécessité de partiquer un rituel intégrant la gemme au niveau du plexus)
Ca vient avec plein d'Ennemis aussi, le fait d'avoir une obsession d'en récupérer d'autres et aussi le fait qu'un possesseur d'une larme ressentira la présence d'un autre et voudra récupérer son dû (un peu dans le style Highlander pour le coup).
15ème jour du mois de l'Empereur, 2515
Alors que je rentrais de la Bibliothèque comme chaque jour, en approchant de l"Auberge du Scribe repenti, mon point de chûte, j'ai aperçu une silhoutte imposante courir sur les toits, portant sur une épaule une des serveuse de l'auberge. Je me suis précipitée à se suite, non sans devoir éviter d'autres poursuivants courrant dns la rue, mais je dois avouer que malgré sa charge, il était physiquement assez mnostrueux. Je l'ai perdu au niveau de la Place des Grands marchands où il a sauté de statue en statue avant de se soustraire à mon regard. La direction générale qu'il prenait était celle de la Grande Bibliothèque.
En rentrant au Scribe repenti, un seau renversé dans la cour a attiré mon attention. Un morceau de robe déchiré ainsi qu'une touffe de poils étranges se trouvent accrochès à l'anse. Dans l'auberge, je retrouve le groupe des poursuivants précédemment croisé en grande discussion avec l'aubergiste. Eux aussi ont été semé par le kidnappeur et sont en grande discussion avec l'aubergiste. Ma maîtrise de l'Impérial est encore très limitée, mais l'assistante de Sabina — Beartrix — parle suffisemment bien le tricarnien pour remplir les trous dans ma compréhension parcellaire. En plus de Beartrix, trois personnes participent à l'échange avec l'aubergiste : un boiteux et un tatoués, que j'ai souvent croisé dans la salle de l'auberge. Olf et Artack je crois. Les deux sont fortement portés sur la boisson et passent leurs soirées à boire et à héler les jolies filles. Le troisième — Theryos — est un homme calme, vraissemeblablement un guerrier à sa façon de se mouvoir.
C'est une servante locale, Anastasia, qui s'est faite enlever. Sa soeur, Denera, a elle même été enlevée il y a dix jours puis retrouvée écorchée trois jours plus tard. La garde n'a pas jugé utile de s'en inquiéter (évidemment). Les deux soeurs sont très croyantes et priaient tous les soirs au temple du Tout Premier, une obscure divinité sans grande importance et par conséquent tolérée par le clergé du Couple divin. Je demande à Artack — que je pense être une sorte de chasseur — si la touffe de poils lui évoque quelque chose, mais rien de probant si ce n'est que son Impérial est aussi mauvais que le mien.
Suite à ça, Artack décide d'aller tenter de retrouver la piste de l'assaillant, et je lui emboite le pas. Nous remontons sur les toits, et arrivés à l'endroit où j'avais perdu le kidnappeur, où ce dernier avait pris son appuy pour bondir sur les statues de la place, Artak trouve des trace de griffes assez imposantes. Malgré nos difficultés à communiqué, je lui indique la direction qu'a pris le fuyard, et nous nous mettons d'accords pour traverser la place et chercher d'autres traces.
Après quelques tatonnements, nous retrouvons des traces de griffes sur les toits, et la piste semble bien continuer vers la Grande Bibliothèque. Nous sommes interrompus par la milice qui nous interpelle et nous somme de descendre des toits. Artak s'exécute et je fuis entre les cheminées. Les deux gardes envoyés à ma poursuite en seront pour leur frais, mais mon compagnon est embarqué jusqu'au poste. Je suis les traces jusqu'à la bibliothèque, sans surprise, y compris des traces de griffes sur les grilles du parc, mais je ne parviens pas à aller plus loin.
Je tenterai d'y voir plus clair demain...
16ème jour du mois de l'Empereur, 2515
En arrivant à la Grande Bibliothèque, je croise Olf et Artack qui, après avoir passé la nuit en cellule (sûrement pour éviter de payer une chambre d'auberge), ont décidé de poursuivre l'enquête où Artack l'avait malencontreusement quittée hier. Je leur montre l'endroit où la créature a passé les grilles du parc, mais, même en plein, jour, les traces se perdent dans les pelouses.
Nous envisageons de consulter un spécialiste de la faune dans ce lieu de savoir, et nous contactons le maître tanneur de la bibliothèque, Énérius, afin qu'il puisse nous renseigner sur la touffe de poils retrouvée la veille. Il s'en avère bien incapable et fort désagréable. Artack et Olf quitteront la bibliothèque sur un Ici, ça sert à rien !. Quant à moi je retroune à mes occupations de traduction.
Le soir, au Scribe repenti, une discussion enflammée a lieu autour de l'enlèvement d'Anastasia. Artack a eu l'occasion de faire de nombreuses recherches supplémentaires. Il a découvert déjà qu'il y avait eu plusieurs enlèvement de prostituées ou de serveuses n'ayant amené à aucune enquête. En outre, en poursuivant ses recherches, il a rencontré un maître des bêtes aux arènes étant parvenu à identifierles poils comme étant ceux d'un grand singe des Îles cannibales. Le seul dont il a connaissance — un certain Tug — a combattu aux arènes quelques années auparavant. Il a été affranchi au terme de nombreux combats et a été emmené pour une retraite dorée par un ancien maître des bêtes — un certain N'Bami, homme de la Savanne d'Ivoire. Ce dernier aurait également amené un lion et un tigre, affranchis eux aussi, à la périphérie de la ville, dans une résidence s'appelant la Villa contestée.
Autre fait troublant, le maître des bêtes a relever que la touffe de poil avait une odeur caractéristique d'animal mort. De la nécromancie ? Voilà qui pourrait expliquer comment un animal pourrait recevoir des ordres aussi précis et mener à bien des enlèvements du genre...
Nous enquêteron sur place dès demain.