B&B - Notre campagne lorraine 1
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Salut à tous,
Dans la lignée de mes compères, je vous propose un peu de lecture avec les résumés de notre campagne qui a démarré courant Octobre.
ATTENTION SPOILERS !!
Session 1
Héros
- Ereldyn Laele de’Thil : une ambitieuse maîtresse du Lotus de Tricania
- Ketawe : ancien gladiateur devenu bandit, d’un naturel moqueur, issu des tribus de la Savane d’Ivoire
- Jylia : une valkryie déchue du Valkeim, passionnée et autoritaire
- Braggvulf : un barbare taciturne en pagne du Nordeim
- Mergen : un sauvage Nordlander, impulsif et débauché
Introduction
Certains d’entre vous ou peut-être tous se trouvent dans une taverne-relai située dans une région isolée des Dominions. Vous êtes fatigués, moroses et sans le sous après avoir dépensés vos dernières économies dans un repas chaud et une bière de mauvaise qualité.
Tant d’aventures, de victoires et de glorieuses batailles menées mais aujourd’hui, vous êtes las, la mine abattue, contemplant votre nourriture. Et soudain, un homme que vous connaissez se lève. Un homme portant les vêtements du lointain Lhoban. Il dégage de l’estrade les quelques musiciens et se met à parler alors que l’agitation retombe et que de l’assemblée, plus un bruit ne sort.
« Aujourd’hui, je vais vous raconter une histoire, des récits de guerriers, de machinations et d’aventures héroïques ! Ecoutez-moi bien… Entre les temps qui ont précédé le début de la lente décadence de l’empire de fer et l’avènement du Valkeim suivi des grandes invasions du Nord, vint un âge insoupçonné…
C’est en ces temps anciens, que je fis la connaissance d’un groupe de héros, mes amis. Ils ont défait des tyrans au Sud, voyagé vers les sombres contrées du Nord et les monts Trolls, vaincu des sorciers à Syranthia, défaits de sordides intrigues à Tricania, cherché des reliques d’un âge reculé dans les terres hantées de l’antique Kéron ! Ils ont même exploré les territoires septentrionaux des Dominions, ceux bordant la noirceur de la Grande Jungle.
Mais leur histoire commence bien avant. J’ai un doute maintenant… Ah oui ! C’est ça. Il y a quelques années de cela dans les territoires Cairnois, nos héros tentaient d’échapper à une horde de ces terribles maraudeurs…
A la cour de la reine de la falaise
Embauchés comme gardes de caravanes, nos héros traversaient les territoires des Seigneurs des Cairns et dans la matinée la caravane a été prise d’assaut par une bande de maraudeurs cairnois.
Rapidement dépassés et seuls survivants du massacre, ils arrivent à prendre la fuite après que Mergen eut éliminé le fils du chef, ils sont alors pourchassés à cheval par le reste de la troupe, dans la nature le long des côtes de la Mer du Roi noyé.
S’en suit une furieuse course-poursuite, où Jylia, cavalière et archère émérite arrive à décocher quelques flèches et éliminer plusieurs poursuivants. Mergen ne perd pas de temps et saute à terre et parvient à éliminer plusieurs opposants dont le chef lors d’une mêlée sanglante. Braggvulf, peu à l’aise à dos de sa monture décide après quelques revers d’équitations, de l’assommer brutalement pour descendre à terre et rejoindre Mergen dans l’affrontement. Pendant ce temps, Ketawe et Ereldyn parviennent à échapper à leurs poursuivants.
Le combat terminé, une petite dispute est à l’œuvre impliquant les barbabres et la valkyrie. Tous se dirigent finalement vers la caravane afin de récupérer ce qu’il en reste. Un épais brouillard se lève rendant difficile la progression et puis soudainement un cor retentit, annonçant une troupe bien plus importante ! Ils reviennent sur leurs traces et après que Mergen ait pu précipiter tous les chevaux de la troupe cairnoise, tous attachés préalablement, vers la mer, ils empruntent un escalier étroit taillé le long de la paroi de la falaise, disparaissant dans le brouillard…
L’escalier descend sur plusieurs dizaines de mètres jusqu’à atteindre une ancienne porte en métal rouillé recouverte d’algue et encastrée dans la paroi rocheuse.
Finalement la porte s’ouvre, et Braggvulf décidant de progresser seul dans le tunnel sombre et humide couvert de varech s’enfonçant dans les profondeurs de la falaise, fait une découverte absolument fabuleuse…
Il est rapidement rejoint par ses compagnons et tous peuvent savourer le délicieux spectacle qui s’offre à eux. De magnifiques courtisanes, certaines dansant, d’autres affalées sur de magnifiques canapés écoutant le son de harpe d’une beauté éclipsant tout ce qu’il peut y avoir autour. Et tout ceci au sein d’une grotte polie comme la peau d’une jeune fille, sculptée et dotée de colonnes de corail magnifiques et étonnantes et recouverte de magnifiques tapisseries montrant des scènes marines. Les héros sont rapidement reçus par une certaine Fleur de Brume qui les accueille chaleureusement en leur indiquant que la montée des eaux a caché l’entrée de ce lieu.
Ils se joignent alors tous à cette gigantesque table de pierre et profitent des festivités. Ketawe et Mergen s’en donnent à cœur joie s’adonnant aux plaisirs de la séduction et dégustant des délices venus de loin. Braggvulf fait profiter la reine du palais, d’une compagnie froide et guère détendue, malgré les joutes verbales qui animent leur complicité.
Ereldyn est rapidement mise à l’écart tout comme Jylia, et reste très observatrice de la scène. Elle est abordée par une serveuse en sueur qui l’invite à la rejoindre dans un lieu plus calme. D’un naturel et d’une élégance digne des nobles Tricaniens, celle-ci se rend dans une alcôve à l’écart de l’agitation et entend les mots terrifiants de la jeune servante : « vous êtes tous en danger, fuyez avant qu’il ne soit trop tard, ces femmes sont des démones qui veulent se nourrir de vos hommes et vous réduire à l’esclavage comme je l’ai été, la seule façon de s’échapper est de récupérer la clé qui se trouve au cou de la reine, ouvrant une autre porte »
Rapidement Ereldyn transmet le message à Braggvulf qui se livrera à une discussion plus intéressée avec la reine qu’auparavant… Ketawe et Mergen continuent de parfaire leurs talents de séducteurs et ce dernier, faisant montre d’une séduction insistante et lourde, essuie quelques refus. Jylia, profite de l’agitation, pour se livrer à un jeu de séduction très érotique avec l’une des courtisanes et finit par l’attirer dans l’une des alcoves. Tentant alors de la poignarder, Jylia est vite repoussée d’une force incroyable et la courtisane disparait dans le palais…
Le banquet finit par toucher à son terme et Fleur de Brume initie la danse, en jouant de la harpe. Nos héros sont rapidement pris dans cette danse, qu’ils ne peuvent arrêter et très vite, la danse qui était amusante et stimulante devient vite endiablée et exténuante… Ketawe et Mergen se prêtent largement à ce jeu et en rajoutent quelques couches. Ereldyn, réussit à se soustraire de la danse et fait mine de continuer ce jeu tout en se rapprochant de la reine proche de la paroi.
Pendant ce temps, Jylia se libère également de l’influence de la reine et s’éloigne avec une courtisane pour savourer une danse plus intime.
Alors que tout le monde semble être au point culminant de cette danse, Ereldyn frappe la reine d’un coup de poignard d’un bronze plus ancien que les sédiments qui se trouvent sous cette grotte et déverse une substance paralysante qui retient la reine un instant. Jylia égorge d’un coup sec la courtisane qu’elle s’apprêtait à CENSORED ! Elle répand ainsi une immonde gerbe de sang tout le long de la paroi qui souillera cette magnifique grotte. Et la danse prend fin alors que toutes les courtisanes prennent l’apparence de femmes démoniaques, avec un corps flétri et pourvues de griffes aussi longues qu’une dague. Le combat est enragé, Mergen et Ketawe se font un plaisir de massacrer à coup de lames un bon nombre de ces abominations. La reine reprend ses esprits et fait usage d’une ancienne sorcellerie retardant les attaques de Braggvulf. Ereldyn tente de se défendre mais subit quelques blessures vites guéries par un breuvage de lotus et profite de son isolement momentané pour faire exploser ses créations. Jylia pendant ce temps, abat ses adversaires à distance et au cours d’un long combat, Braggvulf finit par abattre sa coriace adversaire d’un coup de hache bien placé. Le calme prend place quelques instants… Puis quelques pierres tombent du plafond, et le sol tremble… le palais commence à s’effondrer ! Il est temps de prendre la fuite.