Questions à propos de l'Art de l'escrime 12
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Je vais bientôt entamer une longue campagne de PN qui commence par le scénario inclus dans le supplément "L'art de l'escrime" et me voilà avec quelques interrogations que je soumets à la sagacité des vétérans du jeu.
Il est mentionné un peu partout dans la partie description de l'escrime française que les bretteurs de cette école manient, avec brio, une arme appelée "épée courte".
Toutefois, quand je regarde la feuille d'escrime (version pdf), la table des armes de "La révolte", ou même les règles d'escrime (exemples y compris), il n'est plus question de cette arme bien française, mais seulement de rapière, ou de sabre...
Quid de cette arme dans les règles ? Est-ce un oubli ou est-elle seulement réservée à l'entrainement ou au duels sur le Pré aux Clercs?
Ensuite, je voulais avoir la confirmation que pour les bretteurs ayant suivi l'école italienne, l'application des techniques arme+dague et 2 armes nécessite les traits de réputation équivalents présenté dans AFEAS pour une utilisation sans malus.
Et pour finir, sur la feuille d'escrime, version pdf, le sabre subit un malus de -1 en escrime. Est-ce toujours d'actualité ? Cela reflète-t-il un manque de maniabilité/vitesse de cette arme vis-à-vis de la rapière ?
Merci d'avance pour votre aide, et à bientôt sûrement pour d'autre éclaircissements
Pibrac
NB: J'ai parcouru au préalable le forum sans trouver de réponses appropriées, mais je peux avoir glissé sur un sujet pertinent et présente mes plus plates excuses aux contributeurs exaspérés par tant de légèreté.
Moi j'adore la légèreté...
Pour essayer de te répondre, en vrac :
L'épée courte est assimilée à la rapière, d'où sa "disparition" et c'est loin d'être une arme d'entraînement... d'apparat, en revanche... De mémoire, j'ai vu une épée courte sur la même ligne qu'une rapière quelque part, c'est à creuser...
Pour les bretteurs des écoles italiennes, il faut en effet obtenir le trait de réputation, mais je pense que la règle est sujette à interprétation si tu veux un jeu plus "fun" genre Les trois mousquetaires...
Le malus pour l'usage du sabre est de mémoire toujours d'actualité, mais cela demande confirmation.
Voili-voilou ! J'espère ne pas me faire fouetter pour t'avoir répondu... Le capitaine a mauvais caractère... Et ne pas t'avoir dit trop de bêtises !
PS : Une ch'tite présentation de ta part serait sympathique !
PPS : Il existe également un autre forum exclusivement sur Pavillon Noir : On the Sea... Mais chut, j'y suis incognito...
Exemple : tu peux pratiquer l'escrime française au sabre - sous réserve de trouver un maître acceptant cette hérésie - mais tu disposera de moins de point que si tu manies l'épée courte canonique à l'école et pour laquelle les enchainements sont conçus. A contrario si avec ton épée courte tu veux pratiquer l'escrime anglaise, tu peineras sur des enchaînements jouant moins sur la maniabilité de ton arme et reposant d'avantage sur sa puissance.
Un personnage apprend donc une compétence escrime pour une arme et une école donnée. Si l'arme ou l'école change, c'est une seconde compétence. Idem pour l'arme secondaire. C'est du moins ce que j'ai retenu de mes lectures et des discussions ici et sur on the sea.
Il s'agirait donc bien d'une coquille sur la fiche d'escrime.
Pour l'épée courte, je suis sûr qu'il est précisé quelque part dans PNLR qu'on utilise les stat de la rapière. J'ai aussi tendance à considérer que c'est la même compétence (tout comme masse et gourdin utilise la compétence masse) même si la rapière permet des coups de taille alors que l'épée courte est exclusivement d'estoc si j'ai bien retenu ma leçon. Il faut quelque fois sacrifier à la jouabilité.
La rapière portée à la court est une épée courte et s'impose pour ce qui est de l'école française vers la fin du XIIéme.
A noter que les différentes écoles d'escrimes enseignaient le combat à une main, mais également avec dans la main gauche une ... main gauche, mais également dagues, hachettes avec ou sans l'aide d'une cape. N'oublions pas que l'usage de l'escrime, en ce temps là, était 1/ de rester en vie et 2/ de tuer, l'entrainement visait à donner toutes ses chances à celui qui le suivait...
La rapière "classique" est une épée longue.
La rapière portée à la court est une épée courte et s'impose pour ce qui est de l'école française vers la fin du XIIéme. Mordicus
T'as pas oublié un V ? Parce-que si des prototypes de rapières existent dès la 2de moitié du 14e siècle (les chiffres arabes ça évite la confusion. ) en Italie, cette évolution de l'épée médiévale ne se répand qu'à partir du 16e siècle. Et l'Ecole Française ne s'affirme qu'au 17e siècle, pour vraiment rayonner au 18e siècle.
A noter que les différentes écoles d'escrimes enseignaient le combat à une main, mais également avec dans la main gauche une ... main gauche, mais également dagues, hachettes avec ou sans l'aide d'une cape. N'oublions pas que l'usage de l'escrime, en ce temps là, était 1/ de rester en vie et 2/ de tuer, l'entrainement visait à donner toutes ses chances à celui qui le suivait...
La particularité de l'Ecole Française est justement d'enseigner l'escrime à une seule arme conçue pour frapper exclusivement d'estoc : l'épée courte.
Ce sont les Ecoles Italiennes, à l'origine de toutes les autres écoles d'escrime, qui enseignent l'escrime avec une épée dans la main principale et une dague.
Je ne vais manquer sous aucun prétexte une balade sur le forum mentionné plus haut.
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Heu, me présenter ? Comme ça au débotté? Bon... alors rendez-vous ici
P.
Heu... modo pas taper trop fort...
Me revoilà avec une question, posée par un de mes joueurs, et qui a provoqué un débat houleux parmi nous, sans avoir trouvé de réponse satisfaisante. Alors je la soumets à la sagacité sans pareille des arpenteurs de ce forum.
Hello à tous,
Je me pose la question de savoir ce que le Joueur sait des réussites de son adversaire durant une passe d'escrime.
Après avoir lancé mes dés, saurai-je combien de réussites mon adversaire à obtenu ? Selon les exemples cités dans les règles, cela devrait être le cas et reflèterait également une certaine réalité.
Mais saurai-je aussi avec quels chiffres il a obtenu ses réussites ? Peut-être afin de connaître quelles combinaisons potentielles il est capable de faire et donc quel total d'opportunités je dois annoncer si je veux l'emporter avec une manoeuvre plus puissante ?
Exemple: si j'ai une magnifique "estocade" de 1-1-1 en plus d'un 0, et que je sais que mon adversaire a obtenu un 5-5. Prendrai-je le risque qu'il maîtrise la "passe" et qu'il me plante malgré mon surnombre de réussites ou vais-je lui "serrer la mesure" (1-0) pour avoir une manoeuvre plus puissante et simplement éviter qu'il ne me plante ?
Je pense qu'il serait plus intéressant de connaître les chiffres des dés de l'adversaire, parce que l'on peut deviner les manoeuvres qu'il est capable de faire avant de les subir. Suspens plus intéressant, comme au Jass quand on regarde les cartes déjà tombées. Si l'on connaît les chiffres des réussites, on sait le nombre de dés qu'il lance. Mais cela reflète aussi une certaine réalité que de connaître le niveau du bretteur en face dès qu'on se bat avec lui. Rien que le voir devrait suffire. Sachant qu'il lui est possible de doubler en pratique son niveau apparent en obtenant des "1" à ses dés !
Je vous salue !
Qu'en dites vous?
Pibrac
NB: Le Jass (prononcez Yââsss ) est un jeu de carte pratiqué en Suisse et dérivé de la belote française (en plus simple), si je ne m'abuse.
Personnellement, je ne vois aucun mal à ce que le joueur sache ce que son adversaire a obtenu, mais ça doit être rare, sinon ça ralentit le combat. Ca peut pourquoi pas être assorti de la dépense d'une action (ou d'un point de gloire) et d'un Test d'Escrime sous Perception à Réussir. Si le joueur commence à poser des questions alors qu'il n'a lui-même pas d'occasions intéressantes (rien qui nécessite de connaître le jeu de l'adversaire), je lui dirais non.
Pourquoi ?
Entre deux escrimeurs si tu ne connait pas les dés et si les joueurs sont prudent ils prendront toujours les résultats défensif pour assurer leur arrières.
Bilan le niveau d'escrime perdra de son importance puisque il y'aura moins de variété dans le choix des manoeuvres.
Alors que si tu connais les résultats de dés tu peux te dire : Hum attetion il pourrait me passer une manoeuvre de éfense je vais assurer ou ehehe il n'a pas de manoeuves possibles j'en profite pour passer ma botte hyper offensive.
Ok ca ralenti le résultat mais les combats entre escrimeurs ne sont pas légions non plus à Pavillon Noir.
C'est d'autant plus important selon moi que le combat est important. Cela le rendra plus réfléchi que jeter simplement les dés.
Je prends note de la proposition de Renaud, qui assortit la visibilité des dés (techniques) adverses d'un jet d'Escrime (PER) consommateur d'une action (je laisse pour le moment de côté la dépense du point de gloire). On peut également faire intervenir la qualité de la Réussite pour déterminer le nombre de dés adverses dévoilés (Réussite 1:nombre de dés lancés (niveau en rapière/sabre), Réussite 2:+1dé dévoilé, Réussite 3:+2dés dévoilés, etc...) .
Les règles d'escrime étant si intéressantes, je compte bien m'attarder sur le scénario proposé dans le supplément sur l'Escrime, et pourquoi pas, comme proposé dans celui-ci, mener certains joueurs, que la Mer ne tente pas, dans des aventures plus terriennes, style capes et d'épées.
Pibrac