Plaies ouvertes - scénario 2 mentors (Spoils pour les joueurs !) 5
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Bonjour,
J'ai terminé le scénario 1 des Plaies ouvertes, et j'ai déjà lut (ou survolé) la plupart des scénarios des 2 premiers tomes. Et je trouve qu'il est un peu dure de tuer tout les mentors auquel mes joueurs se sont attachés. " Mon mentor c'est le chevalier de mon père. Il m'a sauvé lorsque j'ai appris la sorcellerie et son fils c'est mon meilleur ami ! " (la sorcière). Mais, si je ne les tue pas tous et en laisse un vivant, j'ai un peu peur pour la suite. Logiquement ça change le suite de la campagne, mais je ne veux pas trop la changer. Et puis, pourquoi pas le mentor du rôdeur et pas celui de la barde ? Bref, j'hésite. Est-ce qu'un MJ expérimenté pourrait m'aider ?
Merci
Bonjour,
Pour avoir lu cette campagne lors de sa sortie sous forme de gazettes mensuelles, il me paraît important de tuer les mentors des PJ car c'est, de mémoire, le ressort principal de leur vendetta contre leur némésis.
A mon avis, il est important, sans leur dévoiler le pourquoi du comment, de sonder la sensibilité de tes joueurs ou joueuses avant d'en arriver à cette scène pour te faire une idée de l'intensité émotionnelle qu'ils sont prêts à encaisser.
La mort d'un PNJ cher aux joueurs, ça peut être un très grand moment de jeu de rôle (cf. la saison 1 de Rôle'n Play).
Si vraiment c'est trop dur pour certains d'entre eux, tu peux changer le déroulement pour incapaciter les mentors plutôt que de les tuer.
Exemples :
- Ils sont tous magiquement pétrifiés (prisonniers dans des cercueils de cristal, par exemple), plutôt que tués. Peut-être que si les personnages des joueurs attrapent la responsable de leur état, ils pourront les sauver (ou pas
). - Ils sont vivants, mais lobotomisés (ou seulement amnésiques).
Tu peux également atténuer les choses en leur tuant les mentors "hors champ". Auquel cas, ils ne découvrent que leurs restes et tu peux laisser planer le doute quant à l'identité réelle des victimes.
- Julien Dutel
La pétrification ou la lobotomie (qui ne pourra être renversée qu'à la mort de Chrysée par exemple) sont une bonne solution si on ne désire pas les tuer.
Mais effectivement, comme tu le dis, la perte est le ressort principal des motivations de la campagne. C'est elle qui pousse vers l'avant. En laisser un indemne me semble une idée moins intéressante.
On peut aussi imaginer que leur mort puisse donner lieu à une sidequest pour aller les récupérer en Thanatos.
Dans un précédent scénario, mes PJs croyaient délivrer leurs mentors des griffes des orcs. En fait, ils découvrent que les mentors ne sont pas là et que ce sont eux qui ont infligé des blessures graves aux orcs. Cela leur avaient fait découvrir qu'ils étaient plus puissants qu'ils ne l'imaginaient. Ensuite, les faire capturer par Chrysée leur avait montrer que celle-ci était donc encore plus puissante que tous les mentors réunis.
Après, si Chrysée ne les avait pas tués, je ne pense que la suite de la campagne aurait été la même. Je pense que les PJs se seraient sentis bien impuissants face à une telle adversité. Ils auraient donc laissé faire les mentors et ne se seraient contentés que de petites missions. C'est parce que leurs mentors sont morts qu'ils ont été motivés à agir. C'est aussi parce qu'ils sont morts que l'Ordre Rouge leur a donné certaines missions.
Néanmoins, comme dit par Bayushi Fumi et Julien Dutel, les mentors auraient pu être mis hors-jeu. Mais il faut, dans ce cas, que la seule solution connue soient la mort de Chrysée, ou au moins quelque chose qui vienne d'elle. Sinon, j'imagine que les PJs vont plutôt partir en quête de guérir ou sauver les mentors. Ce qui peut être une bonne campagne mais ne sera pas celle des Plaies Ouvertes.
