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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Casus Belli est mort... vive Casus Belli ? 190

Forums > Magazine & Site Internet

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romgam

La tranche de jeunes susceptibles de s'intéresser aux jeux de rôles est celle des adolescents et jeunes adultes, celle pour qui, justement, les éditions jeunesse semblent être les plus en expansion. Il faudrait les chiffres pour en être sûr, mais les rayonnages de nos magasins sont quand même un premier indicateur, ainsi que les best sellers qui se vendent si bien qu'ils sont achetés par le cinéma, comme Twighlight, Labyrinth, Hunger Games, etc. Ils feraient au passage d'excellents univers de jeux de rôles ; les lecteurs de ces livres pourraient facilement s'intéresser à notre loisir...

C'est pour ça que je pense qu'une formule numérique (avec possibilité de Print On Demand pour ceux qui le souhaitent) pourrait avoir sa place. La lecture ne pose en tout cas pas de problème à mes yeux, bien au contraire.

Mais je suis d'accord avec toi, seul BBE a les données suffisantes pour connaître les véritabes causes de l'impossibilité de poursuivre la publication de Casus Belli. Et si c'est plus une question de taille de l'équipe par rapport à la tâche à fournir, alors, effectivement, il est logique que Casus Belli s'arrête...

Pyramid, a dû s'arrêter malgré tout, preuve que les problèmes ne venaient pas exclusivement de la hausse des prix du support physique.

Peut-être qu'un questionnaire largement ouvert à tous ou même une précommande participative permettrait d'avoir une meilleure idée du public susceptible de s'abonner à une formule exclusivement numérique et, ainsi, de sa viabilité. Mais, bon, ça, BBE est parfaitement au courant. Si c'est faisable, ils le feront donc sûrement...

___

P. S. : Pour les bouquins achetés qui ne sont pas lus, il est évident que c'est le cas chez beaucoup de jeunes. Mais c'est le cas chez moi. Et je suis sûr que c'est aussi le cas chez la plupart d'entre nous... Nous avons tous des tas de bouquins qui nous ont été offerts (ou que nous avons acheté nous-mêmes !) et que nous ne trouvons pas le temps de lire (alors qu'on ne se prive pas de regarder des vidéos !)...

Et pour l'appauvrissement lexical, je me demande s'il est si juste que ça. Il y a un changement lexical, comme il y en a toujours eu, à toutes les époques, certes, mais est-ce vraiment un appauvrissement ? Oui, les jeunes ne comprennent plus certains mots ou certaines tournures de notre génération. Mais nous, nous ne comprenions pas non plus (ou très mal) certains mots et certaines tournures des générations d'avant. Même à mon époque, Molière était réécrit en français moderne pour que nous puission le lire. Et je ne parle même pas de Rabelais, qu'il faut carrément traduire pour qu'on y pige quelque chose. Bref, il faudrait qu'une étude comparative précise soit faite pour me convaincre qu'il s'agit bien d'un appauvrissement. Et même si je fais partie de l'Éducation Nationale, les moyens d'évaluation de cette dernière en la matière ne me semblent pas sérieux du tout. Quand on pose à des gens des questions qui ne correspondent pas (ou plus) à leur culture, il est logique qu'ils ne sachent pas y répondre. Je me suis amusé à regarder des exercices du Brevet des collèges de mes grands parents. Si on me jugeait sur cet examen, on dirait que je n'ai même pas ce niveau scolaire. J'ai pourtant un bac scientifique et une maîtrise de philosophie.

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Rod KAR120C

Pour préciser ma pensée :

Oui, je pense que si un magazine de JdR pouvait exister, qu'il se nomme Casus Belli ou autre, ce serait sous ce format "luxe" que sont Knock, le Mook Dune, Métal hurlant ou autres.

Cependant, est-ce toujours de la presse rôlistique ou un supplément de jdr multicontexte ?

Et au final, si nous citons plusieurs de ces titres de qualité ; que pourrait apporter une "patte Casus", sachant que pour moi, la "patte Casus" se trouvait autant dans l'approche d'actualité (news, critiques, coup de coeur, étagère...) que dans les scénarios et les pages mag (batisses, interview, articles de fond...) ? En bref, qu'apporterait Casus face à un Knock ? Geek Mag ? Mook Dune ou Métal Hurlant ?

Si j'ai pu être plus clair.

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Vous êtes beaucoup à évoquer le numérique ou les parties en distanciel ; mais je crois que la vraie force de JDR, c'est justement tout le contraire, c'est le partage autour d'une table. Et que si nous sommes si nombreux à apprécier le JDR ici, c'est principalement pour cette raison ! Les jeunes générations apprécient aussi cela, et effectivement c'est peut-être moins naturel qu'il y a 20 ans, mais c'est plutôt cela qu'il faudrait mettre en avant...

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  • jtrthehobbit
  • et
  • Fytzounet
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En bref, qu'apporterait Casus face à un Knock ? Geek Mag ? Mook Dune ou Métal Hurlant ?

Seb Prof de JdR

Qu'apporte Casus ? Il est en français (on verra le jour où ya une VF de Knock *) et il aborde tous les univers et styles du jdr.

* Edit : j'avais oublié "de Knock" gêné

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  • jtrthehobbit
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Allen

Mais même si les jeunes en question se rejoignent autour d'une table, en physique, pour jouer les uns avec les autres, la question des outils numériques se pose quand même : ils apprécieront sans doute de pouvoir utiliser des applications, et leurs outils habituels (= smartphone) comme élément intégré à la partie. Le monde de demain sera augmenté, à mon avis, les applications mobiles et les I.A. sont parties pour durer. A mon avis, les éditeurs qui apprivoiseront ces outils, non pas pour se passer des artistes, mais comme accessoires de jeu intégrés dans la partie, vont avoir du succès. La frontière entre le jeu vidéo et le jeu de rôle pourrait aussi s'amenuiser, et l'aspect "cross-média" devenir un vrai facteur de réussite pour les jeux en général.

Je ne crois pas que la question soit de se demander si les jeunes lisent moins, ou si le temps passé sur les chaines de vidéo gratuite est plus ou moins meilleur ou pire que celui qu'on a passé à leur age devant la télévision. Je pense que la question c'est : comment le jeu de rôle en général, et les médias autour du jeu de rôle (magazines ou autres) en particulier vont s'adapter. Et je pense que ça passe par une écoute des plus jeunes rôlistes (qui eux, vivent avec leur temps) en les laissant participer à la construction de ce que sera le jdr de demain. Construire une offre multi-générartionnelle est un véritable défi.

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Federico67

Il ne faut pas oublier que dans les jeunes générations, de plus en plus de monde parle anglais. Beaucoup plus qu'il y a vingt ou trente ans aussi. Et qu'il y a des outils de traduction beaucoup plus performants et faciles d'accès.

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Allen

Ou alors, on peut se dire qu'il y a plein de pratiques différentes du JDR et qui n'ont pas besoin d'être comparés sinon pour sa pratique personnelle.

Je pratique le jdr virtuel et irl et je trouve que chacun ont leurs points forts et faibles ...

Et ça serait bien d'arrêter de dire des trucs pour les "jeunes générations", déjà, ce n'est pas un bloc uniforme (et la classe sociale est bien plus importante que l'âge) et puis bon, si c'est pour sortir des "faits au doigt mouillé"...

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  • jtrthehobbit
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Fytzounet

Il n'y a aucun doigt mouillé dans mes propos : https://www.ifop.com/publication/les-francais-et-leur-rapport-a-la-langue-anglaise/

  • 96% des écoliers et 99% des collégiens apprennent l'anglais à l'école
  • Environ un quart des français déclarent comprendre et parler l'anglais
  • 2/3 des jeunes de 18 à 24 ans déclarent regarder des séries ou films en anglais
  • Même si beaucoup de monde compare le niveau d'anglais moyen en France à d'autres pays d'Europe et nous dit en retard, sans doute à raison, c'est une situation complètement différente de ce qu'était la connaissance de l'anglais dans les années 1970 ou 1980
  • Même juste l'accès à des titres, des séries, des films, des livres en anglais était plus compliqué auparavant (peu de magasins, pas de chaines, pas d'internet)

Indéniablement, je suis d'accord que la clase sociale est importante ! Cependant, je crois aussi qu'on devrait rapporter ça aux classes sociales que le hobby "jeu de rôle" atteint ou intéresse le plus (ou serait susceptible de...). Je n'ai pas de données là-dessus. Même s'il existe toujours des exceptions partout, l'effet de masse est important quand on parle de "répondre au besoin de clients potentiels".

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  • Fytzounet
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jtrthehobbit

Je répondais à Allen, pas à toi mais même pour ça, ça ne marche pas trop, ce n'est pas parce qu'on est capable de lire et communiquer en anglais qu'on est capable de lire un jdr ou un magazine en entier (surtout que le jdr a régulièrement tendance à être très lourd à lire que ce soit en français ou en anglais).

C'est par exemple très difficile pour moi de lire un jdr en anglais, je peux picorer dedans du coup, pas de problèmes quand je suis joueuse mais en tant que MJ, c'est beaucoup plus compliqué (et pourtant je parle anglais et je lis sans trop de problèmes l'anglais, mais pour le jdr, c'est vraiment plus compliqué et en plus, je suis obligé de traduire en vf pour mes parties sinon, je me confronte au changement de langue pendant ma partie et ça fait de la charge mentale en plus).

Edit : à noter que ma remarque sur le bloc uniforme marche également pour ton exemple sur l'anglais, la jeunesse n'est pas un bloc uniforme et il y a de grandes disparités en fonction des classes sociales.

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  • Rod KAR120C
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Fytzounet

On est en train de virer HS là mais je trouve limite choquant de constater qu'on puisse faire un parallèle entre la classe sociale et le niveau en langue étrangère.

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Disons que si on veut faire les choses bien, il faudrait préciser ce qu'on veut dire par "les jeunes". Les 12-25 ans ? Parce qu'une des choses qui ont changé depuis la V1 de Casus, c'est que de nos jours, on trouve des jeux de rôle pour enfants, au point qu'on peut les mettre au jeu de rôle dès... 4 ans*.

Certes, à 4 ans on ne lit pas encore Casus... Mais rien n'empêcherait, en théorie, de concevoir un magazine et/ou site qui contiendrait du matériel de jeu pour enfants, et même pour mener sa toute première partie du côté des 8-12 ans. Bientôt un AD&D&Mortelle Adèle ? Bon, cela dit, on ne peut pas dire que BBE n'ait pas essayé, avec le jdr Les Légendaires.

Ensuite, il faut effectivement prendre en compte les catégories socio-professionnelles, l'environnement familial, le niveau de richesse, sachant que le jdr est historiquement plutôt un loisir de CSP+ avec très peu de professions agricoles et d'ouvriers (je n'ai plus les références sous la main, mais ça avait été montré par plusieurs enquêtes). Donc ce sont des critères importants, oui, et c'est aussi un enjeu culture de rendre le jdr accessible à tout le monde (dans une approche commerciale, il s'agit d'intéresser une clientèle plus large).

Sur les Français et la lecture, pour les gens intéressés par des données solides et récentes : Les Français et la lecture en 2023, étude barométrique du Centre national du livre. On y lit notamment que les 15-24 ans se déclarent moins lecteurs, qu'ils lisent davantage sur des supports numériques, mais aussi qu'ils adorent les mangas et les comics (et que tout le monde lit davantage de BD qu'avant).

Un avantage d'une formule sur support numérique serait d'éviter les frais de port plus élevés pour atteindre un lectorat situé ailleurs dans la francophonie (Belgique, Suisse, Afrique francophone, Québec...).

(* Avec des jeux comme par exemple Ma première aventure : découverte de l'Atlantide, chez Game Flow, indiqué "dès 4 ans".)

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le jdr est historiquement plutôt un loisir de CSP+ avec très peu de professions agricoles et d'ouvriers (je n'ai plus les références sous la main, mais ça avait été montré par plusieurs enquêtes).

Tybalt

Ça serait intéressant d'avoir accès à ce genre d'enquête car en plus de 30 ans de JdR c'est l'exact opposé de mon expérience perso. Après, je ne suis pas à Paris ni même en RP....
Edit : on est en train de dériver du sujet principal, désolé.

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  • Laurendi
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Rod KAR120C

Et si tout simplement, il s'agit avant tout :

  • d'un phénomène d'usure (50 numéros sur 15 ans, bravo les mecs) ;
  • du départ des membres piliers de l'équipe qui démotivent ceux qui restent (on a tous vécu ça en entreprise) ;
  • d'un manque de rentabilité.
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  • Rod KAR120C
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Laurendi

Je pense que c'est une grande part du "problème" en effet.

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On est en train de virer HS là mais je trouve limite choquant de constater qu'on puisse faire un parallèle entre la classe sociale et le niveau en langue étrangère.

Rod KAR120C

C'est l'effet qu'a eu Bourdieu y a 30 ans à propos de la reproduction des inégalités par le système éducatif, ça a choqué toute la bourgeoisie. L'illustration évidente en est la maitrise des langues étrangères et les activités péri-scolaires, particulièrement culturelles ou artistiques. Et c'est une lapalissade que de dire que le dévellopement du JdR s'est fait dans les colleges (universités) aux USA y a plus de 30 ans, et qu'en France c''est un marqueur (statistique) qui coche de nombreuses cases sociologiques, pas seulement de "classe" (particulièrement le capital social).

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  • Rod KAR120C
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le jdr est historiquement plutôt un loisir de CSP+ avec très peu de professions agricoles et d'ouvriers (je n'ai plus les références sous la main, mais ça avait été montré par plusieurs enquêtes).

Tybalt

Ça serait intéressant d'avoir accès à ce genre d'enquête car en plus de 30 ans de JdR c'est l'exact opposé de mon expérience perso. Après, je ne suis pas à Paris ni même en RP....
Edit : on est en train de dériver du sujet principal, désolé.

Rod KAR120C

Olivier Caïra en parle dans son livre Jeux de rôle, les forges de la fiction, 2007, p.32, en se fondant (pour les nuancer) sur les propos de Laurent Trémel dans Jeux de rôle, jeux vidéo, multimédia — les faiseurs de monde, 2001, qui lui-même se base (selon Caïra : je n'ai pas le bouquin de Trémel) sur un questionnaire adressé... aux lecteurs de Casus Belli. (Si c'est pas un retour au sujet du fil magistral, ça...)

Mais bon, ce sont des chiffres à la fiabilité relative et surtout qui datent sérieusement, d'où mon emploi de l'adverbe "historiquement" dans mon message précédent. Il faudrait réaliser des enquêtes pour voir comment tout ça a changé.

Edit : Caïra (et, semble-t-il, Trémel) ne parlent que du niveau d'études, et pas de catégories socio-professionnelles.

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Darky_

Si tu as des articles ou études de Bourdieu (ou autre) sur la correlation entre niveau social et maitrise des langues étrangères, je suis preneur. Je vais être tout à fait honnête, ma vision est totalement biaisée car mon expérience profesionnelle me démontre au quotidien que la relation décrite est en fait inversée mais ça n'est que mon quotidien, d'ou ma requête de source documentée.
Pour ce qui est du développement du JdR (que ça soit en Europe ou aux USA) je suis étonné qu'on associe par défaut les universitaires avec les classes dites supérieures. Encore une fois, ça n'est que mon expérience perso : je ne faisais pas du droit...

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  • du départ des membres piliers de l'équipe qui démotivent ceux qui restent (on a tous vécu ça en entreprise) ;
Laurendi

C est une hypothèse, ou une info concrète?

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  • Laurendi
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je suis étonné qu'on associe par défaut les universitaires avec les classes dites supérieures.

Rod KAR120C

Ben, force est de constater qu'en général, avoir fait des études, ça ouvre beaucoup de porte, y compris celles des métiers qui rapportent le plus. Y'a toujours des exceptions possibles, mais dans la moyenne, et encore plus en France, où les diplomes sont importants toute la carrière, mais quand même aussi dans la plupart des pays occidentaux, les CSP+ ce sont des gens plutôt diplomés. Beaucoup de diplomes en France nécessitent la connaissance de plusieurs langes, et amèent à lire beaucoup. Beaucoup d'université et d'écoles du supérieur, ont des clubs de jeux de stratégie, de société, et de rôles. Tout ça, c'est quand même pas une vue de l'esprit.

Moi je suis vraiment quelqu'un qui aimerais que le je de rôle soit pratiqué par tout le monde. Et j'essaie de toujours faire des jeux qui soient accessibles à toutes et tous. Je rêve d'un hobby le plus populaire possible. Mais mon expérience personnelle m'indique qu'il est plus pratiqué par un certain milieu qui sans être "riche" reste un peu favorisé. A titre personnel, je viens d'un milieu modeste, mais j'ai fait des études très correctes, et j'ai un diplome d'ingénieur. La plupart de mes camarades de jeu ont fait des études. Certains parcours ont été complexes, mais même celles et ceux qui ont des parcours étranges ont aujourd'hui des diplomes à hauteur bac +3 à +5 à de rares exceptions près.

Je suis à l'écoute car si quelqu'un a des chiffres précis c'est super intéressant. Je suis prêt à être "surpris". Pour l'instant à mes yeux ça reste un hobby "geek" et "intello", qui ne touche pas toutes les classes sociales de la même manière, pour ce que j'en ai vu.

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  • Rod KAR120C
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  • du départ des membres piliers de l'équipe qui démotivent ceux qui restent (on a tous vécu ça en entreprise) ;
Laurendi

C est une hypothèse, ou une info concrète?

Galadorn

Une info connue de tout le monde : Damien Coltice est parti.

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Sinon, concernant les classes sociales, mon expérience rejoint celle de Jtrthehobbit. Tous ceux que j'ai réussi à intéresser aux jeux de rôles avaient une profession que je ne qualifierai pas de supérieure (je trouve ce terme aussi stupide que méchant) mais d'intellectuelle, ou se dirigeaient vers ce type de profession (lycéens généralistes, étudiants de facs, enseignants, futur ingénieur, infirmiers...).

Je l'explique de la manière suivante : pour aimer les jeux de rôles, il faut aimer lire, imaginer des choses qui n'existent pas, résoudre des énigmes en restant assis autour d'une table, s'intéresser à l'histoire (ce sont les jeux de rôles qui m'y ont amené), évaluer ses chances statistiques de réussir (au moins grosso-modo), etc. Ça ne veut pas dire que les membres des autres classes sociales ne savent pas le faire. Je dis juste qu'il faut aimer le faire... Juste pour s'amuser ! C'est donc un loisir d'intello, voire de geek. Faut être un peu bizarre, tout de même, pour passer des heures à lire des règles plus ou moins obscures, à étudier par cœur des univers qui n'existent même pas, et pour passer encore plus d'heures à peaufiner des parties qui vont se dérouler sur des mois, voire des années...

Mais, bon, j'ai bien conscience que mon expérience est tout de même biaisée. J'ai beau ne pas le vouloir, je fais partie de cette classe sociale et je fréquente donc surtout des gens qui en font partie.