Ce que vous n'aimez pas en jeu de rôle, le lieu des "j'aime pas", sans violence ni crachat (respect des règles sanitaires oblige)... 344
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C'est un pb qui a été soulevé, c'est un peu propre au monde du jdr je pense, mais les nouveaux sont souvent traités comme la cinquième roue du carrosse.
Florent
J'ai plus l'impression que cela dépend aussi du contexte. Je ne suis pas certain, par exemple, que l'intégration se fasse identiquement dans un club et dans un cercle privé.
Je pense que cela dépend surtout de la volonté des anciens à accepter de se réfréner un peu pour que les projecteurs soient mis aussi sur les nouveaux (qui seront forcément un peu plus lents à comprendre les règles du jeu, la façon de tirer profit de leur personnage, l'intérêt du roleplay et également un peu plus hésitants quant au choix de leurs actions).
Bref, entre grand-frère rival, surprotecteur où pédagogue, tout est une question d'individu (et aussi de moment : des fois, on a aussi envie de jouer pour jouer et on peut se laisser prendre par l'intérêt de l'histoire en oubliant qu'il y a des débutants à côté).
et encore ... même entre gars du Sud-Ouest, on ne s'aime pas forcément (mais sans se détester ) ... la guerre de clocher n'est pas qu'une vue de l'esprit par ici ...
Edit : mais bizarrement, malgré ces guerres de clocher, il y a quand même une réelle solidarité contre " l'estrangé "
- Utilisateur anonyme
Je sais bien qu'avec un peu de gentillesse et de bon sens, on peut mettre à la même table débutants et expérimentés... Mais les deux qualités se font rares...
- Ismaren
Comme quoi la zone de 100 km c'était quand même une bonne idée .... (qui a dit la seule ? )
Je ne pense pas toutefois que séparer débutants et expérimentés aide à ce que ces "deux qualités" soient moins rares. Si on veut atténuer la rareté des bonnes choses, il faut faire en sorte qu'elles puissent se produire.
En outre, on apprend toujours de plus expérimenté que soi comme on apprend souvent de plus débutant que soi, comme on apprend d'une mauvaise expérience de jeu de rôle. Et pour balancer une évidence théorique, mais non pratique : si une partie se passe mal pour l'un des joueurs, il vaut mieux en parler que simplement couper contact. Même si la réponse est odieuse, au moins on est fixé.
Je vous ai déjà dit que j'aime les retours des joueurs ? Et donc que je n'aime pas quand les joueurs ne font pas de retour sur une partie, alors qu'ils y sont encouragés, par moi, précisons. En effet, les retours devraient aussi permettre de désamorcer un malaise : "Franchement, je me suis ennuyé à mourir lors de la partie, tel autre joueur n'arrêtait pas de parler, j'pouvais pas en placer une, c'était franchement saoulant, ..." Et les retours d'une partie jouée avec des joueurs expérimentés et novices sont parmi les plus enrichissants à mon avis, les expérimentés donnant des conseils aux novices et les novices repérant tous les petits travers des expérimentés qui sont pour ces derniers invisibles, car habituels. (Comme quand tu commences à cotoyer une autre famille que la tienne, tu remarques tous les dysfonctionnements auxquels les membres de cette famille sont habitués et donc dont ils n'ont pas nécessairement pleinement conscience.) Et oui, faire part de ces travers ne plaît pas toujours
C'est devenu un lieu commun de constater que si un ensemble peut se définir en extension ou en intension, un ensemble humain peut bien souvent se définir (ou au moins renforcer la fiction de sa définition) par exclusion voire par oppression d'une cible focalisant le sentiment d'appartenance, que cet ensemble humain soit groupe d'enfants, nation, club, groupe politique, religieux, sportif, etc. Toutes les déclinaisons ont été vérifiées, il n'y aucune raison que ces phénomènes ne surviennent pas parfois dans le milieu rôliste. Comme dit l'autre, rien de ce qui est humain ne lui est étranger.
Un point de vue est par définition subjectif. Mais subjectif ne signifie pas faux pour autant. Du reste, j'ai bien parlé de dysfonctionnements, de ce qui crée tension, malaise et souffrance émotive, des répercussions bien concrètes qui rendent ces dysfonctionnements palpables et donc perceptibles par un oeil extérieur, justement plus objectif, peut-on penser, qu'un regard interne, enfermé dans une routine familiale ; pas d'habitudes de vie du genre : "Ici, on mange à 18h et non à 20h". Les fameuses "histoires de famille"... il faut parfois des décennies voire toute une vie pour réaliser certaines choses.
Pour recoller au sujet, il peut y avoir des malaises dans des groupes de rôlistes, ne serait-ce par exemple que dans la façon de considérer un nouveau venu autour de la table, car un oeil extérieur peut être perçu comme un intru et comme illégitime. Je n'aime pas quand on n'en parle pas et que par conséquent, petit à petit, la situation s'envenime, et il y a bien mille manières pour qu'une situation s'envenime, très souvent, manipulation ou malentendu suffit amplement, par exemple en club ou en association. Il faut rester prudent et bienveillant, et ce n'est pas facile.
Ne sommes nous pas en plein dans le sujet de ce qui pourrait nous déplaire en jdr ?
- Utilisateur anonyme
Il y a aussi les coupeurs d'immersions avec des blagues et commentaires pas super utile à la séance.
ceux qui veulent en faire trop.... beaucoup trop, c'est pas un reproche et parfois, ça rajoute du contenu mais quand le joueur force et qu'il ne comprend pas les petits messages subliminaux...
ceux qui écoutent d'une oreille et ensuite demande un jet d'intelligence pour "se rappeler"
- Utilisateur anonyme
[message supprimé]
Personnellement je ne suis pas du genre patient. Un joueur est pénible, envahissant ou autre, à moins qu'il ait des circonstances atténuantes (débutant par exemple), il ne jouera pas les prochaines séances... Sauf s'il se remet en question, ce qui n'arrive jamais.
Je trouve qu'il y a beaucoup de bons joueurs partout pour ne pas avoir à s'encombrer de joueurs nuisibles.
Des commentaires que je lis, j'ai l'impression que certains insistent à inclure un tel joueur dans leur campagne pendant des mois et des mois, à en dégoûter toute la table.
Donc voilà, je reste dans le thème de ce sujet :
Je n'aime pas les joueurs qui veulent monopoliser l'attention par des actes malveillants : omniprésence, création de perso débile hors thème, décalage par rapport aux autres, etc.
Bon heureusement ça ne dure que le temps d'une partie.
Pour ma part, après trois décennies de pratiques de ce loisirs, j'ai vraiment beaucoup plus de très bons souvenirs que de mauvais. Pour autant, afin de continuer d'engranger les bonnes expriences de jeu et ne pas perdre mon temps, j'ai appris à ne pas jouer avec n'importe qui. On pourrait y voir de la condescendance. De mon point de vue, je suis arrivé au constat que certains joueurs jouent au jeu de rôle alors que d'autres jouent au jeu de rôle. Si la nuance ne saute pas toujours aux yeux, elle est pourtant souvent de taille, et source de déceptions. Bref, on ne cherche pas tous les mêmes choses dans cette activité et ca ne sert à rien de s'obstiner à vouloir faire rentrer des carrés dans des ronds.
Ce que je n'aime pas en tant que joueur :
Les joueurs archétype mono-rôle et/ou qui ne jouent que des chiffres. Vécu, le joueur véhément qui agresse d'emblée parce que "Je joue que des nains, donc j'aime pas les elfes, et j'ai un Thaco de 12 alors faut pas me faire chier !". interprétation linéaire sur trois parties : la colère ; la colère ; et la colère. Et sinon, le jeu de rôle, ça se passe comment ?
Les joueurs qui se servent de la partie comme d'un moyen de régler des conflits hors-jeu. Vu à une table de club, le personnage qui poignarde l'autre dans le dos sans aucune logique au niveau de l'histoire, à cause d'une brouille sur un partage de butin dans une autre partie.
Ce que je n'aime pas en tant que maître de jeu :
Les joueurs qui font un refus d'obstacle, pour prendre une métaphore équestre, et préfère fuir plutôt que de traiter les conséquences de leurs mauvais ou manques de choix en interprétant une scène inconfortable. Vécu, le joueur qui sacrifie son personnage à Vampire pour pouvoir quitter la table et ne pas avoir à interpréter la scène découlant de son échec.
- Utilisateur anonyme
Et encore j'ai pas tout dit... Le MJ chez qui je vais pour créer un perso de Pathfinder (je ne le connaissais pas). En plein après-midi, plein soleil, appartement plongé dans le noir. Ils sont trois, un qui pionce, un qui joue à la console sans dire un mot, et le MJ qui manifestement a des pbs d'hygiène (j'avais envie de gerber). Canettes vides par terre, détritus, chat qui gerbe (je le comprends) pendant mon temps de présence, livre de base de Pathfinder à la couverture fondue parce que qu'il est resté trop près du radiateur...