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Lore perso Chroniques Oubliées 3

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Bonjour à toutes et à tous !

N'ayant pas encore mis la main sur l'atlas des Terres d'Osgild (je viens à peine de découvrir l'existence de la V2), je me permets de détailler ici le lore que j'ai développé au cours d'une campagne (qui n'est pas près d'être terminé) de COF.

J'avais sous la main quelques éléments de base de l’histoire des Terres d’Osgild, notamment grâce à la campagne Anathazerïn, mais j'ai créé la plupart du lore grâce à mon petit cerveau de MJ malicieux.

J'ai été grandement inspiré par les excellents romans de Brandon Sanderson et sa série Les archives de Roshar, ainsi que l'univers de Warhammer et son homologue futuriste. Il faut bien sûr ajouter à ça les livres de Tolkien, mais est-ce réellement nécessaire de le préciser ?

J'ai aussi créé un système de règles épiques pour les deux joueurs de ma campagne, que je m'attarderai à détailler ici aussi.

Vous êtes prêt ? Moi oui, et c'est le plus important, non ?mort de rire

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Perso ça m'intéresse toujours de voir les différentes visions des terres d'Osgild, et encore plus quand les inspirations sont de qualitésmort de rire

J'attends, donc

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Laissez-moi vous raconter ma version de l’histoire de ces terres.

Je me rattache en partie à l’histoire officielle que j’ai pu lire ici et là, avec donc trois âges successifs. Je me sépare cependant du Lore officiel pour ce qui est de la religion, et pour le contenu de chaque âge.

Histoire des Terres d'Osgild

Permier Âge

Lors du premier âge, les peuples anciens (elfes, nains), s’éveillèrent, découvrirent les terres du Mitan et forgèrent les premières civilisations. Sur un autre plan nommé Azia, plus sensible à la magie de part sa proximité avec le plan magiquo-divin, la race des Hommes fit de même. Les dieux étaient à cette époque à peine plus que des masses d’énergies, inconscientes d’elles-mêmes, s’éveillant peu à peu en même temps que les peuples des deux plans évoluaient. La seule divinité éveillée est Manwë, qui veilla durant tout cet âge sur l’équilibre des deux mondes. Mais alors que les peuples grandissaient, que leurs royaumes gagnaient en puissance et en taille, l’inévitable arriva.

De grandes guerres éclatèrent, sur les deux plans à la fois. Les divers factions elfes et naines se battaient indépendamment de leur race sur les terres du Mitan. Sur Azia, les hommes s’entre-déchiraient. Les deux mondes avaient déjà connu la guerre ici et là, mais jamais de cette ampleur. Les hommes déchaînèrent des puissances magiques terrifiantes, usant de l'affinité de leur plan pour la magie à des fins meurtrière, redoublant d’ingénierie pour commettre des massacres. Si sur les terres du Mitan, elfes et nains s’affrontaient avec un tant soit peu d’honneur et évitaient au possible les massacres, les hommes eux révélaient leur plus sombre nature. En ces temps, les puissances du chaos s’éveillèrent et Manwë ne put que regarder ces peuples sur lesquels il avait veillé pendant des millénaires accroître la puissance d’un ennemi qu’il découvrait à peine. Il fit son possible pendant des décennies pour ralentir les sombres puissances, tout en sachant qu’il était voué à l’échec.
De par l’affinité de leurs mondes avec le troisième plan, les hommes furent les plus vulnérables à ces nouvelles divinités. Beaucoup se jetèrent dans leurs bras, espérant acquérir ainsi la force de remporter cette guerre qui semblait devoir durer pour l’éternité. Au plus fort de la bataille, après que des générations et des générations aient été envoyées se faire massacrer, Azia fut défigurée, meurtrie jusqu’à devenir une parodie de ce qu’elle avait été. Ce monde jusqu’alors luxuriant se transformait peu à peu en monde que seul l’adjectif démoniaque semblait pouvoir qualifier.

Les plus grands sages elfes, comme ceux des nains, sentirent que quelque chose de grave était en passe de se produire. Aussi, les guerres qui parcouraient les terres du Mitan baissèrent en intensité, tandis qu’au contraire, sur Azia, elles atteignaient leur paroxysme. Nul dieu ne vint en aide aux hommes, qui semblaient condamnés par leur propre égoïsme. Il faut dire que bon nombre de ces divinités s’éveillaient à peine, et que Manwë se trouvait désarmé face à ce déferlement de haine et de violence. Inévitablement, les domaines des dieux sombres, rendus puissants par des siècles de massacres, s’ouvrirent sur Azia. Les démons qui, jusque-là, s’éveillaient au rythme du fracas des armes et des immondices créées par les hommes, envahirent cette terre, la condamnant à tout jamais.

Mais au milieu de cette tourmente, un peuple humain n’avait pas été souillé par la corruption. Un peuple humain, vénérant Manwë et leurs ancêtres, avaient quitté la guerre pour se retrancher sur les plus haute montagne d’Azia ou ils échappèrent à l’attention de leurs confrères. Voyant l’un des mondes sous sa protection tombé ainsi sous le joug des puissance de la ruine, Manwë, au pris d’un ultime effort, transporta ce peuple sur les terres du Mitan.

La chute d’Azia marqua la fin du première âge, et le début des souffrances des peuples du Mitan.