Un JDR ou AP, peut-il être engagé ? 767
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Ce qui m'amène aussi à me demander si utiliser les mêmes méthodes qu'outre Atlantique est forcément pertinent si pas dans nos m½urs (question posée en suspens à laquelle je n'ai aucune réponse à l'instant).
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En tout cas, l'existence d'une plus grand neutralité du genre grammatical dans une langue n'empêche pas le naturel de revenir au galop à l'occasion.
On voit en effet courriel de temps en temps. Mais soyons honnêtes... ce sont ceux de la tranche d'âge qui appellent un vidéo projecteur un retro projecteur qui utilisent ce mot.
Je lui explique alors que c'est en partie parce qu'il y a très peu de femmes " maître du jeu " et que cela participerait à leur donner le sentiment d'être intégrées.
Alors même que l'auteur a donné une autre explication. Auteur qui est, je cite, une "personne qui cherche juste à prouver qu'elle à raison."
Mais semble-t-il a du mal à faire entendre ses explications sur ses choix éditoriaux. Peut être aura-t-on l'avis de ta femme sur le fait d'utiliser deux pronoms différents pour distinguer les joueurs et les meneurs dans une phrase.
Je me demande si on ne va pas finir par être obligé d'utiliser des couleurs différentes pour arriver au même résultat. Au risque de perdre les daltoniens. Mais bon, vu que seuls les hommes le sont, au moins ce ne sera pas excluant pour les femmes.
- Utilisateur anonyme
Bien, bien, bien… cela en fait des pages à lire tout cela.
(En préambule : sur un sujet qui traite de la langue, de son évolution, de la grammaire et du vocabulaire, il serait de bon ton que les gens qui postent prennent un minimum le temps de se relire car certains donneurs de leçons réussissent à ma faire pleurer des larmes de sang tant leurs messages sont remplis de fautes : je ne suis pas parfait mais je fais des efforts par respect pour ceux qui lisent.)
Et comme personne ne m’a demandé mon avis, je vais le donner .
J’aime la langue française et je tente de la respecter. Je suis attaché à ses règles car cela forme une mélodie, une harmonie pour moi mais je suis aussi conscient qu’une langue vivante évolue. J’avoue ne pas être un partisan de l’écriture inclusive et compagnie car cela me heurte : non pas philosophiquement ou politiquement mais esthétiquement et cela est purement subjectif.
Concernant le titre de l’ouvrage qui va sortir et qui semble cristalliser certaines passions, ma première réaction fut « ouais bof, encore un truc inclusif à 2 sesterces (car comme tout bon réactionnaire assumé, je compte en sesterce ) pour faire style on suit la tendance actuelle, c’est in » et puis j’ai lu les réponses de julien à droite et à gauche (surtout à gauche ) et je dois bien avouer qu’il a piqué ma curiosité de lecteur : je vais sans doute me procurer à l’occasion le pdf pour lire ce texte et voir ce qu’il ressort de cette lecture où « elle » impliquera que l’on s’adresse au MJ et « ils » que l’on s’adresse aux PJs : cela sera une expérience linguistique intéressante pour moi.
D’ailleurs puisque l’on parle de sens des mots, vous avez l’impression vous que vous maitrisez/menez quoique se soit à votre table ??? Entre les joueurs qui connaissent mieux les règles que vous, ceux qui font n’importe quoi et ceux qui partent dans tous les sens, sauf ceux que vous aviez prévu, le terme «maître/meneur » est tout autant inapproprié … surtout à ma table
Tu as bien fait de l'épouser
D’ailleurs puisque l’on parle de sens des mots, vous avez l’impression vous que vous maitrisez/menez quoique se soit à votre table ??? Entre les joueurs qui connaissent mieux les règles que vous, ceux qui font n’importe quoi et ceux qui partent dans tous les sens, sauf ceux que vous aviez prévu, le terme «maître/meneur » est tout autant inapproprié … surtout à ma table
Griffesapin
En effet, "maître / maîtresse du jeu" serait peut être plus adéquat ...
La règle est une base qu'on apprend à l'enfance, modèle à l'âge adulte, et cherche à figer lorsque approche la sénilité.
Ombreloup
Ou c'est peut-être une base qu'on ne comprend pas et qu'on méprise pour cela, donc qu'on prétend connaître et recréer arbitrairement au nom du bien. Juste une possibilité alternative.
C'est de fait dommage de vous priver, peut-être, d'une partie de clients potentiels qui, tout en soutenant les mouvements féministes, vont trouver cela hors de propos, sans que cela ne vous permette d'avancer dans votre quête d'un nouvel usag
A mettre en balance avec ceux et celles qui au contraire vont trouver ce critère determinant dans leur acte d'achat. Sans étude marketing/sociologique poussée sur ce contexte je ne pense pas que l'on puisse determiner quelle population pèse le plus dans les ventes (ou non vente) de ce livre.
Le succes de la PP jusque la (à l'image des précédentes) me fait surtout penser que c'est un aspect très trivial pour l'immense majorité de la cible visée (et qui ne ramenera jamais sa prose ici même).
- Utilisateur anonyme
Je pense que le message est assez clair : l'opinion des clients on s'enbalec.
Cobra
Un des soucis du JdR, en tout cas dans la cas présent, c'est la notion de client qui se confronte avec celle d'auteur. En bd, litterature et autres créa on aurait pas demandé un tel niveau de justification et on aurait pas tenté de le ramener à des souci de "sémiologie".
Peut-être parce que la bd, la littérature et les autres cré ne sont pas autant influencés par un certain mouvement.
Cobra
Tu veux vraiment plonger la dedans? Je te laisse fouiner où tu veux un guide ?
Je pense surtout qu'il s'agit d'une reconnaissance en tant qu'auteur et artiste dans le JdR. Que ça a un lien aussi avec le niveau d'appropriation en particulier des plus "anciens" de cette activité, gardiens des canons qu'ils se sont construits.