Meneuse et Cie 33
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Nous voyons de plus en plus les éditeurs utiliser le terme meneuse dans nos ouvrages pour désigner le MJ quand ce n'est pas carrément de l'écriture inclusive que l'on nous impose. Dans la langue française, jusqu'a preuve du contraire pour désigner un groupe mixte on se sert du masculin tandis que le féminin ne s'emploie que pour le féminin. En utilisant "meneuse" les éditeurs excluent de ce fait les hommes.
Je trouve cette méthode contreproductive car ce n'est pas en braquant une partie des joueurs que l'on s'attire la sympathie de l'autre partie. Au pire que l'on nous laisse le terme MJ que chacun est libre d'interpréter comme meneur ou meneuse de jeu.
Je me félicite du fait que de plus en plus de femmes participent à notre loisir. Si les éditeurs cherchent à créer une parité, ils feraient mieux de se concentrer sur l'essentiel, une parité non pas littéraire mais dans la mécanique et l'univers du jeu. Avec des archétypes qui conviennent autant aux femmes qu'aux hommes et en mettant plus en avant les personnages féminin dans le lore de leurs jeux.
- Nioux
- et
- Julien Dutel
Salut Wedo. Ce débat a déjà été organisé de très nombreuses fois... Et a donné lieu à de nombreuses fermetures de fil de discussion pour causes de dérapages incontrôlés...
Je pense qu'il n'y aura plus beaucoup de volontaires pour y participer...
Mais, comme tu le soulignes très justement, la question reste très bonne. L'ennui (ou ce qui est bien, car c'est peut-être une bonne chose finalement), c'est que chacun à sa réponse.
Bonjour,
Je ne rentrerai pas dans le débat féministe que ton post suggère.
Je te rappelle seulement que le fait d'appeler le/la MJ "La Meneuse" et la joueuse ou le joueur "le joueur" a pour intérêt que lorsque l'on fait référence au/à la MJ, on utilise le pronom "Elle" qui se distingue ainsi facilement du joueur qui est référencé au masculin via "il".
Cela a donc un intérêt au niveau de la lecture des ouvrages pour distinguer les joueurs du/de la MJ.
Bonne journée.
Cela a été débattu tenté de nombreuses fois et malheureusement c'est toujours pareil, à savoir vouloir convaincre d'avantage que débattre / échanger / discuter puis une guerre de position entre quelques membres le tout saupoudré de trolls récurrents.
Bref, jamais rien de constructif, d'où les réactions que tu peux observer et la fermeture très prochaine du fil.
En fait, c'est marrant en inversant :
Nous voyons de plus en plus les éditrices utiliser le terme meneur dans nos ouvrages pour désigner la MJ quand ce n'est pas carrément de l'écriture inclusive que l'on nous impose. Dans la langue française, jusqu'a preuve du contraire pour désigner un groupe mixte on se sert du féminin tandis que le masculin ne s'emploie que pour le masculin. En utilisant "meneur" les éditrices excluent de ce fait les femmes.
Je trouve cette méthode contreproductive car ce n'est pas en braquant une partie des joueuses que l'on s'attire la sympathie de l'autre partie. Au pire que l'on nous laisse le terme MJ que chacune est libre d'interpréter comme meneuse ou meneur de jeu.
Je me félicite du fait que de plus en plus d'hommes participent à notre loisir. Si les éditrices cherchent à créer une parité, elles feraient mieux de se concentrer sur l'essentiel, une parité non pas littéraire mais dans la mécanique et l'univers du jeu. Avec des archétypes qui conviennent autant aux hommes qu'aux femmes et en mettant plus en avant les personnages masculins dans le lore de leurs jeux.
Petit rappel, la langue française n'est pas une langue morte. Elle évolue au gré des usages. Les règles créées dans un passé plus ou moins lointain (j'ai failli écrire "latin") ne sont pas écrites dans le marbre.
Peut-être qu'un jour, "tu hors de ma vue" sera considéré comme du français .
A noter que je suis en train de lire Runequest et je ne me sens pas exclu par le terme meneuse. Depuis longtemps, il y a des hommes dans les écoles de sage-femmes et d'infirmières. De même, pour les cyclistes qui montent les cols en danseuse. Le JdR n'a pas la primeure d'utiliser un terme féminin là où les hommes sont admis, parfois même en nombre.
- Wedo
Tu as raison la langue française évolue et peut être que demain le féminin seras prédominant pour désigner un groupe mixte. Mais un livre doit être écrit dans le contexte de son époque (sinon c'est une faute d'écriture) et à l'heure actuelle c'est bien le masculin qui sert à désigner un groupe mixte.
- Helios
Le gouvernement et notamment le ministère de l'éducation nationale est contre l'écriture inclusive, soutenu en cela par la droite.
Une partie de la gauche et surtout la NUPES est pour.
Certaines grandes figures du féminisme, comme Mme Elisabeth BADINTER, sont contre et fustigent même son utilisation.
- Helios
Tu as raison la langue française évolue et peut être que demain le féminin seras prédominant pour désigner un groupe mixte. Mais un livre doit être écrit dans le contexte de son époque (sinon c'est une faute d'écriture) et à l'heure actuelle c'est bien le masculin qui sert à désigner un groupe mixte.
Wedo
Sauf que tout auteur, éditeur peux faire un autre choix sans faute. Faut pas confondre des règles d'accord, de grammaire, avec des choix editoriaux ou de communication, quelles qu'en soient les motivations.
Dans un autre contexte, dans une formation d'enseignants predominera souvent l'utilisation du feminin, et pour cause ! 80% des personnes présentent sont des femmes. On pourra dire que là ça s'explique mais non, c'est un choix qui si on suit ta logique est fautif mais fort heureusement, l'usage réel, et l'usage que l'on veut faire du français domine sur des règles qui ne concernent qu'un de ses aspects, l'arbitrage grammatical. Historiquement il a toujours cédé dans le temps à l'usage, parce certain ce sont permis de ne pas s'arrêter à ça. L'intelligence (dans le sens travail de l'esprit) passe le dogme.
- Wedo