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Et sinon à part des JDR, tu lis quoi? 984

Forums > Gnomes & liches

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Bigre : une série Fondation? As-tu plus d'informations sur le sujet? Moi aussi, ça a bercé mon adolescence, alors que tu comprends que ça me cause des palpitations...

Senrad

https://youtu.be/auIFAQm0SLw

clin d'oeil

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  • Senrad
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Parce qu'il n'y a pas que la fiction dans la vie...
A part la préface de Despentes qui n'a aucun intérêt et trouve le moyen de plus parler d'elle même que des Thugs c'est une super bio avec plein d'infos. Nostalgie...

NapalmGlop

Ah les Thugs ! Quels souvenirs ! J'étais angevin à l'époque, je les voyais souvent, c'était puissant !

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  • Laurendi
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Hamilcar35359

Papapapa !

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  • Hamilcar35359
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Laurendi

Merci pour cette référence, j'ai trouvé un cadeau pour mon frère mort de rire

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Le Clug

Merci. Je dois dire que l'analogie avec Apple comme bienfaiteur de l'humanité énoncée au début de la bande-annonce par un producteur m'a laissé pantois...

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Laurendi

Merci.

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Oui, tout cela ne me dit rien qui vaille. D'une part parce qu'Apple a érigé la boursouflure égotique du contentement de soi en dogme d'entreprise (ils sont tout à fait capables de dire que lorsqu'ils modifient la forme d'un bouton ou la courbure de l'arrondi d'un coin, il s'agit de la plus grande révolution dans l'histoire de l'informatique), en preuve effectivement le début du trailer "Depuis 50 ans, des gens tentent d'adapter Fondation [...] C'est la plus grande oeuvre de science fiction de tous les temps." où ils font clairement un concours de taille de superlatif, en tâclant G. Lucas au passage, complexe d'infériorité non assumé oblige. Et d'autre part parce que Fondation n'est pas une SF de l'image ou du spectacle, mais clairement une SF du verbe et de la raison, du logos pour être précis. Je ne parle évidemment pas du fait qu'il s'agit d'un livre, mais de la structure même des intrigues, des rebondissements, des relations entre les faits et des relations entre les personnages. Si spectaculaire il y a, il est de l'ordre des raisonnements, du cérébral. Je doute que cela soit très photogénique. Le trailer est de nouveau parlant à ce titre : de belles images quasi muettes (sauf quelques phrases qui sonnent comme autant d'aphorismes), l'antithèse absolue de ce qu'est le livre.

Mais j'espère sincèrement me tromper.

Pour ce qui est de la lecture de Fondation en français, je conseille l'intégrale en deux tomes chez folio SF.

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  • Senrad
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NooB294044

Je n'aurais pas dit mieux. Asimov est un bavard (entendons-nous : j'adore ça!), et sa science-fiction, de la dialectique.

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J'ai commencé une anthologie de la science fiction soviétique que j'ai trouvé totalement par hasard dont j'ai pour l'instant lu la préface qui retrace l'histoire de la SFF russe à partir du Xe siècle ( ça donne envie de lire des centaines de titres). On connait Utopia de Thomas Moore et le voyage de Gulivert mais les russes ont pondu des dizaines d'utopies à la même période. Ça ma donné envie de lire Nous Autres qui en plus d'avoir un titre incroyable et considéré par Ursula LeGuin comme le meilleur livre de Science Fiction de tous les temps.

Ça me choque pas d'entendre que Fondation est la plus grande œuvre de SF de tous les temps. Je suis pas d'accord mais force est de reconnaitre que sa notion d'empire galactique à fait référence en SF jusque dans les années 80-90 où à commencer à apparaitre le multilatéralisme de l'espace. Dune, Star Wars, Traveller, et bien d'autres sont tous basé sur ce schéma.

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  • Le Clug
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alanthyr

Cycle tara duncan sophie auduin-mamikonian, cycle heritage-eragon christopher paolini, cycle alcatraz brandon sanderson et pour les + jeunes peut-être commencer avec le cycle wellmet de sarah prineas

Et y en a encore moqueur

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Ça me choque pas d'entendre que Fondation est la plus grande œuvre de SF de tous les temps. Je suis pas d'accord mais force est de reconnaitre que sa notion d'empire galactique à fait référence en SF jusque dans les années 80-90 où à commencer à apparaitre le multilatéralisme de l'espace. Dune, Star Wars, Traveller, et bien d'autres sont tous basé sur ce schéma.

Derle

Asimov a-t-il inventé lui-même cette notion d'empire galactique ? Il me semble que non, et qu'il en traînait déjà pas mal dans les nouvelles de SF des pulps américains du début du XXe siècle (et dans les séries télé du genre Buck Rogers ou Flash Gordon, qui ont inspiré George Lucas beaucoup plus qu'il ne l'admet).

Ce qui n'empêche pas qu'Asimov ait exercé une très grande influence sur la SF postérieure, comme tu le dis.

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  • NooB294044
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Tybalt

D'ailleurs, qu'il ait inventé la notion lui-même ou pas (il existe des empires galactiques dans certains romans SF des années 30 déjà, et de plus Star Wars me semble devoir bien plus à Captain Future ou à Flash Gordon qu'à Foundation, mais bon peu importe, telle n'est pas la question) n'implique ni ne confirme le fait que son oeuvre serait la plus grande oeuvre de SF de tous les temps. Oublierait-on la Trilogie Divine, les Seigneurs de l'Instrumentalité, Dune, Histoire du Futur, le cycle d'Hypérion, 1984, et bien d'autres encore ? Cette volonté de décider d'un numéro un de la SF est extrêmement affligeant, je trouve.

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Derle

Nous Autres de Zamiatine est effectivement un pur chef d'oeuvre coeur

Nous - Evgueni Zamiatine - Babelio

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  • NooB294044
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alanthyr

À la Croisée des Mondes de Pullman coeur.

Les livres de Roald Dahl aussi sont sympas ou les Livres dont vous êtes le Héros (j'avais commencé à cet âge là)

Et en français, les oeuvres de Bottero (Ewilan, Ellana, les Autres, ...) ou d'Erik L'Homme (le Livre des Etoiles, A comme Association, qui est une colab avec Bottero juste avant son décès) ...

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Le Clug

Oui, très bon.

Pour les amateurs, il y a la bonne vieille collection Les Best Sellers de la maison Fleuve Noir.

Les frères Strougatski y ont bien sûr une place de choix.

Il m'en manque un (le 11) ! grrrrr....

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CKZ 114

C'est bien ?

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  • CKZ 114
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Pour l'instant en V1 : on finit les scénarios publiés à l'époque (récemment, c'était Le bourreau de Thalussa ; bientôt Le tournoi des félons ou La reine des Amazones ; et encore quelques autres).

Puis nous passerons à la V5, avec une conversion des personnages ; j'imagine une transition opérée de l'une à l'autre par La porte des mondes (je m'inspire d'une suggestion lue dans ce forum).

Senrad

Ces scénarios-là sont vraiment excellents, je les aime beaucoup aussi.

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Swann, à la recherche d'un temps perdu, fantasmé, de cet "il était une fois", nous amène dans une Crète minoenne, à l'ombre du mont Ida, nous glisse dans les bras d'une forêt antique, et nous dévoile la vie secrète et ingénue des dernières filles et des derniers fils de la Grande Déesse.

Ce n'est pas sans maladresse, mais j'ai trouvé cela très beau.

Extrait

Dans le pays des Bêtes, la vie est partout, à chaque détour du chemin. Nous autres, les Bêtes — c'est-à-dire les êtres qui, tels les Centaures, les Minotaures et les Dryades, allient les attributs des Hommes à ceux des animaux inférieurs —, chassons les oiseaux et les lapins pour nous nourrir (jamais pour le plaisir), mais nous ne nous pourchassons pas les unes les autres. Aussi, en ce temps-là tout du moins, il n'y avait aucune raison d'être prudent ou de se cacher. Cela ne signifiait pas qu'il n'existât aucun danger : il y avait des vipères, des chauves-souris et parfois des loups, sans compter les Panisci ou enfants-chèvres qui étaient des maraudeurs notoires. Mais, de façon générale, les Oursonnes se dissimulaient, guettaient, et ne disparaissaient dans les bois que par timidité.

Notre pays, notre forêt, n'était pas comme les autres forêts. Le chêne, le cyprès, et l'orme, le tamaris et le cèdre, des futaies, des prairies et des tertres touffus, on trouvait tout cela en bien des endroits de la Crète. Mais, nous, nous vivions dans notre forêt, nous n'avions jamais tenté de l'asservir, de la blesser, de l'écraser. Nous n'abattions jamais d'arbres pour bâtir nos maisons : nous empruntions simplement quelques branches aux ormes luxuriants ou des roseaux aux bords de la rivière et nous construisions nos demeures dans les ramures. Nos pistes étaient presque inexistantes et n'ouvrions pas de routes parce que nous n'aimions pas fouler la végétation au pied. La forêt était nôtre, mais nous étions ses hôtes, pas ses maîtres.

Nous vivions encore heureux, à cette époque.

Temps perdu, encore, et l'être humain qui, comme Sisyphe, se bat toujours, et sans fin, contre la perte et l'oubli, implacables corrolaires de ce temps qui coule inexorablement. La plupart de ces oeuvres-là, majeures dans l'histoire de l'architecture, seraient tombées tout simplement dans l'oubli sans le travail du photographe Julius Shulman. Au détour de ce panorama de son oeuvre, nous sommes subjugués par ses photographies, sublimes, qui sont autant de déclarations d'amour à ces tout autant sublimes maisons, cinémas, cafés, souvent à jamais disparus, défigurés ou soustraits aux regards depuis lors, oeuvres d'art saisissantes des plus grands architectes américains modernistes de l'époque, et nous sommes bouleversés, pris par cette émotion étrange, nourrie par le spectacle de la beauté, par l'inéluctabilité du fleuve du temps qui mène tout passé vers le néant, et par une certaine douce et amère conscience, que nous connaissons toutes et tous, du drame fondamental de notre condition à ne pouvoir vivre hors ce fleuve.

Extrait

Pour prendre sa place dans le discours architectural, un projet doit être photographié et publié à plusieurs reprises dans des magazines suffisamment lus, faute de quoi il sombrerait vite dans l'oubli le plus total. Cet argument a été développé au cours des recherches initiales menées dans les archives privées de Julius Shulman, photographe d'architecture du modernisme californien. Le matériel iconographique retrouvé, en grande partie inconnu du grand public, témoigne de l'excellence de son exploration de la création architecturale dans 44 Etats américains. Pour quelles raisons ces projets ont-ils été négligés par les générations récentes ? Pour quelles raisons se souvient-on de certains bâtiments, alors que d'autres sont oubliés ? Quel est le rôle de la photographie dans ce processus ? Cet essai porte sur les mécanismes éditoriaux qui permettent l'inscription permanente d'une oeuvre d'architecture dans la mémoire collective.

- Pierluigi Serraino -

Temps toujours, l'histoire d'une fascination humaine pour une dimension physique. Cet ouvrage très clair nous offre de parcourir l'histoire de sa compréhension, de sa mesure, et de ses défis, depuis l'antiquité jusqu'à aujourd'hui. Le discours est érudit, souvent technique (mais fort abordable), parfois surprenant, et nous amène jusqu'aux promesses des plus récents travaux de renversement du temps, qui ont cours actuellement dans de grands mais discrets laboratoires à travers le monde, y compris en France. Une lecture riche.

Table des matières

Avant-Propos
1. Le temps newtonien
2. Les différentes échelles de temps
3. La mesure du temps
4. Le temps de la relativité restreinte
5. Le temps de la relativité générale
6. Le standard de temps universel
7. La flèche du temps
8. Renversement du temps et ondes

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Mathieu
  • et
  • Fytzounet
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NooB294044

Merci pour la derniere référence ! J'ignorais que Fink se fût lancé dans ce genre d'ouvrages, mais c'est certainement de haut niveau et passionnant. Je note.