Pour les acharnés de l'orthographe 65
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Ripou est un mot en verlan et a la particularité de finir en -ou (tout le monde connaît ce truc des pluriels des noms en -ou...), donc c'est quand même un mot très particulier, d'où deux pluriels parce qu'en tant que mot en -ou, c'est tentant de le rapprocher des 7 (je crois) noms en -ou qui font leur pluriel en -oux, pluriel de ripou le plus fréquent d'ailleurs ((?) personnellement, je ne l'ai jamais vu écrit "ripous"), et en même temps comme il n'y a aucune autre raison pour laquelle il pourrait se joindre à ce groupe de 7 noms, alors pourquoi pas simplement un -s- qui est la marque usuelle et générale du pluriel des substantifs et adjectifs.
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Ismaren
C'est l'explication que j'ai donné mais la tienne fait plus sérieuse . A chacun de voir si elle est satisfaisante mais il est amusant de voir que l'on renvoie toujours au côté exceptionnel et particulier, donc entendu sans réelle conséquence, un nombre certain de choix malheureux et hasardeux ou amusant et créatifs selon son point de vu, dès que l'on attaque notre langue en la couvrant des hautes autorités grec et latine... D'ailleurs on parle du X au pluriel, je suppose que vous connaissez la petite histoire de ce caractère apposé en fin de mot par des moines féniants (c'est une caricature). Ces choix (exceptions qui ne font pas la règle qui dit le monsieur, dans une langue qui ne connait pas de règle sans exception) ont en fait pas mal de conséquences et pas forcement positives sur son apprentissage, son rayonnement, son accessibilité. Mais c'est pas grave de dire que le français est une langue mal fichue, je l'aime bien ainsi
- Gollum
C'était une règle arbitraire, ça ne compte pas.
Mais toutes les langues sont mal fichues, car empreintes d'un mélange de cultures et d'histoire. À tel point que celle qu'on voulait la plus rationnelle, la plus cohérente, la plus simple, l'espéranto a tellement bien pris que d'autres ont décidé de faire la leur (l'interlingua)...
Bref, les langues, c'est comme les jeux de rôles : il y a des trucs qui nous plaisent dedans et d'autres qui nous plaisent moins, qu'on trouve irrationnels...
Et même quand on invente notre propre système, on n'en est jamais satisfait à 100 %. Faut toujours qu'un truc nous gêne.
Humain trop humain, comme disait l'autre.
Puisque l’on parle orthographe et pour le simple plaisir, voici une petite étrangeté assez connue de notre langue : une phrase que l’on peut dire mais lorsqu’il s’agit de l’écrire…
« Un sot sur un cheval tient de la main gauche un seau. Dans sa main droite, il porte le sceau du roi. Le cheval tente un saut au dessus d’un ruisseau, il échoue et tous les ... [so] finissent dans l'eau. »