[AAP] Assassin’s Creed - Le jeu de rôle officiel 61
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Ça a l'air d'être du A5.
Un chouette article du FIX sur ce jeu : https://lefix.di6dent.fr/archives/21928
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HallaanLoske
Merci , ça fait toujours plaisir !!
Mouais, j'aime beaucoup la licence, mais je suis pas vraiment convaincu par le système. On dirait un boardgame allégé dans lequel on pourrait faire un peu de roleplay.
Je m'interroge en particulier sur le système de synchronisation qui risque grandement de lineariser les scénarios, car il faudra vraisemblablement réussir à franchir des étapes clés pour "gagner".
- Ismaren
Un chouette article du FIX sur ce jeu : https://lefix.di6dent.fr/archives/21928
HallaanLoskeMerci , ça fait toujours plaisir !!
Dany40
Je confesse qu'il manque "comme d'hab" à mon post ... j'aime beaucoup les articles du Fix
Cet aspect boardgame ne me dérange pas si le jeu s'en sort avec la variété des personnages jouables, aussi bien à la création que dans l'évolution, ce qui ne me semble pas gagné de prime abord, du fait du Match System : peu de caractéristiques, échelonnées de 1 à 3 seulement, malgré les écarts de probabilités ; des personnages tous assassins a priori, qui partageront donc des capacités et de l'équipement commun. En lisant le Quickstart, je me suis surtout rendu compte que les fiches de personnage présentaient des personnages assez proches les uns des autres. Et puis, quel sera donc l'impact des Échos ? véritables personnages ou simples observateurs des exploits du Témoin ?
Comment le jeu va-t-il s'en sortir ? Il pourra être très sympathique comme jeu à missions (scénarios linéaires en effet), mais j'ai mes doutes quant au jeu en campagne.
Voilà bien une licence que j’aurai souhaité ne pas voir déclinée en jeu de rôles, pas parce que « je n’aime pas », mais parce la proposition ludique me pose problème.
Assassin’s Creed est pour moi une « Bessonade » : la preuve qu’une mauvaise idée soutenue par de gros capitaux et une débauche d’effets peut devenir un succès aux yeux des masses. Et en réalité, par mauvaise idée, je veux dire une idée délétère et dangereuse qui exploite l’opposition orient-occident dans ses poncifs les plus caricaturaux dans le seul but de faire de l’argent.
La thématique est d’ailleurs résumée dans l’article de Dany40 : L’organisation des Assassins, qui veut protéger la liberté et le libre arbitre, combat depuis des siècles un autre groupe nommé les Templiers, qui veut réduire le libre arbitre et contrôler les masses. Bref, on joue les gentils assassins contre les méchants templiers, dans une apologie du crime déguisée pour la rendre séduisante.
Certes, le jeu de rôle n’en est plus à ça près si on regarde l’activité de l’œil de ses détracteurs : on y incarne fréquemment depuis longtemps des vampires qui boivent le sang des mortels, des cultistes qui servent des entités maléfiques, des champions du Chaos, etc. Alors pourquoi pas des Assassins ?
Eh bien, simplement parce que des créatures imaginaires ne sont pas comparables avec des personnes réelles pétries d’une idéologie religieuse et politique, que les termes d’Assassins et de Templiers ne sont pas anodins et ont une forte connotation religieuse dans l’inconscient contemporain, les uns étant assimilés à l’Islam et les autres au Catholicisme, et qu’incarner des fedayin s’arrogeant la Liberté et se revendiquant par extrapolation de la secte des Hashashiyyin au même titre que les frères Kouachi ou Mohammed Merah n’a rien de « cool » ou de ludique en fait...
Voilà pour mon avis personnel et productif.
- UneVoix
- et
- Ismaren
La représentation des Assassins (et notamment des Hashashiyyin) est plus nuancée que ça dans les jeux et les factions sont décorrélées de leur symbolique religieuse. Le grand thème d'Assassin's Creed c'est la corruption du pouvoir, pas les conflits Orient / Occident.
- Altanna
Oui surtout AC Valhalla, l'argument tombe un peu à l'eau
Bon tout ça pour dire, avant que le fil parte en vrille et que les modos ferment, que moi je vais pledger chez AAp car j'aime la licence : tant pis pour moi, je suis un pigeon mais j'assume.
J'avoue que j'hésite pour ma part. Mais ce sera pour la VF c'est sûr. On peut d'ailleurs noter que l'on est prévenus de la vf pour une fois. Chapeau.
Ce qui me fait hésiter :
- le format des livres
- les miniatures auto si on veut l'écran et la boîte
- pas de dés en option à moins que je sois aveugle
- Un système de lancers "contextuels" (je n'ai pas de nom) mais c'est comme pour chroniques de l'étrange. Je choisis jaune. Je lance, j'ai plein de jaune cool, mais si j'ai choisi Vert, je lance, j'ai plein de jaune, c'est nul. Donc mon lancer dépend de ce que j'ai choisi avant. J'ai un peu de mal avec ça. C'est un peu comme si, en plus du hasard, il y avait de la chance.
SuperDefi
- Un système de lancers "contextuels" (j'ai pas de nom) mais c est comme pour chroniques de l étrange. Je choisis jaune. Je lance j ai plein de jaune cool mais si j ai choisi Vert je lance j ai plein de jaune c est nul. Donc mon lancer dépend de ce que j ai choisi de avant. J ai un peu de mal avec ça. C est un peu comme si en plus du hasard, il y avait de la chance.
Sans vouloir prédire de la qualité du système d'Assassin's creed, je joue à Shiver qui utilise un système similaire avec des symboles de couleur et cela marche super bien et c'est en plus très roleplay pour peu qu'on se force à interpréter le résultat en autre chose que réussite/échec. Par exemple, en me basant sur le design des dés d'Assassin's creed, je veux crocheter une porte, plutôt silencieusement, je fais un jet d'astuce (orange), et je me retrouve avec un max de violet (action), le MJ peut décréter que le personnage n'arrive pas à crocheter la porte et qu'il commence à perdre patience et proposer une réussite, mais sous le trait violet action, et paf un coup de pied dans la porte. C'est réussi mais beaucoup moins discret^^ (c'est l'équivalent du oui mais d'autres systèmes de jeu)
C'est un point de vue des plus réducteurs selon moi. Dès le premier volet de la série, le manichéisme de l'univers est rudement remis en question voire vole en éclats, et ce sera le cas dans presque chaque volet - ce qui ne signifie pas qu'ils sont spécialement bien écrits.
L'opposition Orient/Occident, je ne la vois pas, désolé. Simplement parce que le terme assassin vient d'orient, et le terme templier, d'occident ? Jusqu'à preuve du contraire, il y a des Orientaux et des Occidentaux dans les deux camps, sans distinction, et selon les lieux où se déroule l'intrigue, que des Orientaux ou que des Occidentaux dans chacun des deux camps. Du reste, les deux organisations ont pu changer de nom à travers les siècles.
Oui, on peut résumer la thématique de l'univers à une phrase, ce qui est le cas pour à peu près tous les univers de fiction existants. Ce n'est rien d'autre qu'une prémice.
Quant aux amalgames et autres raccourcis (relier une licence de jeux vidéo populaire et le terrorisme... aller jusqu'à parler d'apologie du crime), je ne les commenterai pas. On ne souhaiterait pas que le jeu de rôle subisse (à nouveau) des accusations illégitimes dignes de la chasse aux sorcières, donc évitons d'intenter un tel procès au jeu vidéo.
Voilà pour répondre à ton avis personnel... et contre-productif. Je ne peux que t'inviter à jouer aux jeux vidéo, malgré leur qualité ludique plus que fluctuante, et à découvrir cet univers plus en profondeur et en nuance, puisque la question semble t'intéresser. Si tu en as déjà fait l'expérience, alors il m'est inconcevable que tu aies pu en aboutir à de telles conclusions.
- Thegrom
Tu ne vois pas le lien par manque de connaissance sur le sujet manifestement. Comme "templier", le terme "assassin" fait référence à quelque chose de bien précis. Je ne peux que t'inviter à te documenter sur cette secte chiite et voir par toi-même que, dans le film en tout cas, l'exploitation de ces factions et l'angelisme qui accompagne cette demarche sont plutôt nauséabonds.
Sans vouloir prétendre savoir comment les auteurs ont choisis les noms, je pense qu'on peut s'arrêter à la définition commune du mot, quelque soit son étylomogie (juste parce que ça faisait classe comme nom dans un JV).
Enfin, ça n'engage que moi
Oui, dans le premier volet.
Ce qui n'empêche pas que confondre à ce point réalité et fiction est très inquiétant, et qu'encore une fois, les jeux ne sont pas tout à fait manichéens : la secte des Assassins est par exemple présentée comme une secte qui n'a rien de bon, qui n'est pas dans son bon droit, qui est criminelle et évidemment meurtrière, en plus d'être dirigée par un complet lunatique qui s'avère être le méchant du jeu (divulgâchage d'un jeu qui a 16 ans, vous me pardonnerez).
Si le sujet intéresse, j'invite à créer un autre fil, car c'est ici hors sujet, d'autant plus si l'objectif est de simplement condamner sans réfléchir.
- Thegrom
Selon moi, le problème du SW d'Edge fut de distinguer succès et avantages sans que cette distinction soit vraiment pertinente en partie. Il faut des succès, mais des avantages, c'est bien aussi, mais qu'est-ce qu'on fait si on n'a pas de succès et que des avantages, ou l'inverse alors qu'il fallait avoir un avantage. En tant que joueur, j'y ai vu un potentiel, mais ça ne m'a pas convaincu.
Ici, la base du système est assez détaillée dans le Quickstart, dont je suis agréablement surpris par la générosité, et je n'y ai rien lu de compliqué ni de confus, au contraire. J'imagine même y jouer avec des D6 tout à fait communs, s'il le fallait, contrairement au SW d'Edge. Cependant, il est vrai que le matériel, entre les dés spéciaux et les différentes cartes, de personnages et de compétences, donne un aspect jeu de plateau, mais je m'intéresse davantage au fond du système pour le moment, et je verrai pour la forme quand la version française pointera le bout de son nez en janvier, selon le programme.
À titre personnel, je pense déjà que je pourrai changer quelque peu le système : les valeurs de caractéristiques indiquent le nombre de dés à lancer, donc plus elles sont hautes, plus le personnage est compétent, ce qui est plus naturel pour nous autres français ; elles s'échelonnent de 1 à 6 pour plus de variabilité ; le MJ fixe la difficulté selon l'action entreprise (par exemple de 1 pour une action facile à 6 pour une action impossible). Enfin, faudra attendre le jeu fini, et que je décide de me l'approprier, pour voir ça de plus près.
À partir du moment où l'univers fait clairement référence par leurs noms à des ordres, des personnes, et des evenements historiques, tu ne peux pas y opposer la confusion entre réel et imaginaire, désolé. D'autant que ce qui pose problème n'est pas tant la référence à ces groupes, mais l'usage qui en est fait.
J'ai l'impression que quelqu'un prend une fiction installée dans un contexte historique beaucoup trop au sérieux.