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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

A quand un grand JDR français ? 685

Forums > Gnomes & liches

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Alessandro Zanni

Regarde le prix de l'once d'or sur le marché et ce que les gens en bolivie gagnent pour le récolter...

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  • Alessandro Zanni
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Christophe12004

Ca c'est de l'argument, pas du tout démago et totalement similaire à la situation content Chapeau Bas. content

Bonne discussion et bonne continuation content

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  • Christophe12004
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Alessandro Zanni

Non. Juste que les pourcentages sont actuellement au desavantage du créateur. Et que paradoxalement c'est du coup le seul qui est souvent soit obligé de bosser a coté, soit comme beaucoup d'auteurs dans plein de domaines, precaire au mieux et sous le seuil de pauvreté au pire.

Il a qu'à faire ça pas passion et bosser a perte tiens. Étrangement il n'acceptera certainement pas. plaisantin

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  • Alessandro Zanni
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La précarité de l'immensité majorité des créateurs, tous domaines confondus, est un problème (socio-) économique dont la complexité est connue depuis des siècles. Ce qui n'enlève rien à sa gravité, bien au contraire.

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  • Julien Dutel
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NooB294044

Cette précarité n'est pas la même ni la pour les mêmes raisons depuis des siècles. Et elle s'accompagnait d'une précarité assez globale fut un temps.

Mais aujourd'hui on aurait des moyens de réformer. En s'inspirant par exemple du monde du spectacle et en mettant en place une rémunération double : d'un côté un fixe (pas une avance sur droits) permettant d'avoir une base, suivi d'un pourcentage des ventes dès le premier euro. Par exemple. Et il y a certainement d'autres méthodes applicables. Pour peu qu'on ait envie de faire quelque chose

Mais on sort du cadre du fil là.

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Julien Dutel

Le pourcentage en lui même ne veut rien dire, ce qui compte c'est aussi la valeur absolu qu'il génère, c'est pour cela que le taux varie selon le produit et sa valeur ainsi que le conditionnement et la politique de vente.

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  • Julien Dutel
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Alessandro Zanni

La question n'est pas là. L'auteur bosse sous payé. En jdr tout court. En edition classique avec l'espoir que ca paie avec de la chance. Il n'est jamais sur d'avoir ce dont il a besoin.

Le distributeur non. Il prend ce dont il a besoin.

Cette asymétrie est problématique. Et la tendance de toute une partie du secteur a s'accrocher à ça enfonce juste les auteurs dans la précarité.

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  • Alessandro Zanni
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Julien Dutel

Pour bosser dans la distribution b to b, on prend surtout ce que l'on peut plutot que ce dont nous avons besoin en portant les stock, nous achetons et revendons, ce n'est pas du dépôt vente et nous ne sommes jamais certain qu'un produit va marcher ou être acheté, on boit des tasses. Je pense que ce qui enfonce les auteurs dans la précarité, c'est le CA dégagé par les oeuvres qui n'est pas assez important, car ton temps de travail est le même qu'on en vende 100 ou 100000, et que le dématérialisé n'aide pas forcement en terme de diffusion et de rémunération

J'ai surtout l'impression que cela manque de "partenariat" edition/distribution pour pénétrer le marché (d'un point de vue extérieur), et zero retour, dans la distribution "moderne", c'est juste pas possible, sans "motus vivendi" tout le monde sera perdant car chacun ne prendra que ce qu'il est sur de vendre.

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  • Julien Dutel
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Alessandro Zanni

Ca va beaucoup plus loin que ça. Je suis sur téléphone donc je ne vaisbpas m'étaler. Mais je pense vraiment que les auteurs de bouquin sont a la fois délaissés et très majoritairement exploités dans le monde de l'édition en général (en jdr on sait qu'on n'en vivra pas tellement c'est une niche). Quanf je compare avec un auteur scénariste... c'est pas non plus genial mais au moins tu peux être payé pour le développement, puis l'écriture, puis toucher un pourcentage, et tu as la possibilité de toucher des aides a l'écriture...

J'ai ce sentiment que sincèrement les auteurs de l'édition classique sont victimes d'un système trop vieux, daté, et qui aujourd'hui les précarise. Et que personne n'a envie de remettre en cause a l'autre bout de la chaine. Et que certains en profitent grassement.

Et j'arrête sur le sujet

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J ai parfois du mal à vous suivre sur le terrain économique aussi je ne doute pas de la véracité de vos affirmations.

L éditeur ( le diffuseur ? ) est en position de force pour négocier dans 95% des cas. Seuls les vedettes, celles qui vendent et donc rapportent sont chouchoutés. Je ne sais pas trop en ce qui concerne le jdr: Y a-t-il des personnalités du JdR qui font vendre ( un petit salut plein de respect au passage pour Croc ) ?

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  • Julien Dutel
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Nominoe

Non en jdr on est un peu tous logés a la même enseigne. Et en general les editeurs paient au mieux de meur capacité. Même si oui? Tristan Lhomme ou Croc doivent être plus "sûrs" niveau rayonnement que bebert le nouveau.

Dans la chaine on a :

  • Le ou les auteurs (j'y inclus les illustrateurs en jdr)
  • L'éditeur et son staff, et ses free-lance ?relecteurs, editing, maquette, etc)
  • L'imprimeur
  • Le.distributeur qui prend les produits et les revend aux boutiques
  • Les boutiques

Et je ne crois pas en oublier.

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Alessandro Zanni

C'est vrai que c'est pas démago de brandir démago comme seul argument .. mort de rire

Les intermédiaires s'en foutent plein les poches dans l'économie mondialisée, c'est un fait...

Ça ne veut pas dire que toute la distribution est hyper-riche mais la problématique du lait montre bien, qie ds ce cas, c'est la distribution qui fait pression, non?

Et puis, c'est pas le propos.. écris un roman et quand tu te rendras compte que ton ancien patron prendra bcp plus que toi alors que tu as passé des heures et que tu as tt inventé ds ta tête.... C'est juste ça le questionnement.. rien d'autre.. et oui, quoique que tu en dises, c'est absurde..

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  • Alessandro Zanni
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Christophe12004

Le problème c'est de comparer des industries/des produits équivalent, et de ne pas mélanger les situations differentes, donc comparer un produit culturel de loisirs avec l'extraction de l'or en Bolivie ou le lait au jdr ça biaise la situation.

Ce n'est pas le distributeur ou un distributeur qui fait pression dans le marché du lait, c'est un fabricant (la société Besnier pour ne pas la nommer) qui étant en situation de quasi monopole fait la pluie et le beau temps sur la matière première en France dont il a besoin, la si tu veux comparer faudrait plutot comparer à un editeur qu'à un distributeur content et les produits en eux même n'ont rien à voir donc ça resterait bancale.

De plus Il ne faut pas confondre les distributeurs B to B et ceux B to C.

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  • Christophe12004
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Bon et sinon, pour revenir au sujet initial, je me disais un truc sous la douche ce matin : pas mal de "grosses licences" anglo saxones ont leur JdR (en vrac Star Wars, Star Trek, "Tolkien", Conan, Dragon Age, Lankhmar, My Little Pony, ...)

Ne serait il pas possible de chercher de ce côté là dans les "blockbusters" français ?

Je sais qu'on a déjà Raoul pour la trilogie Camping, mais y'a sûrement d'autres choix plus exportables moqueur

(Maxime, si tu passes par là, on compte sur toi clin d'oeil)

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Thierry la fronde ? les rois Maudits ? Vercingetorix ? Versailles et Louis XIV? Napoleon? Les 3 mousquetaires ?

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Bon et sinon, pour revenir au sujet initial, je me disais un truc sous la douche ce matin : pas mal de "grosses licences" anglo saxones ont leur JdR (en vrac Star Wars, Star Trek, "Tolkien", Conan, Dragon Age, Lankhmar, My Little Pony, ...)

Ne serait il pas possible de chercher de ce côté là dans les "blockbusters" français ?

Je sais qu'on a déjà Raoul pour la trilogie Camping, mais y'a sûrement d'autres choix plus exportables moqueur

(Maxime, si tu passes par là, on compte sur toi clin d'oeil)

Nioux

Ca laisse reveur Raoul c'est juste la confirmation de ce que beaucoup pensent des francais.......

Tu as quoi de francais ? un Gars une fille ? Josephine ange gardien ? Camping paradis ?

Le soucis c'est qu'il n'y a rien qui fasse rever les foules a l'international.

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  • Alessandro Zanni
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Thanos17

Il y a des choses à puiser historiquement ou dans la litterature avec Jules Verne.

Et si on prend un peu de haauteur niveau Européen, 7eme mer et son inspiration Cape et Epée fait le Job, mais c'est un américain qui a eu l'idée content

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  • NooB294044
  • et
  • Nioux
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* Agone

* Les chroniques des féals (qui est de la dark fantasy, contrairement aux romans, juste de la fantasy, mais se passant plutôt dans l'histoire du monde)

* La brigade chimérique

* Ecryme

Mais le problème c'est que culturellement, les US (si on veut faire un "blockbuster" il faut attaquer ce marché) sont trés hermétique quand à la culture non US (pour eux, la culture FR, s'arrête au à la nouvelle vague, la chanson à Piaffe ou Montand, la BD et la SF à Métal Hurlant), et donc pour que tu fasses l'effet blockbuster à partir d'une license autre, il faudrait réussir à s'inflitrer sur les autres marchés culturels.

Alors en littérature, il me semble que Les lames du Cardinal de Pevel sont un bon succès pour le coup, aux US y compris. Le jdr est-il à la hauteur? (je ne l'ai pas lu/feuilleter/jouer)

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  • Utilisateur anonyme
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Alessandro Zanni

Avant Charlemagne était très prometteur, mais sans continuité, c'est peine perdue. Dans le genre historique, une superproduction Révolution française façon Pendragon aurait un charme certain.

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Y a encore beaucoup de lettres dans l alphabet.

Dans la vie, je trouve qu on joue beaucoup avec les gens voire on se joue d'eux.

Je ne fais pas exception.

Il y a un système assez simple à priori : l offre et la demande. Et entre les d'eux, des intermédiaires nécessaires parce que les lieux, les dates ne les font pas se confondre par magie.

Ensuite, on peut raconter ce qu on veut avec tous les orchestres symphoniques de la planète, un rapport de force s installe dans lequel on trouve souvent deux perdants: le producteur et le consommateur.

On illusionne le consommateur avec son pouvoir d achat et on presse le producteur avec la célèbre maxime: si vous voulez pas travailler dans ces conditions y en a 10 derrière qui attendent.

Ce ne sont même pas les employés, logisticiens et autres qui sont responsables : ce ne sont que des exécutants. Et Il n y a pas de raison pour mal faire son travail car la logique du bâton existe pour eux aussi. Mais ce sont les premiers défenseurs de ce système simplement car c est leur gagne pain.

Pourquoi cela serait-il different dans le JdR ?

Évidemment, je généralise et il y a des intermédiaires qui se veulent plus vertueux et puis il y a des prises de conscience aussi. Mais il ne me semble pas que ce soit la grande majorité.