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Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

A quand un grand JDR français ? 685

Forums > Gnomes & liches

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Petite précision pour vous donner un ordre d idée : un gros succès en librairie qui permet à son auteur de vivre de son métier c est 30 000 exemplaires vendus... 2 euros par bouquins moins les charges moins... moins quoi...

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tout à fait en 1974/76 il a eu besoin de 5 million de dollars et d'une comm digne de ce nom...

A cette époque, il était le premier, il a eu de la chance (si si) parce que des gens s'en sont emparé, ont exporté le truc... Maintenant, vas concurrence Hasbro sur son territoire, on va rigoler.

Comparez des situations qui sont comparables, par pitié.

ouai les attentes etaient pas les même, la qualité non plus, tout ça, tout ça, mais c'est peut être lui et les consomateurs de l'époque qui avaient raison osef des goodies et de la quadricolors papiers plastifié glacé parcheminé en boite de luxe non rééditée que j'ouvrirais jamais mais qui fait beau dans ma bibliothéque, tu l'as vue la pastille verte dessus la classe non.

Sauf qu'aujourd'hui tu vends un truc sans la quadrichromie et cie, on te dit que c'est quand même cher pour du noir et blanc (bonjour les XII Singes. Vous savez le nombre de fois que les gens ont dit ça sur leurs produits), on te dit que les illustrations c'est tout caca parce qu'on a l'habitude de voir des artbook à 30 balles, etc...

Comparer les époques quoi...

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  • SmirnovV5312
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Geraud myvyrrian G

bah en fait c'est une prestation de service, et il y a plusieurs paramètres dans la notion de couts.

Souvent le distributeur :

Porte le stock d'un point de vue financier.

Finance en assumant l'écart de trésorerie (paye à 30 jours le fournisseur, encaisse à 45-60 jours du client).

Assume la logistique & le transport.

La prestation est souvent rémunéré sur un pourcentage plus des marges arrière déclencher par des atteintes d'objectifs.

C'est pour cela que souvent ca distribue plusieurs produits concurrents, voir plusieurs types de produits. Un gros distributeur à souvent un rapport chiffre d'affaire/Bénéfice net très faible en ratio genre 0.2 à 0.5%.

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Julien Dutel

Là aussi il faut comparer ce qui est comparable content

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SmirnovV5312

C'est les trois.

Tu as plein de phénomènes qui se téléscopent en fait.

  1. La population rôliste est en partie vieillissante. C'est con mais c'est comme ça. Et toute une partie d'entre elle n'achète plus vraiment pour jouer mais pour lire. Et quand elle veut lire du JDR, elle a aussi envie que ça soit joli pour le plaisir des yeux.
  2. Evidemment les goûts et les couleurs et parfois on prend plus son pied sur un petit truc que sur un truc qui dégueule de matos (mais la synergie MJ/jeu/joueurs est aussi importante là dedans, et ça, nous, à l'écriture, on ne peut pas influer dessus)
  3. Si une nouvelle génération arrive, elle a été biberonnée à l'image. Du coup elle change ce paradigme du "JDR qui a pas besoin de douze mille illustrations". Pas tous, mais quand même : la forme prend de l'importance
  4. Le rapport au livre et au jeu est différent. On se rend compte qu'il est de plus en plus difficile de faire passer l'idée que c'est un jeu si c'est juste un livre.
  5. Le rapport à la lecture est différent
  6. Et plein d'autres choses qui font que les méthodes d'antan, si elles marchent avec les vieux de la vieille, ne marchent pas forcément pour les nouveaux ou ceux qui pourraient être nouveaux.
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Là aussi il faut comparer ce qui est comparable content

Lord Musashi

Là il va falloir développer.

Comparer le fait que d'un côté un maillon de la chaine puisse en vivre et que ceux qui sont à l'origine de la chaine (sans les auteurs, pas de JDR), c'est comparable. C'est même une vraie problématique, et pas que dans le JDR, mais dans tout le monde de l'édition.

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  • Alessandro Zanni
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Julien Dutel

Ce sont 2 types de rémunérations différentes, pour des travails differents.

D'un côté tu as :

une rémunération fixe qui doit absorber des couts fixes, des employés

une rémunération globale pour un travail qui de par le temps que tu y as mis revient à un demi smic.

C'est très délicat de comparer des couts fixes sur des rémunérations fixes avec un travail qui n'a que la valeur qu'on lui donne, et dont le tx horaire n'est pas garantie.

Rien de méchant ou anti auteur dans mon post, mais c'est pour moi comme comparer la valeur de l'or en tant que métaux précieux, vis à vis de la valeur subjective d'une toile de peinture.

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  • Julien Dutel
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Alessandro Zanni

En fait le soucis n'est pas la différence de "type de rémunération".

Quand tu bosses en indépendant, tu sais que tu as des mois avec et des mois sans. La différence, elle est donc entre le "fixe" et le "variable".

Mais le prix du travail, lui, il est comparable. Et il est étrange qu'on ne comprenne pas qu'il est gênant que le distributeur soit payé normalement à temps égal là où l'auteur ramasse les miettes.

Un indépendant, ça fixe ses prix normalement à l'heure de travail. Tu regardes tes charges (oui, on en a aussi), tu regardes le temps que ça te prend, et tu factures ta presta à un prix qui correspond au nombre d'heures que tu a passé à bosser.

Là, si je regardes à l'heure et que j'en suis au mieux à un demi smic, c'est qu'il y a quelqu'un qui est sacrifié dans la chaine : l'auteur.

Penser qu'un travail n'a que la valeur qu'on lui donne, ce sont des foutaises. Des vraies foutaises. Ou alors que ça s'applique à tout, moi aussi je veux pouvoir donner une valeur au boulot des autres. Manque de pot, je ne peux pas : quand mon garagiste me dit que la main d'oeuvre c'est tant de l'heure, c'est comme ça et pas autrement.

Auteur, c'est un boulot comme un autre. On a effectivement accepté cet état de fait (parce qu'on sait que dans ce milieu, en plus, on n'aura pas mieux), mais il faut prendre conscience, et pas que dans le JDR, qu'on est en train d'épuiser les créatifs avec ce genre de discours. Créatifs qui sont à la base du truc : tu peux avoir tous les éditeurs, les distributeurs et toutes les boutiques du monde, sans eux, pas de JDR, pas de livres...

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  • Alessandro Zanni
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En vous lisant, je réalise que mes illustrations préférées en jdr ont presque toujours été des illustrations en noir et blanc. Les chefs-d'oeuvre de Lisa A. Free dans Pendragon, par exemple.

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Julien Dutel

Non, Non un distributeur est payé au pourcentage de ce qu'il vend, c'est en tous cas le calcul qui est fait pas au tx horaire, ses salariés le sont par contre. Le fait qu'il soit payé "normalement" n'est lié qu'à l'effet de mutualisation et d'économie d'échelle de son travail, il serait au demi smic aussi pour le même travail si il en faisait moins en quantité.

La façon dont tu le présente, c'est un peu comme si je parlais de la rémunération d'un auteur, au hasard toi, dans sa globalité et non que sur la partie jdr.

Je comprends ton raisonnement sur les créatifs et j'y adhère, par contre je n'adhère pas à ton calcul à l'heure content car ton contrat (équivalent du devis du garagiste), n'est pas un contrat à l'heure mais à la signe (enfin de ce que j'ai compris du fonctionnement de la rémunération des auteurs), le temps que tu vas y consacrer n'est pas un facteur de facturation. En étant caricatural, et non provocateur, tu aurais mis 10 fois moins de temps, tu étais payé 5 smic content.

Ensuite ce n'est pas une foutaise, mais une réalité, le jour ou on aura autant besoin d'un garagiste que d'un bouquin de jdr, le tx horaire de l'auteur va grimper en flêche, (ca c'est pour la partie marché), et ceux qui supporte les auteurs les éditeurs et leur produits (dont je fais partie), acceptent beaucoup de choses parce que "c'est comme cela point barre" si ils veulent leur jeu (délai des PPs, erreurs, etc...etc...) qu'il n'accepterait pas dans d'autres circonstances.

Ensuite il y a une part de subjectivité dominante dans un travail créatif qui conditionne son prix et la prétention que peut du coup avoir l'auteur.

Ce n'est pas une attaque vis à vis des auteurs, mais plutôt une volonté de rétablir les choses sur le post qui parlait de distributeur et transport qui prenaient des marges hallucinantes.

Edit :post dont tu n'es pas l'auteur , je précise

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  • Christophe12004
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Non, Non un distributeur est payé au pourcentage de ce qu'il vend, c'est en tous cas le calcul qui est fait pas au tx horaire, ses salariés le sont par contre.

Ce pourcentage est fonction, donc, de ses frais de fonctionnement afin qu'avec la masse distribuée, il soit capable d'assumer ses charges fixes.

Ben les auteurs c'est pareil : on doit assurer nos charges fixes. Et assez étrangement, c'est nous à qui on propose de réduire notre pourcentage sur le produit.

Voilà voilà.

La façon dont tu le présente, c'est un peu comme si je parlais de la rémunération d'un auteur, au hasard toi, dans sa globalité et non que sur la partie jdr.

tu peux. Parce que c'est le calcul que je fais et qui fait que je me permets de me faire payer moins cher là parce que ça entre dans mes revenus globaux. Ca n'en est pas moins une vraie problématique. plaisantin

Je comprends ton raisonnement sur les créatifs et j'y adhère, par contre je n'adhère pas à ton calcul à l'heure content car ton contrat (équivalent du devis du garagiste), n'est pas un contrat à l'heure mais à la signe (enfin de ce que j'ai compris du fonctionnement de la rémunération des auteurs), le temps que tu vas y consacrer n'est pas un facteur de facturation. En étant caricatural, et non provocateur, tu aurais mis 10 fois moins de temps, tu étais payé 5 smic content.

En fait c'est exactement la même chose. Parce que normalement, si je sais que j'écris X pages de l'heure, je sais alors que je peux demande Y pour être au smic horraire. Et on me paie l'équivalent de Y/2.

Oui, un auteur aussi est capable de calculer sa vitesse de travail. plaisantin

le jour ou on aura autant besoin d'un garagiste que d'un bouquin de jdr, le tx horaire de l'auteur va grimper en flêche

Je n'en suis pas certain.

Ensuite il y a une part de subjectivité dominante dans un travail créatif qui conditionne son prix et la prétention que peut du coup avoir l'auteur.

Pas exactement.

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Un auteur devrait aussi être payé au pourcentage (et avant d'être une personne morale, c'est un individu unique, là où un distributeur est une entreprise). Aujour'hui, ce pourcentage est rarement plus de la moitié de ce que touche un distributeur et du quart de ce que touche la boutique (marché jdr sans retour). Je dis pas que le distributeur ou la boutique vole cet argent, jsute que pendant ce temps, globalement, on ne s'émeut pas plus que ça que la majorité des gens qui sont le coeur du produit ne peuvent pas vivre de ce travail.

Autre marché sinistré, la BD. On est dans un dysfonctionnement systémique dans ce marché : on a des éditeurs qui sont devenus distributeurs pour survivre à la baisse des tirages, laissant sur le carreau les auteurs (surtout les illustrateurs) par la multiplication des références (poussée par le distributeur-éditeur, vu que ça mulitplie le catalogue et donc maintient un chiffre d'affaire au global).

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Julien Dutel
  • et
  • Alessandro Zanni
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Ghislain

Et des éditeurs qui sont choppés dans les panamas papers en train de sécuriser des millions pour l'héritage des gamins (légalement, hein, c'est pas le soucis) et qui derrièrent négocient des pourcentages au rabais sur les petits auteurs.

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Ce pourcentage est fonction, donc, de ses frais de fonctionnement afin qu'avec la masse distribuée, il soit capable d'assumer ses charges fixes.

Alors pas vraiment, ca dépend de la valeur produit, du nbre et du potentiel, le "talent" se situe dans la minoration des couts que tu mets en correlation, du développement et la structure du portefeuille client au global, distribuer peut très bien ne tegénérer aucun frais supplémentaire hormis quelques frais fixes, tout comme il peut te couter le double de 40% de la valeur produit.

tu peux. Parce que c'est le calcul que je fais et qui fait que je me permets de me faire payer moins cher là parce que ça entre dans mes revenus globaux. Ca n'en est pas moins une vraie problématique. plaisantin

Les distributeurs et logisticiens font aussi ce genre de calcul dans leur developpement

En fait c'est exactement la même chose. Parce que normalement, si je sais que j'écris X pages de l'heure, je sais alors que je peux demande Y pour être au smic horraire. Et on me paie l'équivalent de Y/2.

Oui, un auteur aussi est capable de calculer sa vitesse de travail. plaisantin

Je ne dis pas le contraire pour le calcul, mais son contrat et sa facturation n'est pas à l'heure néanmoins, et ça change beaucoup de choses

Je n'en suis pas certain.

C'est parce que tu es pessimiste content Un énorme succès de masse et non de niche et ton tx horaire augmenter, ainsique ton pourcentage sur les ventes content

Pas exactement.

Je pense que oui en tous cas, si une choses plait à l'un et déplait à l'autre c'est souvent subjectif. Après ce qu'on appelle succès ou echec c'est souvent d'un point de vue commercial ce qui plait ou ne plait pas au plus grand nombre.

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personnellement je pense , que si pour avoir des beaux bouquins, bien écrit avec passion comme pavillon noir ou crimes , et pour que les auteurs et toutes la chaine gagnent leur vie, le livre doit couter 100 balles , ben mettez le a 100 balles .

c'est logique moi je suis maçon , si on me dit de faire un mur pour la moitier de mon salaire ben.....je le fait pas quoi !

aprés tout 100 euro un livre c'est pas non plus la fin du monde, surtout quand tu vois le nombre d'années potentiel que tu va t'en servir ^^

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Ce pourcentage est fonction, donc, de ses frais de fonctionnement afin qu'avec la masse distribuée, il soit capable d'assumer ses charges fixes.

Alors pas vraiment, ca dépend de la valeur produit, du nbre et du potentiel, le "talent" se situe dans la minoration des couts que tu mets en correlation, du développement et la structure du portefeuille client au global, distribuer peut très bien ne tegénérer aucun frais supplémentaire hormis quelques frais fixes, tout comme il peut te couter le double de 40% de la valeur produit.

Ce sont des détails. Le tout c'est qu'il doit assumer ses charges et dégager du bénef. Bref, l'idée c'est quand même qu'il prend son pourcentage pour pouvoir fonctionner, ce qui est logique. Il prend ce qui lui est nécessaire (dans l'absolu). Le reste c'est la soupe interne.

tu peux. Parce que c'est le calcul que je fais et qui fait que je me permets de me faire payer moins cher là parce que ça entre dans mes revenus globaux. Ca n'en est pas moins une vraie problématique. plaisantin

Les distributeurs et logisticiens font aussi ce genre de calcul dans leur developpement

Et... je... ne... dis... pas... le... contraire............ indécis

Je ne dis pas le contraire pour le calcul, mais son contrat et sa facturation n'est pas à l'heure néanmoins, et ça change beaucoup de choses

Ca ne change pas le principe que normalement, ça devrait te permettre de vivre, en fait. Du moment qu'on ne te le permet pas hors gros succès, c'est qu'au final on considère que ce n'est pas vraiment un métier.

Je n'en suis pas certain.

C'est parce que tu es pessimiste content Un énorme succès de masse et non de niche et ton tx horaire augmenter, ainsique ton pourcentage sur les ventes content

Je ne suis pas pessimiste. Je vois juste au delà de moi.

Déjà, en préambule, je bosse depuis 20 ans dans la créa. Je sais comment ça marche, et comment ça se négocie.

Oui évidemment, si moi demain je commence à faire vendre des dizaines de milliers d'exemplaires de mes bouquins, moi seul, je pourrai renégocier mon pourcentage.

Mais je ne me place pas qu'à mon niveau, parce que ça ne m'intéresse pas dans le cadre d'une disucssion générale. Je me place au niveau d'un corps de métier. Et même si demain je deviens un vendeur énorme, je ne suis pas sûr que les petites mains soient impactées en bien.

Et quoiqu'il en soit, le système de pourcentage actuel est décrié par beaucoup d'auteurs et ce n'est pas pour rien.

Pas exactement.

Je pense que oui en tous cas, si une choses plait à l'un et déplait à l'autre c'est souvent subjectif. Après ce qu'on appelle succès ou echec c'est souvent d'un point de vue commercial ce qui plait ou ne plait pas au plus grand nombre.

Lord Musashi

L'appréciation d'une oeuvre ne conditionne pas son prix. Oui je sais, c'est aujourd'hui ce qu'on véhicule le plus. Mais que tu aimes ou pas une oeuvre n'enlève en rien la valeur du travail derrière.

Normalement, si on vivait dans un monde rempli de gens pas avides de se remplir les poches, on devrait avoir un prix minimal correct pour qu'on puisse vivre du boulot, et si ça marche, ben on s'en tire mieux.

Au passage, c'est le cas dans plein de domaines où les rémus sont réglementées. Mon boulot de comédien, j'ai un minimum syndical, et si je deviens connu, ou si le film marche à mort, je touche un pourcentage en plus.

Les auteurs, eux, ont une avance sur les droits (souvent petite comparée au temps de boulot), et si ça marche vraiiiiiment vraiiiiiiiiiiiiiiment bien (quasiment jamais ?) tu peux espérer toucher plus.

En JDR on se fait souvent payer en fixe à la page (en tous cas moi) parce que c'est juste plus rentable. Et là encore c'est pas énorme. Je l'accepte moi parce que j'ai de quoi bosser à côté et gagner ma vie correctement. Mais on peut se poser la question de la légitimité du système et de la part de l'auteur, et dans l'oeuvre, et dans le prix de l'oeuvre, qui n'est absolument pas proportionnelle.

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J ai bien peur qu on commence à tourner en rond...

En résumé : vivre du JdR est une douce illusion car le marché est trop faible. Un jdr français n est pas prêt de s installer sur le panthéon des grosses pointures par manque de moyens financiers et logistiques.

Bon... et pourtant y en a toujours qui tentent, et il y a de plus en plus de candidats... sans doute la passion... sans doute des amateurs qui n ont pas l ambition de dominer le monde mais plus simplement de partager leur création.

Ce n est pas faute de tenter, je pense à H&D bien sûr mais aussi à Knights. Y en a d autres.

Il y a aussi des tentatives pour toucher un plus large public, soit en diffusant des kits d initiation par l intermédiaire de certains supermarchés a des moments clef, Noël en particulier, soit en réalisant des jeux de société reprenant des mécanismes du JdR et donc d intégrer les chaînes de magasins de jouet.

Je me dis que... en fin de compte, si on veut vraiment toucher un plus large public, va bien falloir les chercher quelque part : a la sortie de l école ou du collège par exemple en faisant jouer et dans le système éducatif et dans les bibliothèques et dans les centres aérés... ah, les institutionnels, les politiques c est vrai... Merci à Mireille Dumas d avoir rendu les choses si difficiles. M enfin c est pas sympa, il n y a pas eu qu elle...

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Ghislain

Le pourcentage n'a pour but seulement que d'arriver a une valeur absolu, selon le produit, sa typologie et son prix de vente final, ça joue énormément sur le taux du fameux pourcentage.

Et comme tu dis personne moral vs personne physique, ça biaise aussi le calcul, tout comme la difference de typologie du travail et surtout le fait d'un marché "sans retour" le sclérose aussi, car il n'est pas propice au risque que ce soit côté distributeur ou boutique.

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Alessandro Zanni

Non c'est moi.. ms il y a une chose qui est indéniable: tant que tu ne vends pas comme marc levy ou autre gros vendeur, ton contrat est plus faible que le distributeur ou autre... ce qui est absurde dans l'absolu..

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Le distributeur achête les produit, et comme il achête en masse, il a une ristourne de prix charge à lui de se payer sur cette difference, c'est quelqu'un qui "paye" et n'est pas libre dans le prix de sa vente qui lui est fixé par celui qui lui vend le produit content c'est quand même different de la gymnastique de rémunération d'un auteur content. De là à dire qu'ils se font leur beurre sur les auteurs, ce que semblait sous entendre ton message, de par leur marge, bon...

Ce message a reçu 2 réponses de
  • Christophe12004
  • et
  • Julien Dutel