Cookies

Utilisation des cookies

Pour le bon fonctionnement du site, nous utilisons des cookies techniques qui permettent de gérer votre connexion.
Nous utilisons des cookies Google Analytics pour le suivi anonyme de la navigation. Vous pouvez désactiver ces derniers à tout moment ici.

Confirmation

Par défaut, nous conservons votre acceptation durant 13 mois.
Gérez vos cookies ici.



Personnaliser

Black Book Éditions, le site de référence des jeux de rôle

Les financements participatifs : la fin d'une époque ? 660

Forums > Communauté > Les financements participatifs

avatar
Cedrole

Personnellement, je n'ai pas de talent pour sortir une campagne ou un setting à la hauteur de ce que sortent les différents éditeurs, j'adapte à ma façon de jouer mais je suis bien content de trouver de bons suppléments...

avatar
Sined

Ce n'est pas un argument, c'est un témoignage. Je rapproche une campagne du commerce à un univers détaillé, c'est compliqué à s'approprier, je m'y sens comme enfermé. Je me sens bridé dans mon imagination.
Et la campagne, il faut l'adapter à son univers, ou se fader l'univers de la campagne, ce n'est pas clé en main.

Il n'y a pas qu'une seule façon de jouer. Et tous les rôlistes n'ont pas le même objectif autour de la table. Certains cherchent à passer un bon moment entre potes, d'autres à vivre une histoire le temps d'une soirée, d'autres à faire de l'impro, d'autres à s'évader de la réalité, etc.

Pour certains c'est une passion, pour d'autres c'est un passe-temps comme un autre. Une campagne, c'est un engagement sur le long terme. Et tout le monde n'a pas forcément envie de se projeter si loin pour un loisir. Pour un One Shot ce n'est pas grave si ça ne plait pas. C'est différent pour une campagne, c'est embêtant si on ne s'amuse pas.

avatar
Ismaren

Je n'ai jamais dit ça.... c'est juste que je ne connais pas la situation dans les autres pays. En France il est souvent répété par les éditeurs que les pdf ne se vendent pas.

Ensuite, je ne spécule pas, ma remarque était juste faite pour l'avoir à l'esprit. Cela peut être un des éléments parmi d'autres.

avatar

Quand on voit les financements qui se profilent sur Game On Tabletop, je me dis que ça va encore être compliqué pour certains ....

avatar
_Loludian_

Je suis comme toi, pour les raisons que tu décris mais aussi parce qu'il a pléthore de matos à faire jouer de grande qualité.

En ce moment par exemple, je prends un pied pas possible à masteriser Rouge Delaware. En fait que croit que c'est le truc le plus "fun" auquel j'ai joué en 35 de JdR.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • belaran
avatar
Rod KAR120C

Je viens de finir une partie de mener une partie de demo de Rouge Delaware à OctoGônes et je confirme que c’est une petite pepite des dernières années...

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Gobo
avatar

Je viens de finir une partie de mener une partie de demo de Rouge Delaware à OctoGônes et je confirme que c’est une petite pepite des dernières années...

belaran

Vendu. Il faut que je me l'achète !

avatar

Et moi que je l'offre à mon MJ d'occulte contempo'. moqueur

avatar
belaran

Bon, du coup, je vais y jeter un coup d'œil.

avatar

Quand je repense au titre de ce fil : les financements, la fin d'une époque, ça pose question quand il y a des échecs, sous-entendu non validation de la proposition évidemment, mais je me dit surtout, mis à part la refonte du système qui est en saturation, ça c'est un fait, mais aussi et c'est paradoxal c'est aussi le signe d'une certaine vitalité du secteur. Au delà de ça je me dis qu'il faudrait aussi et surtout que certains éditeurs se remettent en question ou arrêtent carrément le jdr (oui j'enfonce des portes) car certains (une minorité heureusement) abusent. Je ne donnerais pas les noms mais entre ceux qui disent en vidéos : "oui ça rame et bizarrement pendant les tests j'avais de bons retours donc c'est la faute à bidule... blabla" sauf qu'à aucun moment il y a une remise en question sur le fond de leur projet ou de la proposition et qu'au lieu de chercher le "comment je pourrais changer/m'améliorer/répondre à la demande" c'est forcément l"a faute à"... mais quand tu lances un projet et que les pages sont bourrés de fautes (et pire que tu ne corriges pas quand on te le fait remarquer !) forcément ça fait tâche et ça peut jouer sur la crédibilité du truc. Ca ce n'est pas le pire, je me contient pour pas aller trop loin mais certains éditeurs se foutent littéralement de notre g... malade, à un moment faut dire les choses, on en a déjà débattu ailleurs mais je ne comprends toujours pas pourquoi (parce que ça continue !) certains persistent à lancer des projets et ensuite ne communiquent plus ? On ne demande pas des news hebdomadaires mais un minimum (une fois par mois, tous les deux mois ?) par respect pour celles et ceux qui ont soutenu. Qu'on ne me dise pas non plus que ça coûte trop en temps ou en personnel de venir de temps en temps lire les messages et y répondre. En France on est bien gentils, contrairement aux anglo-saxons, on accepte les retards en années mais en plus certains éditeurs en profitent (amateurisme ? Jmenfoutisme ? Autre ?). Dernier exemple en date pour concrétiser mon propos, là aussi je ne nommerai pas mais un éditeur qui lance un financement pour un seul supplément et qui a 1,5 an de retard et qui après tout ce temps vient nous dire que c'est à l'impression puis finalement 2 mois après toujours rien et aucune réponses aux messages... est-ce normal, il n'y a pas un peu d'abus là ? En dehors du jdr dans quel autre domaine on accepterait de tels comportements aussi peu professionnels ? Le débat reste ouvert...

Ce message a reçu 3 réponses de
  • Gollum
  • ,
  • Dyvim Star
  • et
  • No.oB-51127
avatar
Ragnar

Je suis d'accord avec toi à la nuance près suivante :

le jeu de rôle étant vraiment un marché de niche, certains éditeurs sont vraiment des amateurs du fait qu'ils ne gagnent pas suffisamment d'argent pour pouvoir en vivre.

Et quand ce ne sont pas les éditeurs eux-mêmes, ce sont leurs auteurs, leurs relecteurs, etc.

Ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas le niveau de compétence d'un professionnel. Ça veut juste dire qu'ils n'ont pas le temps que peut y consacrer un professionnel, parce qu'ils ont aussi un autre métier qu'ils doivent exercer.

D'où, peut-être, cette impression d'amateurisme que l'on a, notamment au niveau des délais.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • jtrthehobbit
avatar
Ragnar

Les projets chez les Anglo-Saxons connaîtraient moins de retards que les nôtres ? J'ai des doutes....

Et les Anglo-Saxons auraient moins de patience que nous? Je doute aussi... Que feraient ils en cas de retards que nous ne ferions pas?

avatar

Les projets chez les Anglo-Saxons connaîtraient moins de retards que les nôtres ? J'ai des doutes....

Et les Anglo-Saxons auraient moins de patience que nous? Je doute aussi... Que feraient ils en cas de retards que nous ne ferions pas?

Dyvim Star

Hmmm.

Cursed Captains of Cthulhu : Campagne Kickstarter en juillet 2021, livraison prévue janvier 2023, Les PDf sont arrivés en aout, les versions papiers ne sont pas encore annoncées...

Non, ils ne sont pas sans retards plaisantin

avatar
Gollum

C'est vrai qu'il faut considérer que beaucoup d'acteurs du milieu du jeu de rôle ont un autre métier à côté et que cela joue énormément sur la disponibilité et les délais.

Mais dans n'importe quel projet, même avec tout le personnel impliqué à 100% (*) qui est exécuté dans les conditions du marché jdr aura des délais. Car dans un projet il n'y a que quatre variables d'ajustement :

  • La qualité
  • Le contenu (le périmètre)
  • Le coût
  • Le délai

Dans un jdr, on a affaire à un public de passioné qui rogne rarement sur le contenu et sur la qualité. Il n'est pas possible au vu de la niche économique de jouer sur les coûts. Donc les délais sont la seule variable possible.

J'illustre pour être mieux compris : si en tant qu'éditeur ou auteur, je ne souhaite rien concéder sur la quantité de matériel et la qualité de celui-ci pour un jdr, et qu'à côté je ne peux pas me permettre d'avoir de la redondance (des postes où j'ai deux personnes au cas où il y aurait un problème avec l'une d'entre elle, genre quelqu'un qui tombe malade) ni de la souplesse dans ma gestion du risque (par exemple, j'ai un fournisseur principal, mais s'il fait défaut, je peux me tourner vers un fournisseur secondaire plus cher). Je ne peux pas toujours mettre de la contingence (de la prudence sur les délais annoncés) car ça aussi ça a un coût (en terme d'argent ou d'image). Alors au moindre pépin, le projet subit un retard. Car c'est la seule variable d'ajustement qu'il reste.

C'est en effet juste "aggravé" par le fait qu'en plus de ça, il y a souvent une autre activité salariée à gérer pour beaucoup des acteurs impliqués.

Techniquement (d'un point de vue purement gestion de projet) un livre de jdr pourrait arriver à l'heure et au coût prévu, mais en rognant sur le nombre de page, ou la qualité du rendu, etc (au moindre aléa**). Mais je ne pense pas que ce soit une pratique souhaitable. Et à mon avis les dégâts en termes d'image seraient grands.

----------

Note (*) ce qui est quand même rarement le cas, même dans un milieu où c'est l'occupation principale de la personne. Qui peut se targuer dans un métier d'être à 100% tout le temps sur une seule tâche / un seul projet ? On a souvent plusieurs projets ou tâches à réaliser en paralèlle...

----------

Autre remarque (**) : il y a TOUJOURS des aléas. Et il est impossible de toujours tous les prévoir (le risque zéro n'existe pas). Malheureusement, avoir une gestion du risque où on réduit énormément ce risque coûte extrêmement cher.

avatar

Très beau post.
Mais il y a une chose que les directeurs de projets oublient trop souvent (et qui fait mieux passer la variable "délai"), c'est la communication.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • jtrthehobbit
  • et
  • Rod KAR120C
avatar
Eolan

Je suis d'accord, mais elle a un coût aussi. Elle prend du temps, et si on veut que ce soit bien faite, il faudrait idéalement faire appel à un(e) spécialiste de la question. Communiquant ça ne s'improvise pas.

Je ne nie pas qu'il y a de la marge de progression chez beaucoup d'acteurs du marché français, mais il faut avoir conscience de ce que ça coûte (et le ramener à ce que ça rapporte vraiment) d'avoir une communication léchée sur de nombreux canaux.

En réalité beaucoup d'acteurs de l'édition ont un canal de communication préféré, comme tout à chacun et en oublient d'autres. Certains sont très présents et très actifs sur certains réseaux (facebook, ou discord, ou leur propre site) et absent ailleurs.

Le fait de ne pas avoir de réponse ou de communication sur le site de gameontabletop (ou autre plateforme) ne signifie pas que l'éditeur ne communique pas. Je ne sais pas si les outils prévus sur les plateforme pour communiquer sont vraiment très pratiques et c'est peut-être aussi une question de temps disponible à y consacrer.

C'est aussi pour ça que les rôlistes passionnés par une marque, un jeu ou un éditeur, ont pris l'habitude de relayer sur divers forums, plateformes, réseaux, des informations qu'ils ou elles ont obtenu par ailleurs. Le fait que les communautés de fans aient besoin de "compenser" le manque de communication d'éditeurs prouve que l'éditeur n'a pas les moyens pour le faire (que ce soit manque d'expérience, manque de temps, manque de budget importe peu au fond, le résultat est le même).

De la même manière que certains financements (puisque c'est l'objet de ce fil) disposent de plus ou moins de publicité. Pour la plupart des produits et services, le budget "pub" est extrêmement élevé. En jdr je pense qu'on est très en dessous de ce qui se pratique dans d'autres milieux. Je ne sais pas si c'est quelque chose qui peut changer.

Je ne suis qu'auteur, pas éditeur, et même si j'ai aussi une vision de "coordinateur de projet" qui me vient de mon autre occupation, je n'ai pas toutes les données économiques pour dire si améliorer la communication (et aussi la pub dans le cadre des financement) est possible ou même rentable, et à quel degré.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Hikehikayo
avatar

Là où je rejoins totalement Ragnar, c'est sur la comunication.

Professionnel ou "amateur" quand on engage un projet et que les gens vous suivent, s'y engagent avec vous, la moindre des choses serait une communication regulière. Une fois par mois ne prends pas je pense un temps infini même en ayant une activité autre à côté.

Les personnes qui participent ne demandent pas un message ultra détaillé des l'avancement mais savoir comment les choses avances dans les grandes lignes, si il y a des problèmes. Nous écrivons de nombreux mails chaque jour, je ne pense pas que un par mois soit une demande excessive auprès des porteurs de projets. C'est aussi une marque de respect pour les personnes qui s'engagent à leurs côtés.

Je pense savoir à quelle paricipation tu fais référence Ragnar et en effet, mon enthousiasme se perd après l'annonce de l'impression début septembre et l'absence de nouvelles arrivée fin octobre. Le retard en soi, je l'admets, le comprends quand il est expliqué, dit. C'est en effet le silence, le manque souvent de communication qui fragilise le système et peut détourner de certains projets.

avatar

Une fois par mois ne prends pas je pense un temps infini même en ayant une activité autre à côté.

Les personnes qui participent ne demandent pas un message ultra détaillé des l'avancement mais savoir comment les choses avances dans les grandes lignes, si il y a des problèmes.

Hikehikayo

Mais parfois, il n'y a rien d'autre à dire que "ça avance", et en communication, la totale transparence ne paie pas toujours.

Communiquer correctement, c'est un véritable métier, et en fait ça prend énormément de temps de préparer de bonnes communications. Je pense que se dire que "c'est facile", c'est se tromper.

Au contraire, c'est facile de se planter en communiquant maladroitement, je crois.

Il y a des cas extrêmes de manque de communication, je ne le nie pas du tout. J'en suis parfois moi-même frustré ou fâché.

De là à généraliser que c'est "facile" de faire une communication par mois, il y a un pas que vous franchissez, et que moi je ne franchirais pas.

Communiquer de manière professionnelle a fait partie de mon métier dans une ancienne vie, et ce n'est pas du tout l'expérience que j'en ai en tout cas.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • Hikehikayo
avatar
Eolan

La gestion de projet c'est un métier à part entière qui demande pas mal de compétences et la communication en fait partie. Je pense également que c'est une des plus grandes faiblesses (si ce n'est la plus grande) dans la gestion de l'immense majorité des FPs.

A mon sens, ça se voit dès le début du financement car il me semble très rare que les auteurs présentent clairement l'état d'avancement du projet et je trouve ça dommage.

Ce message a reçu 1 réponse de
  • jtrthehobbit
avatar
jtrthehobbit

Peut-être justement que la base de la communication, le bon sens irais-je même dire, serait de mettre ses messages sur la plateforme où l'on a lancé le projet et où tous les soutiens logiquement pourrons aller.

Il est sûr que chacun d'entre nous ne va pas aller faire les tours des divers réseaux sociaux, sites, forums etc.. pour savoir où en sont les projets X, Y ou Z auxquels ils participent. Le projet est sur GOTT, on communique sur GOTT, il est sur KS on communique sur KS, il est sur Ulule ...