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Les financements participatifs : la fin d'une époque ? 574

Forums > Communauté > Les financements participatifs

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Cassius Clef

Tu n'as pas tort : je me suis replongé dans le JdR en voyant passé le financement de Créatures 2 de Dragons, et j'ai pris les 4 premiers volumes à cette occasion. Pareil, j'ai fini par cédé à Brancalonia en voyant passer la nouvelle campagne, et j'en ai profité pour prendre le bouquin de base.
Et de ce que je vois des financements des différentes gammes d'Agate, il y a constament des gens qui souscrivent à la gamme entière, avec les permiers bouquins.

Bien évidemment, ça devient sans doute moins vrai lorsque la gamme grandit de plus en plus, puisque les prix s'envolent avec le nombre de suppléments.

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En attendant Modiphius cartonne avec sa PP pour le disque monde. Ici sur kickstarter déjà plus de 7700 participants. Curieux de voir ce que Arkhane va faire pour la VF.

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  • La_loutre
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Bah tout est là, comme tu le dis : ça dépend quel livre de base.

Pheldwyn

Et tout dépend aussi des suppléments.

Si on prend l'exemple de L'appel de Cthulhu, se vendrait-il aussi bien sans ses nombreuses campagnes et scénarios qui reçoivent en plus de nombreuses récompenses dans les divers concours du monde entier ?

Par contre, si on prend GURPS, c'est certain que ce ne sont pas les scénarios parus qui vont aider à vendre le jeu. Trop courts, uniquement en one shots, pas fanchements folichons à force de vouloir être trop génériques, et pas vraiment prêts à jouer (le MJ a souvent beaucoup de travail à faire avant de pouvoir les proposer à ses joueurs). Les suppléments de règles, par contre, détaillés, précis, encyclopédiques font la renommée de ce jeu, à tel point que ceux qui n'y jouent pas en achètent parfois...

Malgré tout, dans une de ses discussion avec Damien Coltice, Croc expliquait que pour In Nomine Satanis / Magna Veritas, le jeu qu'il a le mieux vendu, le rapport entre la vente des livres de base et des suppléments étaient de 5 pour 1 (je le dis au pifomètre car je n'ai plus en tête les chiffres exacts qu'il a énoncés, mais il me semble que ce sont bien les proportions qu'il a données). Et il fallait souvent réimprimer les livres de base, alors que les suppléments, jamais. Du temps où les livres de base se vendaient à 15.000 exemplaires, ça faisait quand même 3.000 ventes pour les suppléments. Mais quand, à l'heure actuelle, 1.000 exemplaires du livre de base constituent un véritable succès, on comprend qu'un éditeur hésite à sortir un supplément qui attirera seulement 200 ou 300 acheteurs.

___

P. S. : J'ai retrouvé la vidéo. La discussion n'est pas entre Damien Coltice et Croc, mais entre Mathieu (de Rôliste TV) et Croc. Et Croc dit que le rapport est au mieux de 1 supplément vendu pour 2 livres de base vendus, en insistant lourdement sur le au mieux. La vidéo est ici.

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Vous faîtes semblant aussi d'oublier l'illégal ? Malheureusement, il est facile de trouver sur le net les pdf non seulement des ldb mais aussi des suppléments, c'est le cas pour warhammer v4 mais aussi toutes les autres versions, je ne vous parle même pas des pdf cthulhu et dd5 .... Alors un joueur ou MJ peut acheter le ldb, et après pour les suppléments....hop téléchargement.

C'est pour ça que les gens râlent tant pour payer les pdf, et que la vente de pdf en France ne prend pas.

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  • Ismaren
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Sans oublier qu'il y a beaucoup de ressources disponibles ou "low-cost" ainsi que des jdr qui passent très bien avec un unique ldb (il y a des règles de créa d'univers et d'aventures dans Libreté par exemple).

J'ai joué plusieurs années avec quelques ldb, des ouvrages achetés d'occases, des grumpheries et du gratuit sur la scénariothèque (ou chez le Grumph).

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Si les gens n'achètent que le livre de base du coup ils fabriquent eux même leur règles maison?, leur campagne maison?, leur bakground maison? j'ai jamais compris les gens qui ne prennent que le livre de base. Par exemple pour Warhammer j'ai du mal à croire que les gens ne prennent que le livre de base, comme pour Dragon ou chroniques oubliés fantasy. C'est étrange quand même. Encore à l'adolescence je comprendrai car on manque d'argent, mais là je vois pas..ya pas grand chose dans un livre de base. Pour moi c'est le squelette...Après ça dépend quel ldb...

LegendofConan

L'effet de Hype (donc de nouveauté incessante) qui est au coeur de la logique des PP est un facteur très pénalisant supplémentaire pour les gammes étendues de JDR ... du moins je pense.

L'offre étant extrêmement riche et diversifiée, il y a une tendance à sauter d'un jeu à l'autre nourrie par la curiosité et la collectionnite de certains.

Mon problème avec ça, c'est que les jeux à gamme sont le coeur de la créativité en JDR. Les créations d'auteurs qui se déploient sur des écritures d'univers détaillés sur plusieurs suppléments sont essentielles pour moi : ce sont des stocks d'inspiration, des puits d'idées et de projection dans des mondes nouveaux qui ont été un socle massif sur lequel des futurs auteurs construisent leur imaginaire.

Combien d'auteurs d'aujourd'hui ont construit leur imaginaire sur la base des vastes univers D&D des époques AD&D et D&D3 par exemple ?

Combien de cas comme Shane Lacy Henley (auteur de Savage World), qui n'aurait jamais été l'auteur qu'il est aujourd'hui sans la vaste gamme de la première édition de TORG ?

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Mon problème avec ça, c'est que les jeux à gamme sont le coeur de la créativité en JDR.

Dany40 le Fix

De la créativité éditoriale, faudrait-il préciser, sans dénigrer aucunement le travail fantastique des auteurs.

En effet, si on adopte le point de vue inverse, le cœur de la créativité en JDR serait simplement les joueurs eux-mêmes. Même s'il paraît fou à certains de se contenter d'un unique livre de base, la vérité, c'est qu'on peut se passer allègrement même de celui-ci.

En tant que maître de jeu et joueur, j'ai bien plus souvent joué des parties issues d'aucun jeu édité, d'aucune gamme à la myriade de suppléments, simplement de l'imagination des joueurs, règles comme univers, ou seulement règles quand on connaît bien un univers (j'ai par exemple mené deux campagnes, une de Star Wars et une The Witcher, sans l'aide d'aucun livre de jeu de rôle, donc sans rien acheter). Quant aux livres de base, j'ai rarement l'utilité de les compléter par l'achat de suppléments, car ils sont déjà bien complets et on peut jouer des années à un jeu avec son seul livre de base.

C'est là que le bât blesse assurément : en réalité, beaucoup de joueurs n'achètent pas de livres de jeu de rôle, livres de base comme suppléments. C'est assez souvent dit, le public des FP et des PP ne se renouvelle pas ou peu, sauf de manière exceptionnelle quand issu d'une communauté particulière (Aria, Aventures...), alors qu'il y a une vraie effervescence de nouveaux joueurs depuis maintenant plusieurs années, surtout en ligne, mais même en association, j'ai l'impression. Et cela n'est pas lié au téléchargement illégal, ou seulement de manière très lointaine, car ces joueurs ne me semblent pas spécialement intéressés par se procurer un jeu édité, légalement ou illégalement. Au mieux connaissent-ils D&D et L'Appel de Cthulhu.

Les éditeurs et les auteurs sont-ils si importants aujourd'hui ? Pour une certaine catégorie de joueurs, oui, évidemment. Pour d'autres, ils ignorent jusqu'à leur existence. Même dans mon groupe de joueurs historique (près de 15 ans de jeu commun), je suis le seul à suivre l'actualité des éditeurs de jeu de rôle et des sorties, alors qu'on a joué et qu'on joue encore à des jeux édités.

Le jeu de rôle a deux poumons, pourrait-on écrire, l'un, ce sont les joueurs, l'autre, les auteurs et éditeurs ; mais le premier peut se passer du second (sans doute pas sur le long terme évidemment), tandis que le second ne peut pas se passer du premier. Il faudrait trouver le moyen d'équilibrer cela.

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Helios

Parce que personne ne télécharge illégalement des .pdf dans les autres pays ? On vit donc dans une vraie dystopie en France.

Personne ne fait semblant, simplement il ne semble pas y avoir de lien avec la différence de vente entre livre de base et suppléments, qui existait avant le téléchargement illégal, puisque comme tu le soulignes, on téléchargerait autant les livres de base que les suppléments. D'ailleurs, je pense que comme le livre de base est le corps du jeu et qu'il sort avant les suppléments, c'est ce qui doit être téléchargé illégalement en premier.

Du reste, autant discuter de ce que l'on voit et connait et envisager des solutions légales à la problématique, plutôt que de spéculer sur le côté sombre d'Internet. Prenons-le en compte, mais prudemment.

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  • Helios
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Si les gens n'achètent que le livre de base du coup ils fabriquent eux même leur règles maison?, leur campagne maison?, leur bakground maison? j'ai jamais compris les gens qui ne prennent que le livre de base. Par exemple pour Warhammer j'ai du mal à croire que les gens ne prennent que le livre de base, comme pour Dragon ou chroniques oubliés fantasy. C'est étrange quand même. Encore à l'adolescence je comprendrai car on manque d'argent, mais là je vois pas..ya pas grand chose dans un livre de base. Pour moi c'est le squelette...Après ça dépend quel ldb...

LegendofConan

C'est mon cas, j'ai le plus souvent le livre de base, l'écran et basta... Qu'est ce que je vais faire d'une campagne qui nécessite 20/30 séances que je ne pourrais jamais faire jouer. Effectivement, je fais mes propres scénarios, aides de jeu ou autre. Ça fait partie du plaisir de masteriser. Ce n'est absolument pas lié aux moyens financiers, c'est juste ma manière de jouer.

Les suppléments, je vais les prendre si j'ai envie de les lires ou s'ils abordent un sujet que je souhaite approfondir mais c'est plus pour le plaisir de les lire qu'un réel besoins dans le jeu (exemple colonial marine pour alien).

La seule véritable exception, c'est barbarian of lemuria ou je prends tous les suppléments et ce pour plusieurs raisons : il n'y en a pas dix mille qui sortent, ils mélangent du contexte et des scénarios directement exploitable et pour soutenir la gamme.

Ce que j'ai écris plus tôt sur le fait que les suppléments se vendent moins bien, c'est pas moi qui le dit mais les chiffres des éditeurs. Regardez la vidéo de Croc sur roliste TV, c'est très clairement dit.

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En tant que meneur, j'achète tout ce qui sort (ou presque) sur les 2 jeux que j'anime. Sur chacune de ces tables, il y a 1 joueur qui s'est acheté son propre livre de base.

Je suis aussi joueur sur 2 tables. À chaque fois, j'ai acheté le livre de base. Mais je suis le seul, sur les 2 tablées à l'avoir fait.

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Pour faire vivre une gamme, il faut vendre beaucoup de livre de base.... Ne pas oublier que les suppléments se vendent moins bien que le LdB, beaucoup moins.

Gobo

Mais les suppléments font vendre des livres de base, maintiennent la visibilité d'un jeu et donnent de lui l'image d'un jeu vivant, dynamique. Les chiffres bruts de vente ne disent donc pas tout des bénéfices qu'une gamme et son éditeur tirent de la publication de suppléments.

Cassius Clef

Cela est très vrai, on constate en effet qu'un jeu avec déjà une petite gamme va plus attirer l'oeil - car c'est un signe de "bonne santé" du jeu.
Mais ! Ce n'est en réalité pas si simple ! Car pour en arriver là (avoir un LdB et déjà quelques suppléments), il a fallu produire ces ouvrages sans visibilité du succès éventuel du suivi. Avant de voir le "bénéfice gamme", il peut y avoir une période de vaches maigres et bien courageux est l'éditeur qui va continuer à investir quasi à perte dans l'espoir qu'à terme, cela finisse par rapporter.

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LegendofConan

C'est un peu la base du JdR : des règles et de l'imagination.

J'ai joué à plusieurs tables et à divers jeux, mais jamais de campagne du commerce.
Pourquoi ? Parce que c'est trop contraignant. Il faut des PJs adaptés et pas forcément ce que voudraient jouer les joueurs, il faut que les joueurs soient motivés pour de nombreuses séances dans un cadre imposé et avec des PJs plus ou moins imposés, pour le MJ c'est un gros travail sans garanti que ça prenne, etc.

Il est plus simple de créer son propre cadre (quitte s'inspirer d'un cadre existant sans s'embêter avec le canon ou l'Histoire) et d'imaginer des aventures basés sur les choix des joueurs (quitte à s'inspirer de fictions et de scénars existant).

Pour les gammes, il y a aussi le type de supplément. Pour L'Oeil Noir, le pack de contexte n'était pas forcément le plus attendu (ni le moins cher) alors qu'il manque des règles.

Ce message a reçu 2 réponses de
  • _Loludian_
  • et
  • JIEL
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Cedrole

C'est marrant, on n'a pas du tout la même pratique.

Personnellement, comme j'ai peu de temps pour préparer, je ne fais jouer que des campagnes du commerce.

Que ce soient les nôtres (XII Singes) ou celles d'autres éditeurs (mais en créa française non med fan je ne trouve pas grand chose). L'héritage Greenberg, la campagne Knight, etc.

Je trouve que c'est plus simple de prendre un cadre existant voire des prétirés, et je préfère enchaîner plusieurs "campagne one shot" plutôt qu'avoir une campagne fleuve qui ne se termine jamais.

Ce message a reçu 3 réponses de
  • belaran
  • ,
  • sheerargetru
  • et
  • Rod KAR120C
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_Loludian_

Pareil !

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C'est un peu la base du JdR : des règles et de l'imagination.

J'ai joué à plusieurs tables et à divers jeux, mais jamais de campagne du commerce.
Pourquoi ? Parce que c'est trop contraignant. Il faut des PJs adaptés et pas forcément ce que voudraient jouer les joueurs, il faut que les joueurs soient motivés pour de nombreuses séances dans un cadre imposé et avec des PJs plus ou moins imposés, pour le MJ c'est un gros travail sans garanti que ça prenne, etc.

Heu ? J'ai joué (joueur ou MJ) pas mal de campagnes officielles, à différents jeux, les joueurs ont toujours créé leurs propres perso, sans chercher réellement à les adapter à la campagne, ni aucune contrainte. Donc j'ai du mal à comprendre l'argument.

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  • Cedrole
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Sammy

d'ailleurs, c'est assez dommage (pour les cout de production) qu'ils ne soient pas juste des traducteur directe dans le cf.

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_Loludian_

Mais complètement ! J'apprecie d'ailleurs énormément les productions des 12 singes pour cela (Trinités je pense à toi) ou les gammes avec bcp de scénarios comme Torg eternity et l'oeil noir.

Proposer des campagnes et des scénarios, c'est le genre de chose qui me motive pour participer à un financement.

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Comme quoi, c'est pas si simple que ça. Les pratiques de jeu et d'achats qui varient fortement et les multiples paramètres objectifs et d'autre plus liés au psychologie... Les éditeurs/créateurs ont un beau casse tête devant eux.

Il est clair que ce ne peut être que des passionnés au niveau des boîtes françaises.

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Tout à fait, et moi aussi j'en apprends car j'ai du mal à m'en rendre compte. Finalement il n'est pas facile de "profiler" la psychologie type d'un roliste et qu'il a mille et une raison d'acheter tel ou tel livre selon son besoin du moment. Et clairement que les éditeurs et créateurs doivent trouver l'anneau de pouvoir qui les lie tous mort de rire

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... Ou pas.

C'est bien aussi que chaque groupe de rôlistes ait sa propre façon de jouer, chaque MJ ses préférences.

Il ne faudrait pas non plus confondre le JdR en tant que loisir avec l'activité éditoriale de JdR. Bien évidemment que les liens sont directs, et bien évidemment que l'activité éditoriale est ce qui permet de développer le loisir, mais comme on le dit souvent, n'importe quel bouquin de base de JdR paru ces 40 dernières années pourrait en soit déjà permettre de jouer des années.