Casus Belli est mort... vive Casus Belli ? 259
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C'est ça.
Ma formule idéale :
- Des interviews
- Des aides de jeu (genre ce que fait "De Architecturart")
- Des conseils et autres tips
- Quelques scénarios, mais pas trop
- Des trames de scénario ou de campagne, mais pas développées, pour l'inspiration, et pour insérer dans ses propres parties.
- Tout ceci devant être utilisable par genre (ex : Fantasy), plutôt que par jeu. Donc pas de statistiques, pas de fiche détaillée de PNJ. Des trucs génériques et adaptables par tout bon MJ qui se respecte.
- Des truc originaux, genre comment on réalise un JdR de la conception à la réalisation, en passant par l'écriture et la maquette
- Des articles de fond, des contenus inspirationnels
- Une parution plus rare (pour permettre d'avoir des trucs intéressants), genre 1, 2 ou 3 fois par an max.
- Pas de critiques
- Pas de news
Je parle d'un magazine papier. S'il devient numérique, il faut y inclure des quelques formats supplémentaires, genre vidéos (au format court).
Un exemplaire spécial monde comme Paorn.
Je me demande si BBE a prévu d'organiser un sondage auprès de sa communauté pour affiner l'éventuelle nouvelle version.
Je me demande aussi ce qu'il advient de l'actuelle rédaction. Bon comme ils étaient sans doute pigistes avec d'autres sources de revenus je ne m'inquiète pas outre mesure mais quand même.
Enfin je me pose la question de savoir si ça ne vaudrait pas le coup d'avoir deux versions désynchronisées du magazine :
- une version plus cheap (pas du mook plus un truc papier journal) qui contiendrait ce qui a "moins" d'intérêt à être de bonne qualité et à se conserver longtemps ( les news, les critiques,...)
- une meilleure qualité pour les choses réutilisables longtemps (scénarios, aides de jeu, BD, univers jeux complets, ...)
Voilà j'ai mis mes 2 cts aussi...
Je ne lis quasiment que le version pdf d'un jeu dont j'ai les deux formats. Je revends souvent le format papier. Par contre c'est liseuse et tablette de mon côté.
Et pour en revenir à Casus, je serais plus fidèle à un abonnent pour un accès a du contenu en ligne que je ne l'ai été pour la mag papier. Le pied pour le "en ligne" : on y va et revient quand on veut, de façon plus flexible, on pioche, imprime le nécessaire, une mise en réseau des contributeurs et contributions internes/externes etc.
Je me demande aussi ce qu'il advient de l'actuelle rédaction. Bon comme ils étaient sans doute pigistes avec d'autres sources de revenus je ne m'inquiète pas outre mesure mais quand même.
Hello! Ça, je peux répondre: faut pas trop s'inquiéter 😊 BBE rémunére les pigistes de Casus. Correctement au regard des pratiques du marché, pour ce que j'en sais. Mais ça reste anecdotique par rapport à nos autres activités rémunérées - personnellement, je suis manager informatique, alors de ce côté ça va!
EDIT: Il y a les illustratrices et illustrateurs, aussi. Là je ne sais pas.
Certains parlent "des jeunes", mais est-ce réellement ceux qui vont acheter un magazine (ou même un accès à un site)?
Moi, j'ai un peu de mal à y croire... J'ai quand même tendance à penser que l'économie du JDR repose pas mal sur "les moins jeunes". Et je précise que je ne dis pas que les jeunes ne pratiquent pas le JDR, mais que leurs achats n'assurent pas la viabilité du JDR en France (ou en tout cas ne favorisent que certaines gammes très ciblées).
- Spark5262
Je pense que le propos est justement basé sur le constat que ce sont les 40-50 ans des années d'or qui font vivre le´marché mais qu'ils ne suffisent pas pour assurer la pérennité de parutions comme Casus ou de nombreuses autres gammes. Hors il existe des cohortes plus jeunes qui n'utilisent pas les memes canaux, les mêmes outils, n'ont pas les memes intérêts pour ces vieilleries que l'on réédite en version de luxe, les memes qui préfèrent Discord aux sites d'éditeurs...
Comment conjuguer ces deux ou trois publics pour assurer la pérennité, voir le développement de ce loisirs, consolider la professionalisation des activités qui sont associées pour une extension de propositions et améliorations de la qualité, pour une reconnaissance institutionnelle pourquoi pas, pour une passation qui reste fragile, pour l'établissement d'un.monde totalitaire régie par la loi du D20... ?
Le dossier Casus c'est un peu le dossier du JdR en France. A chaque fois sa disparition a été associée au passage en crise à une nouvelle epoque il me semble.
@Allen et Spark5262, bonnes analyses, c'est exactement ça, merci , je pense également qu'à part certaines gammes ciblées, l'économie du JdR francophone repose quand même beaucoup sur les "anciens" qui ont désormais les moyens de s'acheter ce qu'ils ne pouvaient pas étant plus jeunes. La majorité des 10-15 ans n'ont clairement pas les moyens d'investir autant dans du jdr, surtout que les prix ont vraiment explosés dernièrement (LdB à 60/70€ et suppléments à 40/50€).
Malheureusement la flamme n'a pas assez été transmise et cela nous renvoie à la tronche directement les réalités économiques qui font qu'un Casus Belli n'est plus auto-suffisant et/ou rentable en l'état.
Quand je parlais de lecture, je parlais de "papier", les tendances ont changées et évoluées et les nouvelles générations ont tendances à avoir des réflexes de supports "écrans", sauf que ce qui nous interesse là, peut-être est-ce plus clair dit comme ça, dans le cas d'un magazine papier, c'est sa version "physique" justement. Maintenant reste à savoir si un Casus Belli v5 devrait aller sur ces terrains là ? C'est à dire mixer papier et numérique ? Est-ce la clé pour durer dans le temps ? Est-ce que le public suivrait ainsi, ça reste une sacrée inconnue. Les éditeurs de JdR ont toujours défendus le papier (tout en proposant du matériel pdf pour certains) car c'est leur coeur de métier.
Chouette analyse dans de la situation de la presse spécialisée dans le dernier live de Roliste TV à propos de notre annonce.
J'aime lire vos débats, et même si ça le serre le cœur, je ne sais pas s'il y a vraiment un avenir pour une publication type magazine dans le paysage contemporain. Quelle que soit la "génération", nous consommons les articles via des sites, des RS et des agregateurs de contenus. Beaucoup sont gratuits et de qualité. Ensuite, faire du mag un mook comme Knock, Dune ou autres, c'est tentant mais ne peut s'inscrire dans la durée.
Enfin, ceux qui en parlent ici sont les derniers lecteurs de Casus. Il faudra être plus nombreux pour assurer un avenir à une publication. Et comment toucher celles et ceux qui ne sont pas sur ce forum ?
Vous avez deux numéros pour trouver.
Pour ce qui est de la mémoire auditive, page précédente, je tiens à compléter ma réponse. WolfRider4594 n'a pas complètement tort quand il parle de supériorité de l'écrit malgré tout. L'avantage incontestable de l'écrit, c'est qu'il prend moins de place et qu'il est facile d'y retrouver une information. Dans un support audio ou vidéo, tout prend beaucoup plus de temps (j'ai pas de chiffres exacts mais il me semble qu'il faudrait plusieurs dizaines d'heures de lecture à voix haute pour un livre de base de jeu de rôle), et on imagine aisément la difficulté pour retrouver un point de règles perdu au beau milieu de l'ouvrage...
Pour ce qui est de la lecture des jeunes à l'heure actuelle, j'entends ce que disent les libraires, les anciens (non, je n'ai pas dit les vieux cons... J'en fais partie ! ) et mes collègues profs, mais cette litanie des jeunes qui ne lisent plus me pose quand même question : comment se fait-il qu'il y ait autant de publications pour les jeunes, alors ? Le marché des livres jeunesse n'a jamais été aussi fleurissant qu'aujourd'hui. À mon époque, c'était Bibliothèque Rose, Bibliothèque Verte et... Livres ordinaires. Point barre. J'ai même un ami, un peu plus âgé que moi, qui avait lu l'intégralité de la bibliothèque verte de son temps ! Ce n'est évidemment plus possible aujourd'hui. Alors j'aimerais bien qu'on m'explique cette contradiction factuelle. Les éditeurs de livres pour la jeunesse seraient-ils suicidaires ?
Finalement, pour Casus Belli, Steve Jackson, qui a été un précurseur dans beaucoup de domaines, a compris depuis belle lurette que le papier, c'était mort pour les magazines, surtout pour une petite structure comme Steve Jackson Games. Pyramid, son magazine, est le premier à être passé en exclusivement numérique. Ainsi que beaucoup de suppléments pour GURPS, avec autorisation pour l'acheteur de publier un exemplaire papier pour son usage personnel s'il le souhaite (pas de restriction d'impression, de marquage ou quoi que ce soit d'autre de ce genre sur les PDF de GURPS).
Et maintenant, avec le Print on Demand, on peut facilement acheter son impression directement au lieu du PDF.
Pour moi, l'avenir de Casus Belli est là. Le papier est cher, l'impression aussi, la reliure également et si on rajoute les délais d'impression, d'acheminement jusqu'au central, de livraison chez le client et les coûts que tout cela implique, on voit évidemment le problème... Le PDF avec possibilité de Print On Demand (dont la qualité ne cesse de s'améliorer) me semble être la solution.
Alors, oui, il y aura du piratage. C'est évident. On peut trouver à peu près tous les suppléments de GURPS piratés sur le Net, comme n'importe quel film ou série TV. Ne me demandez pas où, je ne pirate jamais, parce que je tiens à soutenir les éditeurs dont j'apprécie le travail.
Mais, bon, un magazine, ça se prète aussi. En général, pour un abonnement, il y a deux ou trois personnes qui en profitent... Ça doit donc revenir à peu près au même.
Et puis je sais que les éditeurs préfèrent le papier, que c'est leur métier, etc., etc. Mais, bon, entre le PDF ou rien, qu'est-ce qui vaut mieux ?
Moi, je suis prêt à signer pour un abonnement eclusivement numérique. Et il y a plein de gens qui le réclament déjà depuis des années. Notamment parmi nos amis francophones qui ne vivent pas en métropole (les Québécois, les Africains, etc.). Le PDF, c'est zéro frais de port, quel que soit l'endroit où on vit dans le monde.
Ensuite, faire du mag un mook comme Knock, Dune ou autres, c'est tentant mais ne peut s'inscrire dans la durée.
Seb Prof de JdR
Tu peux préciser les raisons de cet avis? Il me semble que c'est au contraire la seule solution pérenne pour conserver un support papier.
- Frisco
- et
- Seb Prof de JdR
Je crois que les plus jeunes générations consomment quand même beaucoup de contenus gratuits type Youtube ou Twitch. Et là, c'est presque une affirmation. Et pour le coup, c'est un monde bien éloigné de l'édition d'un magazine.
On est plutôt vers une tendance Rôliste TV, bien que le montage des vidéos de cette chaîne reste assez old-schold par rapport aux critères actuels de Youtube. Ce qui n'empêche pas que je crois qu'il est possible d'avoir encore de la presse papier de nos jours, mais qu'il faut clairement viser un public majoritairement au-dessus de 25-30 ans.
- jtrthehobbit
A mon sens, cette évolution vers "du gratuit" (quitte à ce qu'il y ait des petits paiments à côté, mais une base gratuite) et du "en ligne" (ou au moins hybride, avec des outils numériques et en particulier sur mobile) ne touche pas que "le magazine du jdr", mais aussi "le jdr" et peut-être même "le jeu de société" au sens large.
Je crois que les explorations dans ce domaine sont nombreuses mais qu'on a pas encore trouvé la recette qui fonctionne vraiment. On voit l'explosion de l'usage des VTT, et certains jeux (de cartes, de plateau) avec des QR codes, et des applications pour lancer les dés, ou pour gérer des fiches de persos, etc. Des jeux où on s'envoie des SMS autour d'une table, ... On tatonnes.
Moi je crois que les éditeurs "classiques" de jdr ont intérêt à s'intéresser de très près au numérique pour toucher un public plus jeune. Et à viser "international" dès le départ pour tous les produits aussi. Je sais ce que j'aimerais avoir comme magazine (en tant que client) et même ce que j'aimerais produire en tant qu'auteur, mais je craint que ce ne soit pas compatible avec l'air du temps. Je suis ouvert à ces évolutions en revanche, en tant que créateur, même si c'est pas vraiment comme ça que moi je joues actuellement. Qui osera se lancer en premier dans ce genre d'innovations ?
Mon autre ancien métier, qui était dans l'IT, me crie quelque part dans ma tête que l'avenir est hybride, augmenté, et numérique, pour absolument tout ce qui touche au divertissement.
D'autant que Knock dans sa formule financement participatif paraît bien fonctionner, ça peut être une piste pour un futur Casus...
Je crois que les plus jeunes générations consomment quand même beaucoup de contenus gratuits type Youtube ou Twitch. Et là, c'est presque une affirmation. Et pour le coup, c'est un monde bien éloigné de l'édition d'un magazine.
Allen
Bien sûr que les jeunes consomment beaucoup de contenus gratuits et notamment sous forme de vidéo sur le Net. Mais, bon, essayons de nous rappeler comment c'était avant Internet, pour ceux de mon âge (les cinquantenaires) et de ne pas tomber dans l'écueil dans lequel on tombe facilement à notre âge, justement : le "c'était mieux avant".
- Que faisait-on de nos soirées ? "Qu'est-ce qu'il y a à la télé ce soir ?" était bien souvent notre première réponse...
- Que faisait-on, enfants, les mercredis après-midi ? Les Visiteurs du mercredi, Le club Dorothée, nos séries favorites (Zorro, Davy Crocket, Ivanhoé...)...
- Et les samedi ? Et les dimanche ? Encore des séries... Ah, Starsky et Hutch, Magnum, MacGyver, Les Envaisseurs, Star Trek, Chapeau Melon et botte de cuir, Les brigades du Tigre...
Alors, bien sûr, ce n'était pas à la demande, ni à n'importe quelle heure, ce qui nous laissait le temps de lire. Mais il ne fallait pas louper un épisode, parce qu'il n'y avait pas de moyen d'enregistrer ou de revoir quand on voulait... Quand un épisode était loupé, c'était loupé...
Donc, du temps sur les écrans, on en passait beaucoup aussi. Et nos profs, et les anciens, et les bibliothécaires ou libraires de tous poils disaient déjà de nous qu'on ne lisait pas !
Donc, oui, les jeunes passent beaucoup de temps devant les écrans. Mais si, ils lisent toujours. Les publications pour la jeunesse se portent apparemment très bien (dans mon Culture Leclerc, les rayonnages sont énormes) et les magazines pour les jeunes aussi, même s'ils ont les mêmes problèmes dus à la hausse des prix que tout le reste (Le Petit Quotidien a dû abandonner sa publication du lundi et ne paraît donc plus que 5 jours par semaine maintenant).
Mais je ne suis pas persuadé qu'on lisait plus avant.
Casus Belli a donc bien un avenir en tant que magazine écrit. La question, c'est plutôt comment... En PDF, tout simplement ? Un modèle hybride, comme le propose Jtrthehobbit. Une partie disponible gratuitement (les news), par exemple, et une partie payante : on clique sur une news qui nous intéresse et on a des trucs en plus : critique approfondie, conseils, scénarios, aides de jeu...). Les idées de Webfourmi, en page précédente, me semblent très bonnes.
À un moment, pour le magazine Pyramid dont je parlais ci-dessus, ceux qui s'abbonaient avaient accès à tout. Tout ce qui était déjà paru et les nouveautés, au fur et à mesure qu'elles sortaient. Bon, ça n'a pas fonctionné, parce que ce magazine est tombé à l'eau, mais le problème de Steve Jackson Games est principalement dû à la petitesse de son équipe. Ils ne peuvent pas tout faire en même temps...
Donc, comment faire ? Je ne sais pas. Je ne connais pas la taille de l'équipe de BBE. Je ne sais pas si ce serait viable ou non. Il n'y a qu'eux qui ont les chiffres et qui peuvent en décider.
Ce que je sais, c'est que Casus Belli a fait la réputation de BBE. Avant, personnellement, je ne les connaissais pas du tout. Grâce à Casus Belli, j'ai découvert plein de jeux qu'ils publiaient et j'en ai acheté pas mal. À mes yeux, BBE ne serait pas BBE sans Casus Belli... Mais ce n'est qu'à mes yeux. De cinquantenaire qui connaît Casus Belli depuis longtemps. Je ne suis pas certain qu'il en serait de même pour des jeunes qui découvrent le jeu de rôle...
Par contre, je reste persuadé que l'argument "Les jeunes ne lisent pas" ne tient pas du tout la route, pas plus qu'il ne tenait la route à l'éoque où nous, nous étions jeunes. Ils ne lisent peut-être pas les mêmes choses que nous, mais ils aiment lire, ça c'est certain. Autant que nous.
comment se fait-il qu'il y ait autant de publications pour les jeunes, alors ? Le marché des livres jeunesse n'a jamais été aussi fleurissant qu'aujourd'hui.
Là il faudrait ptet définir "jeune". Juste quelques éléments au passage, le propos n'est pas de contredire ou d'affirmer quoi que ce soit... Pour les jeunes il faudrait définir (au moins) 2 catégories. Selon la tranche d'âge ce ne sont pas nécessairement les jeunes qui les lisent. Donc si on se focalise sur la tranche où ils lisent il faudrait aussi à mon avis faire le distingo entre la période où ce sont les parents, grand-parents qui achètent (grosso-modo) et la période où c'est le jeune qui le fait. Pour la 1ere catégorie il faudrait (mais c'est impossible sans avoir plus de données) aussi distinguer les bouquins pour lesquels le gamins est demandeur, et les cas où, encore plein d'espoir, les parents ou grand-parents achètent des bouquins qui ne seront jamais lus (on va dire que les cas où ils sont lus rentrent dans la 1e catégorie). À ceci il faudrait rajouter la lecture smartphone (fan-fictons, produits disponibles en digital et autres types de contenus). Difficile au final de mesurer exactement si la lecture est en recul (des ventes de livres jeunesse, ne veulent pas dire qu'ils sont lus, il suffit de regarder sa propre pile de la honte de JdR pour s'en convaincre). Ce qui est constaté aussi par contre c'est un appauvrissement lexical.
Pour moi, l'avenir de Casus Belli est là. Le papier est cher, l'impression aussi, la reliure également et si on rajoute les délais d'impression, d'acheminement jusqu'au central, de livraison chez le client et les coûts que tout cela implique, on voit évidemment le problème...
C'est pour cela que je ne vois pas trop d'avenir à CB. Le papier n'est pas rentable, en terme de ressources/rentabilité, sinon la question de l'arrêt ne se poserait pas. Après une version numérique selon la formule choisie (et cetaines propositions plus haut vont même beaucoup plus loin) pourrait nécessiter des ressources que BBE n'a pas (les acquérir aurait donc un coût), soit des coûts largement plus conséquents (pour les formules les plus folles) que certains ne seraient pas prêts à payer (donc diminution des volumes qui ne doivent pas être fous). À la limite même une formule telle que celle fournie actuellement en papier qui basculerait en numérique poserait soit les mêmes problèmes de ressources (le bouclage semble compliqué actuellement vu les retards) soit de perte d'audience (puisque la formule actuelle est en baisse de régime et donc problème de coûts/rentabilité).
- Gollum