LAELITH, la cité mystiquepar Black Book Éditions

Les illustrations de Laelith #5 : Patrick Durand-Peyroles (05/12/2016 21:56)

La course aux scénarios de Denis Beck a commencé ! Déjà 3 scénarios dans la besace, en route pour les 157 500€ pour un quatrième...

Notre revue des illustrateurs (et auteurs !) continue aujourd'hui avec un des grands messieurs de Laelith, le cartographe-auteur de JdR Patrick Durand-Peyroles. L'attachant grand ancien à qui l'on doit le tracé de la carte originale de Laelith est de nouveau de la partie pour la nouvelle Laelith et il nous promet une nouvelle carte d'une précision à couper le souffle (voir le zoom d'un travail en cours ci-dessous, qui donne une idée de la recherche de la précision de Patrick).

Peux-tu nous parler de ton cursus de cartographe ? Comment devient-on cartographe ?

Patrick Durand-Peyroles : La cartographie, on tombe dedans quand on est petit. C'est une passion pour les cartes, les plans et tout ce qui permet de représenter un territoire. Mes études en architecture paysagère ("landscaping") m'ont conduit à l'architecture et à la cartographie (réelle, de vraies villes, etc.). A cette époque quasi-médiévale, tout se faisait sur calques et encre de Chine, les seuls ordinateurs que l'on pouvait voir, c'était au cinéma... la micro est venu progressivement mais était inexploitable pour les travaux que je réalisais à l'époque. Aujourd'hui, le cursus pour devenir cartographe est très différent.

Peux-tu nous raconter comment tu as découvert le JdR ?

PDP : Déjà, dès mon enfance aux Etats-Unis, j'aimais jouer : Monopoly et autres jeux de l'époque. Les classiques. Mais j'avais envie d'aller un peu plus loin et je créais des jeux avec des bouts de cartons, des fiches cartonnées et des règles - bancales - pour tenter de faire fonctionner le tout. Cela n'avait rien à voir avec du JdR. C'était plutôt du wargame "rolisé" (le wargame existait, lui...). C'est progressivement que l'aspect rôle est venu, mais n'imaginez pas encore que l'on avait des feuilles de personnages et des dés bizarres... on était dans les années 70 aux USA : rock, hippies, guerre du Vietnam. C'était un environnement, une époque un peu folle, sans Internet ! Un jour, un ami à moi est venu me montrer une drôle de boite cartonnée (souple et un peu cheap) me disant que cela ressemblait à ce que je faisais. Un curieux jeu nommé Dungeons & Dragons... Je m'y suis mis et le projet Empires & Dynasties (publié en français à la fin des années 80) s'est monté peu à peu, à partir de toutes ces idées.

Peux-tu nous raconter ton lien à la ville de Laelith ?

PDP : Je suis donc venu à Paris (France, pas Texas !). J'étais invité au Salon du modélisme et du jeu et j'ai eu l'occasion de présenter sur un stand mis à ma disposition le projet Empires & Dynasties (E&D) avec quelques cartes... C'est là que j'ai rencontré une équipe de fous furieux qui éditait un magazine nommé Casus Belli... Plus tard, Didier Guiserix m'a demandé de participer au projet d'une ville qu'ils allaient publier dans le magazine. A partir d'une simple esquisse griffonnée et de quelques notes, j'ai eu carte blanche pour créer la ville. Depuis, mon lien avec Laelith est très fort. J'avais dessiné la carte, créé et nommé un tas de lieux, attribuer un nom au Roi-Dieu de l'époque (Teaphanerys XIV, paix à son âme) et induit quelques idées ici et là en lien avec l'équipe d'alors.

Paradoxalement je ne l'ai pas beaucoup utilisée en JdR, tout simplement parce qu'on me demandait surtout de faire jouer à E&D. Cependant, comme cette ville fut dessinée en même temps que je travaillais sur la publication de E&D, il y a des liens très étroits (mais sous-jacent) entre cette ville et Reah (la planète de E&D). Laelith étant conçue pour être adaptable à n'importe quel univers medfan (et sci-fi aussi), cette cité a servi dans le cadre d'une campagne E&D, où les joueurs devaient la rejoindre afin de piller/consulter (rayer la mention inutile^^) une bibliothèque, cruciale pour la suite de l'aventure.

Je n'ai jamais vraiment quitté Laelith, allant souvent visiter par la pensée cette belle cité reléguée longtemps dans les archives du JdR... et quand je vois que trente ans après, il y a toujours un magnifique engouement pour elle, cela me fait grand plaisir ! Et encore plus à l'idée d'arpenter à nouveau ses ruelles étroites, ses échelles biscornues et ses terrasses parfois... louches.

Je peux dire que je suis très honoré de retravailler aujourd'hui sur ce projet de renaissance de Laelith. j'ai rencontré à Lyon (lors de la convention Octogone en 2016) des joueurs passionnés qui voulaient me rencontrer car ils étaient sous le charme de la carte d'origine. Quand cette carte fut publiée, ils en jouaient pourtant encore à "Hochets & Biberons" !!! Aussi quand je vois le succès de la précommande participative, je me dis que c'est tout bon, et j'espère que que nous allons - toute l'équipe BBE/Casus - créer à nouveau un mythe pour les trente ans à venir !

En tant que bi-classé franco-américain, je peux aussi vous dire que le jeu de rôle français a une "French Touch" particulière, qui va certainement plus en profondeur que le JdR anglo-saxon, pourtant bénéficiaire de plus d'expérience et de moyens, et profitant d'un marché plus large. Laelith est un exemple de ce travail. La Laelith de 86, comme celle de 2016-2017. On cite sans cesse Ptolus, comme la référence actuelle : oui, sans doute, mais Laelith a un "petit plus" qui la démarque selon moi.

Merci pour tous ces louanges Patrick !

- Team Casus/BBE

Inattendu : Un livret de plus ! Un ! (05/12/2016 16:09)

La dernière fois que cela nous était arrivé, c'était pour une précommande participative Chroniques Oubliées, Maxime Chattam, que nous ne connaissions pas alors, nous avait envoyé un scénario pour le Recueil de scénarios offert. Comme ça, parce que les rôlistes, c'est ce genre là, généreux.

Et bim, sur Laelith, rebelotte. Un (très très) généreux rôliste nous a contacté pour financer de sa poche (!) un projet de dingue qui n'était pas prévu par BBE : la réalisation d'un dioarama dédié à un lieu-dit inédit de Laelith, une maquette géante de bâtiments entiers (comme dans le Hors-série n°2 Laelith de l'époque).
Le livret de l'écran, initialement de 8 pages, devient donc grâce à lui un livret spécial de 28 pages en couleur dédié à la découverte d'authentiques maisons d'une petite ruelle de Laelith : l'impasse de l'arbre de Tulé. Une sorte de mini-supplément illustré par les photos de cette maquette. Son financement concerne la production du livret, mais également de la maquette et du travail d'écriture pour décrire ce qui sera une fort belle impasse.

Bien sûr, nous n'avons pas l'ambition de refaire quelque chose d'aussi énorme que le quartier Basse-eau du HS2, mais bon… Jean-Marie Noël va prendre un peu de son temps sur la rédaction en chef du projet pour vous faire rêver sur ces quelques maisons, sur la vie de leurs hôtes et les petites histoires qui gravitent autour de l'arbre qui donne son nom au lieu.

Le généreux rôliste ayant souhaité gardé l'anonymat, il mérite néanmoins des remerciements publics, car il vous offre un cadeau d'une valeur de plusieurs milliers d'euros ! Incroyable non ?
Donc de la part de l'équipe BBE et de tous les contributeurs : MERCI !

Important : Notez que l'écran étant réservé aux boîtes Roi-Dieu, 30e anniversaire et Lithographie (que ce soit pour la précommande participative comme pour la disponibilité future), ce livret est donc exclusif aux Offres n°2, 3 et 4.

- Team Casus/BBE

And the two winners are…

Ragnar qui a écrit le 30/11/2016 à 21:59 :
" Vous vous rappelez Jarandel (les plus anciens lecteurs de Casus v1 se rappelleront) ? Le côté photos/figurines/dioramas ajoutait un côté "organique" unique à l'univers. Ca serait sympa un chapitre dans ce style dans le livre de background Laelith :-) "

et ephan qui a écrit le 03/12/2016 à 13:59 :
"un lieu de rendez-vous particulier et original, tout en restant générique, décrit en long et en large comme dans la rubrique Bâtisses & Artifices, un point de départ pour les aventures qui changerait des auberges et autres relais."

Loué sois-tu Ragnar ! Loué sois-tu Ephan ! Car même si vous ne gagnez rien (à part la reconnaissance – éternelle ? – d'Oëmerin le Naja), le Roi-Dieu vous offre Sa sainte bénédiction. Car oui, vous aviez, sans le savoir, vu vu juste tous les deux.

Le Recueil de scénarios offert : la course commence ! (05/12/2016 09:11)

Nous y sommes ! Le seuil des 150 000€ est dépassé et avec lui, le Recueil de scénarios de Denis Beck est offert (pour plus d'info sur le concept de cet ouvrage, cliquez ici).

Bien sûr, à ce stade, il n'est composé que d'un premier scénario, mais désormais, jusqu'à 200 000€, il est possible d'aller chercher jusqu'à 20 scénarios (dont un scénario inédit et une campagne composée de 3 scénarios) et donc plus d'une centaine de pages de matériel de jeu pour Laelith.

La course commence ! On compte sur vous, ce projet bénéficie d'un succès incroyable, on vous en remercie !!!

- Team Casus/BBE

Au coeur de Laelith #3 : le nouveau de l'ancien ! (04/12/2016 08:08)

Bonjour à toutes et à tous,

La barre des 145 000€ a été franchie dans la soirée, rajoutant les 16 ultimes pages proposées en rajout par les auteurs de la campagne offerte - on le rappelle - intitulée Grandeur & décadence. Elle fera donc 128 pages, soit le double de la pagination prévue initialement, et accueillera de magnifiques illustrations de Thierry Ségur.

Le nouveau de l'ancien, par Jean-Marie Noël

Depuis le lancement de la préco participative Laelith le 8 novembre, les équipes BBE, Casus et Laelith ont suivi attentivement les commentaires postés sur les fils de discussion.

Comme vous avez pu vous en rendre compte, nous avons été réactifs : certaines remarques ont été prises en compte – l’offre 1.5 puis l’offre 0 – d’autres non, ne correspondant pas à la vision que nous avions du produit final ou de la viabilité financière du projet.

On a donc bien remarqué que vous vouliez en savoir un peu plus sur le contenu de ce nouvel opus. Alors, à quelques jours de la fin de cette PP et d’un commun accord avec BBE, je suis habilité à vous révéler quelques infos sur ce contenu, en tant que chef de projet de l’équipe Laelith.
Pas tout bien sûr… Où serait le plaisir de la découverte ?… Mais de quoi, peut-être, en conforter certains, en rassurer d’autres et donner à tous l’envie d’arpenter (à nouveau ?) la Sainte cité dans cette nouvelle version considérablement augmentée et c’est rien de le dire !

1/ D’abord, Laelith qu’est ce que c’est à la base ?
Je reprends ce qui a déjà été dit dans les news précédentes du forum (ch’tite flemme) :

• D’abord, c’est un lieu bizarre tout pentu, tout cassé par des séismes anciens ; les quartiers s’étagent les uns au dessus des autres et vu leurs structures on les appelle des « Terrasses » ; de même les rues sont si souvent envahies d’escaliers qu’on les appelle des « Echelles » ; et comme ce site est loin des grands axes de civilisation, il a fallu imaginer, avec l’aide des Dieux bien sûr, quelque chose d’atypique pour se développer.
• Et pourquoi pas la religion ? Pas bête comme idée… Pour cela, la ville s’érige en Cité sainte, se voulant un havre de paix pour toutes les religions du monde connu ; elles sont donc réparties en quatre Grands Temples basés sur les éléments (eau, terre, feu, air) ; et qui dit Grands Temples, dit pèlerinage : chaque pèlerin qui foule le sol de la ville – et ils sont des milliers –, s’affilie à l’un d’entre eux.
• Bien sûr, qui dit lieux de pèlerinage, dit marchands du temple ; le développement commercial va donc de pair avec l’affluence et c’est un second ressort de la ville qui se met en place avec l’artisanat et le commerce ; l’un et l’autre, cosmopolites, sont florissants.
• Alors, forcément, les aventuriers viennent à leur tour y chercher fortune ; la ville, ses intrigues religieuses ou profanes, ses relations avec le Hors-ville, tout cela offre un nombre presque infini de scénarios.
• Sans oublier les petites et grandes affaires politiques. A sa tête, Laelith a un monarque de droit divin, le Roi-Dieu ; pas mal de secrets tournent autour de lui, sur ce qu’il est réellement, sur son élection au trône, sur ses pouvoirs… Même les quatre Grands prêtres qui l’assistent ont parfois les dents longues ; il faut dire qu’ils sont toujours candidats à la succession.
• Et puis enfin, il y a les Litos. Vous voudriez bien savoir ce que sont ces pierres étranges qu’on retrouve disséminés dans la ville et autour ? Et surtout quelles sont leurs relations avec le Lithoracle ? Un ami, taquin et bien intentionné, qui, lui, en sait un peu plus que vous, vous a dit que c’était super important. Eh bien, désolé mais nous ne dirons rien de plus aujourd’hui. Car ces révélations nouvelles ne sont pas à mettre sous les yeux des futurs joueurs. :)

2/ Et demain, Laelith, ce sera quoi ?
Alors, on vous le déclare tout de go : Laelith, ce sera pareil… mais pas pareil.

3/ Qu’est-ce qui est pareil ? (Pour ceux qui connaissent, ont aimé et veulent y revenir)
Tous les grands concepts sont là : une ville en six Terrasses (plus une en dessous, le Cloaque) ; chaque quartier avec sa personnalité ; une grande faille au milieu (où coule une rivière…) ; quatre Temples basés sur les éléments ; un Roi-Dieu omniscient ; un grand lac à côté ; des pierres étranges au pouvoir caché ; un sous-sol gangréné de malfaisants ; des pèlerins, des marchands, des aventuriers (vous ?)… Tout ça, quoi.
Donc, les nostalgiques, rassurez-vous : vous y retrouverez vos petits.
Avec quelques piccolo changements.…

4/ On veut du scoop ?
D’accord. En voilà quatre :

1. Chapitre Terrasse de la Chaussée du lac : la vie sur les rives d’un lac, ça bouge. Certains lieux se modifient, comme les ruines de Maucastel qui sont devenues une zone franche emplie de pontons flottants ; certains lieux se créent, comme la marina de luxe que les Nobles-citadins ont fait bâtir au sud du Fort du Vaisseau de pierre ; et certaines choses ne changent pas, comme la puanteur du poiscaille, crevé entre les jetées, ou les tonnes de guano qui défigurent les bâtiments.
2. Chapitre Les Temples : les rites funéraires ont évolué depuis plusieurs années, face aux engorgements que créaient les dépouilles dans l’Inlam. Donc la famille Bishoff n’a plus l’exclusivité d’accompagner les dépouilles vers l’au-delà et chaque Temple a créé un rite qui lui est propre et que vous avez pu voir évoqué au cours des funérailles de Teaphanerys XIV (voir les Gazettes précédemment publiées). Sauf que pour le commun des mortels, c’est un peu différent.
3. Chapitre Hors-ville (proche) : la Faille, cette vaste échancrure qui déchire la ville en deux, n’a jamais vraiment appartenu à la Sainte cité. Il s’y est développé en trente ans toute une faune parallèle, vivant d’expédients ou de restes tombés d’en haut. On y trouvera notamment une tribu troglodyte d’une quinzaine de personnes dont la fonction semble être de reconditionner… autre chose que les déchets !
4. Chapitre Terrasse de la Main qui travaille : les milliers de pèlerins qui arrivent en ville et sortent du Lazaret avaient bien besoin d’un lieu et d’une confrérie pour les accueillir, valider leurs crédentiels, les orienter dans le labyrinthe des Terrasses et leur éviter de finir marcheur de pénitence dans les passages-piété. Voilà qui est fait.

5/ Qu’est-ce qui n’est pas pareil ? (Pour ceux qui connaissent, ont aimé et hésitent à y revenir)
Presque tout est pareil mais tout est développé. Donc, il y a une foultitude de détails complémentaires qui enrichit ce que vous connaissiez déjà. Ainsi, chaque Terrasse, qui représentait dans le HS2 entre 6 et 14 pages, en fera très certainement 46, incluant 2 pages de secrets et 16 de scénarios. Autre exemple : si vous aviez aimé les Temples esquissés sur 6 pages, vous allez adorer les Temples développés sur 46 ! Avec des portraits de religieux, des rituels d’entrée, un grand plan du lieu de culte principal, de la hiérarchie sacerdotale en cinq niveaux, des livres sacrés, des pèlerinages…
Et c’est pour tout pareil, ce qui m’empêche, faute de place, de vous parler : des différents masques du Roi-Dieu, des mutants qui sont apparus dans certains lieux, de saint Bédivère le mal-aimé, de la corporation des Bien pendues ou de celle des Porte-faix, des nouveaux aménagements du Lazaret, du Quartier glauque, etc, etc.
Donc, les nostalgiques, rassurez-vous : vous y retrouverez autre chose que vos petits.
Avec quelques maousse-costo changements.…

6/ On veut encore du scoop ?
D’accord. En voilà... quatre :

1. Chapitre Roi-Dieu : vous le savez déjà, le Roi-Dieu est mort, vive le Roi-Dieu ! Ce qu’on ne vous a pas encore dit, c’est que le placide Mitrias s’est transformé en un fougueux Nin Premier. Finis les petits arrangements avec les Six Provinces ! Finie l’administration déo-royale qui part à vau-l’eau ! Finies les menaces larvées d’une Terrasse du Châtiment hors-contrôle ! Quant au Cloaque… Fini le Cloaque ?
2. Chapitre Terrasse du Châtiment : eh oui ! Il s’en passe de belles sur le Châtiment ! Ne voilà-t’il pas que le nouveau Roi-Dieu voudrait y construire une version locale du « Domaine des Dieux » ? M’est avis que ce projet pharaonique de désinfection ne va pas bien se passer. D’ailleurs le Mémorial du Châtiment, dont je vois là-bas les deux grandes mains en prière s’élever vers le ciel, me semble déjà attaqué par la rouille. Mais est-ce bien de la rouille ?
3. Chapitre Hors-ville (voisin) : l’exploitation des terres agricoles tout autour du Lac d’Altalith est en pleine expansion. Du coup, les quelques villes existantes grossissent et des bourgs se créent un peu partout. De là à penser que la Sainte ville veut se défaire de ses accords commerciaux avec les Six provinces… Voire même couper les ponts avec elles… C’est étonnant comme on prévoie d’augmenter la capacité d’accueil des Baraquements militaires.
4. Chapitre Le Cloaque : ah le Cloaque ! Ses écouloirs ! Ses rencontres inopinées ! Ses nouveaux habitants ! Ses empereurs-démons ? Comment ça, au pluriel ? J’ai dit ça, moi ? Non, non, rien n’est sûr pour le moment. Les luttes d’influence existent ailleurs qu’en sous-sol. Je connais personnellement des auteurs de l’équipe Laelith qui… Allez… vous verrez bien.

7/ Enfin, pour tout le monde (Pour ceux qui n’y ont jamais mis les pieds et veulent y venir pour la première fois, pour les vieux routards des conventions et les petits nouveaux des tables de jeu, pour les MJ novices et les Maîtres Du Jeu Expérimentés, pour les vieux barbons grincheux ou les toutes pimpantes Lapicornes…)
On vous l’a dit et redit et je parle pour moi (hors BBE) : Laelith EST la référence française en terme de cadre de jeu urbain.
Je sais : on va me démontrer le contraire, avec plein d’autres villes dont chaque défenseur sera un fan inconditionnel. Mais que voulez-vous… je suis juge et partie dans cette affaire ! Ex-maquettiste de CB première génération pendant dix ans, ex-rédacteur en chef du HS2 Laelith, MJ d’une campagne de deux ans Hors-ville puis en ville et avec huit joueurs, enfin rédac’ chef de la nouvelle version, vous m’accorderez qu’il m’est difficile d’être objectif. Ce que je peux affirmer en tout cas, c’est que cette ville a offert à mes joueurs et à moi-même des instants inoubliables de role-play, de communion, de rêve… et de déconne !

S’il ne vous faut retenir qu’une chose de tout mon verbiage, c’est ceci : Laelith est une ville fondamentalement mystique. Point-barre.
Si ça ne vous inspire pas, passez votre chemin car cette idée est le ferment de tout ce qui s’y passe.

Ceci dit, à part ce concept, rien n’est gravé dans le marbre. Cette ville cosmopolite se prête à toutes les interprétations (on murmure même qu’elle existerait dans plusieurs multivers). En conséquence, nous tenons à ce que de nombreux éléments restent volontairement dans le flou ou soient délibérément optionnels. Ainsi, chaque MJ pourra adapter la ville à sa sauce : se servir ou pas de tel événement, zapper ce PNJ ou en faire quelqu’un d’autre, oublier ce quartier ou le transformer en autre chose.

Bref…
Quelque soit l’univers dans lequel vous jouez ou les règles que vous utilisez, à condition d’être un joueur avide (mais c’est bien sûr le cas) ou un maître de jeu talentueux (pareil), vous trouverez toujours le moyen avec cette ville de développer votre propre cadre de jeu et d’y vivre des émotions… qui confineront au divin… enfin… au déo-monarco-divin !

Allez… rejoignez-nous.
J’offrirai ma tête au Roi-Dieu si vous n’y trouvez pas un peu de bonheur.

- Jean-Marie Noël, âme damnée de Laelith (et tout cela à cause de Didier Guiserix...)

Deuxième Gazette ! (04/12/2016 07:12)

Les partages Facebook/Google+, même quand les compteurs se comportent bizarrement, ça continue de monter sûrement ! Au point qu'une deuxième Gazette de Laelith est offerte ! Boum.

Et du coup, on est parti pour un troisième numéro. C'est parti !

- Team Casus/BBE