Joan of Arc : 2 previews et une préco "Late Pledge" 08/02/2018
Alors que le Pledge Manager/Late pledge pour le jeu de rôle et le jeu de plateau avec figurines Joan of Arc est en cours sur la plateforme Game On, les équipes sont à pied d'oeuvre pour finaliser le jeu de rôle et vous proposent auourd'hui deux coups d'oeil spécifiques dans le travail accompli.
Avant votre lecture, quelques rappels importants :
- Le système du jeu de rôle Joan of Arc est basé sur l'OGL 5e / Héros & Dragons, dans une version largement remaniée pour coller au thème (voir l'exemple proposé en preview ci-dessous).
- Si vous avez participé au Kickstarter de Joan of Arc, vous avez reçu un mail pour mettre à jour votre participation sur la plateforme Game On.
- Si vous n'avez pas participé au Kickstarter de Joan of Arc, vous pouvez dès à présent participer (avec tous les cadeaux !) sur la plateforme Game On. D'ailleurs, ne loupez pas l'offre du jeu de rôle Joan of Arc, car après la sortie boutique, tout sera plus cher ! C'est dit.
La technique dans Joan of Arc : Une nouvelle notion
Depuis les débuts de l'ancêtre Donj', l'un des sujets les plus discutés reste l'alignement. La notion d'alignement dans l'OGL est intimement liée à la cosmogonie de ces univers et au polythéisme qui y représente la norme. Tout cela n'a évidemment strictement rien à voir avec la mythologie chrétienne ou l'histoire médiévale, nous souhaitions donc revisiter ce concept. L'objectif était multiple : donner un cachet particulier, coller à la philosophie de l'époque et au paradoxe entre monothéisme omniprésent et superstitions anciennes et tenaces, et enfin disposer d'un outil qui soit à la fois vecteur d'histoire et de jeu.
L'alignement typique est basé sur une combinaison de deux facteurs, mesurés sur deux axes (Loi-Chaos et Bien-Mal). Nous avons conservé l'axe Bien-Mal, que nous appellons toujours alignement. Avec une adaptation toutefois : la notion de Bien et de Mal devient une vision subjective orientée par les deux grands pouvoirs éthiques de l'époque : l'Église et la morale chrétienne d'un côté, la chevalerie et son code d'honneur de l'autre. De l'autre côté, nous avons remplacé l'axe Loi-Chaos par un choix entre trois tendances qui représentent trois conceptions différentes du monde, les aspirations : la Foi des croyants pour qui les réponses se trouvent en Dieu, la Superstition de ceux qui croient encore aux antiques traditions, et le Pragmatisme émergeant de ceux à qui le dogme ou la croyance ne suffisent plus.
La grande nouveauté, au-delà de ce choix, est que chacune de ces jauges peut évoluer au cours de la partie, selon des règles très simples. À sa création, votre personnage a donc une philosophie de départ qui dépend en partie de ses origines culturelles et sociales. Mais à mesure de ses aventures, sa conception du monde change. Il peut devenir Mauvais par quelques actions cruelles, puis chercher à se racheter par de bonnes actions, ou bien encore chercher l'absolution ou la pénitence pour ses pêchés. Sa superstition peut être remplacée peu à peu par une conviction religieuse ou empiriste alors qu'il constate que les vieilles traditions ne lui suffisent plus. Et tout au long de cette évolution, ses convictions profondes lui servent de moteur, de ressource dans laquelle puiser afin de déclencer certaines capacités. Mais cette force peut aussi se retourner contre lui : un personnage superstitieux craindra tout naturellement les maléfices d'une sorcière, là où un personnage plus pragmatique rejettera la menace comme un "conte pour enfant".
Avec les aspirations et l'alignement, nous avons donc deux aspects du personnage qui deviennent un outil à la fois pour le MJ et pour le joueur. Un vecteur de scénarios, d'histoire et de narration, mais aussi un petit plus technique qui rend le personnage remarquable.
Le background dans Joan of Arc : Choix pour le livre de base
Avec le succès du Kickstarter du jeu de plateau, Mythic Games a pu développer plusieurs périodes de jeu. Bien entendu, tout tourne autour de la Guerre de cent ans. Mais 116 ans (la durée communément admise pour la guerre), cela reste extrêmement long, et cela couvre trois ou quatre phases majeures marquées chacune par des événements, des personnages et des factions différentes.
En ajoutant le système de règles et les aspects indispensables d'un manuel de jeu de rôle, nous n'avions tout simplement pas assez de place pour proposer la même couverture, à moins de rester extrêmement flous et de se contenter de quelques généralités. Or en jeu de rôle, il nous semble que les détails sont importants, afin de permettre au MJ de développer son univers, de créer ses scénarios, et de replacer tout cela dans un contexte plus global. Nous avons donc opté pour une solution visant à fournir des fondations solides sur une période plus réduite pour le livre de base.
Nous avons choisi une phase particulièrement troublée du conflit proposant un compromis intéressant. À la fois propice aux intrigues et aux affrontements, mais avec aussi un aspect relativement calme permettant aux personnages de tirer leur épingle du jeu et aux MJ de ne pas trop se soucier d'altérer certains faits historiques. Afin que chaque table réinvente l'Histoire et se sente libre de s'amuser. Cette période, c'est la décennie qui suit la mort du roi de France et du roi d'Angleterre à deux mois d'intervalles en 1422, jusqu'à la levée du siège d'Orléans en 1429. La France est au plus mal, prise en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Avec deux rois mais aucun des deux n'ayant encore été sacré. Les Anglais contrôlent la moitié du pays, et notamment Paris et la Champagne. Et pourtant, la Loire permet au "Roi de Bourges" de subsister quelques années en attendant un miracle. Miracle qui se prénomme Jeanne et qui vient le trouver un beau matin d'hiver 1429...
Commentaires 10
le 09/02/2018 à 15h41
le 09/02/2018 à 14h48
le 09/02/2018 à 13h52
le 09/02/2018 à 13h43
le 09/02/2018 à 07h53
le 09/02/2018 à 04h47
Et pour répondre à ton argumentaire, sache que (toujours sans opposer les deux) la notion de chevalerie est antérieure à la mainmise de l'Église sur l'Europe, c'est un mélange de traditions romaines et germaniques, qui ont ensuite été récupérées par l'Église.
le 09/02/2018 à 01h00
le 08/02/2018 à 21h14
le 08/02/2018 à 20h29
le 08/02/2018 à 15h06
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